Angelina & Kevin love for ever
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Forum de fan fiction consacré à la love story d'Angelina Veneziano & Kevin Fisher des feux de l'amour
 
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 L'ombre plane toujours

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AuteurMessage
Angelina Fisher
Spectateur à un concert d'Angelina
Angelina Fisher


Messages : 559
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Age : 54
Localisation : Paris

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Vos couples preferés dans le soap: Kevin & Angelina. Nick & Sharon. Christine et Michael. Victoria & Billy. Victoria & Ryan.
Si vous etiez un personnage des fda quel serait il : Michael Baldwin ou Christine Blair

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MessageSujet: L'ombre plane toujours    L'ombre plane toujours  EmptyDim 31 Déc - 20:22


Le retour à la maison fut des plus dur. Ni Alana ni Lisandro ne voulaient se rendre à l’évidence et continuait à la traiter comme une intruse. Alana ayant refusé l’accès à sa chambre, Shirel alla donc dormir dans le grenier.
-         Alana, ta sœur a failli mourir.
-      Ce n’est pas ma sœur, Papa et je me fiche qu’elle ait failli mourir puisqu’elle a tenté de te tuer.
-         Je n’ai jamais voulu tué Papa.
-         Ce n’est pas ton père, tu n’as pas le droit de l’appeler « Papa ! ».
-      Lisandro, ça suffit ! Ta sœur a autant le droit que vous tous de m’appeler ainsi, et pour ton information, Alana, jamais ta sœur, ta sœur jumelle n’a essayé de me tuer.
-         Alors pourquoi t’a-t-elle poussé dans l’eau ?
-         Je n’ai pas poussé Papa.
-       Tu t’es jetée à l’eau en sachant bien qu’il allait venir te rejoindre alors qu’il ne savait pas nager : tu as mis sa vie en danger donc cela revient au même.
-         J’ai perdu l’équilibre et je suis tombée dans la rivière, je ne me suis pas jetée. Je n’ai jamais essayé de tuer Papa.
-         Et pourquoi as-tu perdu l’équilibre ? Que faisais tu debout dans un canoé ? Ton père ne t’a donc jamais rien appris que l’on ne se tient pas debout dans une barque ?
-         Mon père ? Mais c’est Papa mon père !
-         Alors pourquoi as-tu essayé de le tuer ?
-         Quoi ?
-         Tu as essayé de tuer mon père en te levant dans la barque pour faire semblant de te noyer parce que tu savais qu’il réagirait au quart de tour pour te sauver en plongeant à son tour.
-      Je n’ai jamais voulu tuer Papa. Je voulais juste lui montrer… Je voulais juste lui montrer…
Shirel éclata en sanglot et monta quatre à quatre les escaliers jusqu’au grenier où elle résidait.
-       Stop maintenant ! stop ! Je ne veux plus vous entendre parler à votre sœur sur ce ton. Est-ce clair ?
-         Mais Maman…
-       Il n’y a pas de « mais, Maman » Alana. Ta sœur est malade, elle relève à peine d’une grave maladie qui aurait pu la tuer et elle est encore très fragile.
-      Ce n’est pas notre sœur, Maman. Je me fiche que Papa et toi ne voulaient pas croire mais c’est la pure vérité.
-         Je regrette que nous soyons partis à Talkeetna. Si nous ne l’avions pas fait alors cette fille ne vivrait pas dans notre maison à la place de Shirel.
-         En quelle langue faut-il vous le dire : c’est Shirel !
-         Papa, elle te déteste.
-         Non, Alana, ta sœur ne me déteste pas.
-         Elle la dit pourtant.
-         C’est sa maladie qui lui a fait dire ça.
-         Mais non, elle la dit avant de tomber malade.
-         Non, je ne parle pas de la pneumonie mais d’une autre maladie. Une maladie qui ne se voit pas mais qui est tout aussi dangereuse que la pneumonie.
-         Kevin, mon amour, ils sont trop jeunes pour comprendre.
-      Oui, tu dois avoir raison. Allez dans vos chambres maintenant, on vous ferra signe au moment du repas.
 
 
***
 
-         Quand est-ce tout ceci va finir ? Quand retrouverons-nous enfin une vie normale ? Nos enfants étaient si proches avant et Shirel et Alana : ce sont des jumelles. Des jumelles monoamniotique. Même si elles avaient des gouts différents parfois mais on ressentait bien leur gémellité. Bien sûr nous avons tout fait pour ne pas trop jouer là-dessus afin qu’elles aient chacune leur propre personnalité mais je n’aurais jamais imaginé qu’un jour on en arriverait là. Tout est de la faute de cette ordure sans foi ni loi.
Angelina blottit sa tête contre l’épaule de Kevin qui lui caressa les cheveux tout en lui donnant un baiser sur sa tête.
 
***
 
Les jours qui suivirent n’améliorèrent pas la situation. Alana et Lisandro firent front commun contre celle qu’ils estimaient être une étrangère. Quant à elle, elle se sentait de plus en plus seule avec Utah pour seule compagnie. Ce qui n’était pas sans lui rappeler cette année passée loin des siens où seuls les animaux de la forêt lui tenaient compagnie lorsqu’elle n’était pas avec l’homme.
Puis vint un jour où Lisandro vint lui parler.
-         Je peux te poser une question ?
-         Bien sûr !
-         Pourquoi es-tu revenue ? Alana et moi t’avions demandé de t’en aller loin de chez nous, de rentrer chez toi, pourquoi es-tu revenue ? Est-ce parce que ton père est mort ?
-         Mon père n’est pas mort. Que tu le veuille ou non, Lisandro, je suis ta sœur !
-         Faux ! Lorsque Alana et moi t’avons trouvé dans les bois tu nous avais dit t’appeler Eliotta Brown et maintenant qu’il est mort, tu es venue vivre chez nous parce que tu n’as plus personne. Rentre chez toi. Ici ce n’est pas chez toi.
-         Retire immédiatement ce que tu viens de dire, Lisandro. Ta sœur est autant chez elle que toi.
-         Mais, Maman…
-         Il n’y a pas de « mais », Lisandro. Shirel habite ici, cette maison appartient à la famille Fisher : Shirel est une Fisher.
-         Sauf que ce n’est pas Shirel mais Eliotta, dit-il avant de rentrer à l’intérieur.
La fillette pleurait. Sa mère la serra dans ses bras et l’embrassa.
-         Vient m’aider à préparer le repas de ce soir.
 
***
 
Ce soir-là, au diner, Shirel ne mangea strictement rien et monta se coucher suivi de son fidèle compagnon Utah.
Il en fut de même dans les jours qui suivirent. La petite fille se sentait de plus en plus seule.
La rentrée scolaire approchait. Alana et Lisandro étaient excités à l’idée de retrouver leurs amis mais Shirel ignorait ce qu’il attendait. Durant tout un semestre elle n’avait fréquenté aucune école, son ravisseur lui ayant fait faire des courses par correspondance. Mais pour la petite fille, l’école était devenue une source de stress car non seulement ses relations avec son frère et sa sœur jumelle ne s’étaient pas améliorés et l’idée d’être loin de ses parents, au milieu d’inconnus, pour une partie de la journée l’angoissait. Pourtant ses parents voulaient la voir retrouver une vie aussi normale que possible dans la mesure où elle n’avait toujours pas la permission de dormir à l’étage dans la chambre qu’elle partageait autrefois avec Alana.
-         Est-ce j’avais des amis avant…avant mon enlèvement ?
-         Tu avais quelques copines oui, dont certaines communes avec ta sœur. Tu avais même le béguin pour un garçon : un certain Brian, je crois, au grand dam de ton père d’ailleurs qui voulait t’envoyer au couvent, dit sa mère en souriant.
Pour la première fois depuis son retour chez elle la petite sourit.
-         Oh, chérie, c’est bon de te revoir sourire.
-         Je ne me souviens plus d’aucun d’entre eux.
-         Le fait d’entendre ma petite fille dire qu’elle ne souvient plus d’un garçon n’est pas fait pour me déplaire, dit Kevin en riant.
Angelina rit.
-         Tu es bête, dit-elle en l’embrassant.
Shirel sourit.
 
 
***
 
Le lendemain après le départ des enfants pour l’école, les deux plus jeunes jouaient tranquillement dans leur parc, Kevin attrapa Angelina par sa taille et l’embrassa.
-         Pourquoi ce baiser, dit-elle en souriant tout en passant ses bras autour du cou de Kevin.
-         Un homme amoureux a-t-il besoin de se justifier pour avoir donné un baiser sa femme dont il est raide dingue ? dit-il en souriant.
-         Je ne sais pas trop, c’est à voir. J’aurais besoin d’un temps de réflexion.
-         Ah oui ? Peut-être ceci t’aidera-t-il à mieux réfléchir où encore ceci, dit-il tout en l’embrassant.
-         Cela t’aide-t-il ?
-         Je ne sais pas, j’aurais besoin d’un peu plus de pratique, dit-elle en l’embrassant à son tour.
-         Aucun problème, dit-il en l’embrassant derechef.
Ils rirent tous les deux.
-         Depuis combien de temps n’avons-nous plus rit comme ça ? Depuis combien de temps n’avons-nous plus fait l’amour ?
-         Je ne sais pas, je m’en souviens plus. Trop longtemps.
-         Oui, c’est exactement ça : trop longtemps. Je t’aime, Angelina et tu me manques.
-         Tu me manques aussi, mon amour mais ces derniers mois depuis le retour de Shirel à la maison, notre rôle de parents a pris le dessus sur notre couple.
-         Oui et c’est bien normal : notre fille avait besoin de nous.
-         Et nos autres enfants aussi.
-         C’est vrai, nos autres enfants aussi, mais, chérie, pour le moment ils sont à l’école, nous n’avons pas encore complètement retrouvé notre vie d’avant l’enlèvement mais c’est sur la bonne voie. Pour le moment, dit-il en l’attirant un peu plus dans ses bras, ce n’est pas à la merveilleuse mère de mes enfants que je m’adresse, mais à ma femme, ma compagne, ma maitresse, avec laquelle j’ai très envie de faire l’amour, dit-il tout en l’embrassant amoureusement sur ses lèvres.
-         J’ai très envie de toi moi aussi, répondit-elle en l’embrassant en retour.
Main dans la main ils s’avancèrent vers leur lit où Angelina s’allongea, Kevin sur elle la regarda langoureusement.
-         Je t’aime, Angelina.
-         Je t’aime, moi aussi, Kevin.
 
 
***
 
À l’école, Shirel avait la tête qui tournait autant au sens propre qu’au sens figuré. Sur le chemin de l’école elle ne reconnut aucun de ses anciens camarades. Tous étaient devenus pour elle des illustres inconnus. Ce qui conforta Alana et Lisandro dans le fait qu’elle n’était pas leur sœur disparue.
Le soir venu lorsqu’ils furent de retour à la maison, Alana l’attaqua.
-        Ça suffit maintenant, Eliotta, tu es tombée dans ton propre piège. J’ai maintenant la preuve que tu n’es pas ma sœur et tu vas rentrer chez toi. Cette maison est celle de ma famille mais tu n’es pas une Fisher. Alors rentre chez toi !
-        Mais je suis ta sœur, Alana, tu me dois me croire.
-        Alors pourquoi n’as-tu reconnu aucun de nos amis ? Pas même Eolia. Shirel et elle étaient très amies et pourtant même elle ne t’a pas reconnue ce qui prouve bien que tu n’es pas celle que tu prétends être alors repart chez toi : on ne veut plus de toi chez nous !
 
***
 
À l’école comme à la maison la petite fille était de plus en plus seule au point où il lui arrivait de regretter l’Alaska. Pire, sa sœur et son frère convainquirent leurs camarades qu’elle était un imposteur.
-         Notre sœur est morte, elle a été tuée par son père. Aujourd’hui le sien est mort alors elle nous a suivi chez nous en se faisant passer pour ma sœur.
Shirel qui passait dans le couloir surprit la conversation de sa sœur avec une autre élève, la regarda fixement, s’en alla en courant tandis que les larmes lui montèrent aux yeux. Son mal-être grandissant la fillette se nourrissait de plus en plus en mal. Ses notes ne tardèrent pas à s’effondrer puis un jour… un matin son institutrice l’appela au tableau pour corriger un exercice et alors qu’elle regardait sa classe, elle vit tous ses petits camarades en double, triple exemplaire… puis saisie d’un malaise la fillette perdit connaissance.
 
 
***
 
 
À la maison Angelina et Kevin discutaient de la situation.
-         Shirel n’a encore rien mangé hier soir.
-         Je sais, cette situation empire de jour en jour. J’ai cru naïvement que cela allait passer avec le temps mais je me suis trompé.
-         Qu’allons-nous faire ? Faut-il intervenir ?
-         Je ne sais pas, chérie, j’ai peur d’aggraver la situation en intervenant.
Angelina allait répondre lorsque son téléphone sonna.
-         Allo !
-         ***
-         C’est bien moi.
-         ***
-         Quoi ?
Angelina pâlit.
-         J’arrive tout de suite !
-         Que se passe-t-il ? demanda Kevin lorsqu’elle eut raccroché. Qui étais ce ?
-         C’était la directrice de l’école : Shirel s’est évanouie en classe.
-         Quoi mais que s’est-il passé ?
-         J’n’en sais rien, ils m’ont simplement dit qu’elle s’était évanouie et conduite à l’infirmerie de l’école. Je dois y aller ! Où sont mes clés de voiture ?...
-         Attends, chérie, je t’accompagne ! Tu n’es pas en état de conduire.
-         Tu oublies les enfants.
-         Je vais demander à Md Reichman de s’en occuper en attendant que Betsy les récupère.
 
***
 
Kevin gara la voiture sur le parking de l’école et montèrent tous deux dans le bureau de la directrice qui les attendait.
-         Shirel était une excellente élève en 1st grade. Elle avait des A+ dans presque toutes les matières. Sa plus mauvaise fut un B+ au basketball. Étant donné son histoire j’ai accepté de la laisser passer en 3rd grade puisque ses tests avaient démontré qu’elle n’avait aucun retard scolaire. Mais ses notes ont depuis beaucoup baissées et de plus elle ne s’intègre pas. Shirel n’a aucun ami et s’isole y compris à la cantine où d’ailleurs elle ne s’alimente pas ce qui a conduit au résultat d’aujourd’hui où elle s’est évanouie devant toute la classe.
-         Ma fille a connu de grands bouleversements dans sa vie. Durant toute une année, elle fut retenue prisonnière dans une contrée à moitié sauvage avec pour seul présence humaine : son ravisseur. Elle ne voyait personne et était déscolarisée, enfin presque car par chance il lui fit faire des cours par correspondance. C’est d’ailleurs la seule chose dont nous puissions le remercier Kevin et moi.
-         Je comprends et j’en suis navrée mais je ne vais pas pouvoir la garder dans mon établissement. Shirel est totalement désocialisée et cela perturbe les autres élèves.
-         C’est une plaisanterie ? Ma femme vient de vous dire que notre fille a été kidnappée et retenue durant toute une année loin de nous avec pour seule compagnie celle de son ravisseur qui la faisait vivre dans une cabane géante perdue au milieu des bois dans une petite ville de l’Alaska. C’est un miracle si elle est encore en vie et vous osez nous dire vouloir la renvoyer de votre école ?
-         Je suis désolée, Mr Fisher mais non seulement ses notes ne sont plus à la hauteur, ne se socialise pas avec ses petits camarades mais de surcroit son refus de s’alimenter peut devenir un exemple pour les autres élèves qui pourrait vouloir l’imiter. C’est un risque que je ne suis pas prête à prendre.
 
***
Dans sa chambre au grenier de la maison, Shirel pleurait. Sa mère l’enlaça.
-        Chérie.
-        Je vous ai déçue une fois de plus.
-        Déçue ? Pourquoi nous aurais tu déçue, Chérie ?
-        Parce que je n’ai pas su m’intégrer, je suis désolée, Maman, Papa, je vous demande pardon.
-        Mon ange, tu n’as pas à nous demander pardon, c’est à moi de te le demander.
-        Toi, Papa ? Mais pourquoi ?
-        J’ai voulu aller trop vite. Je pensais bien faire en te faisant reprendre une vie normale. Je n’ai pas pensé que peut être tu ne saurais pas prête.
-        Je ne me souvenais plus d’aucun d’eux et je ne me souviens pas de comment ça fait d’aller à l’école. Mon père… Eliot, se reprit elle, me faisait faire des cours par correspondance. Je n’avais pas d’ami en dehors de lui.
-        Parles-nous de lui, ma puce, considérais-tu le vraiment comme un ami ? dit sa mère.
-        Pas au début, non. J’avais peur de lui et je voulais absolument m’enfuir mais petit à petit je me suis habituée à sa présence. Il venait me voir tous les jours dans la cave où il me retenait prisonnière et se montrait gentil avec moi. Alors j’ai commencé à lui faire confiance et m’attacher à lui. Toi et Maman avait eu un autre bébé.
-        Comment as-tu su que ta sœur était venue au monde ? Est-ce tu as compté les mois ?
-        Non. En réalité j’avais oublié que tu étais enceinte avant mon enlèvement, alors lorsqu’il me montra la photo où vous étiez si heureux tous les deux avec votre bébé et me dit que vous n’aviez plus besoin de moi maintenant que vous aviez votre bébé, je l’ai cru. Il était gentil. Il disait m’aimer, vouloir rester avec moi tout le temps et que jamais il ne me remplacerait par une autre petite fille. Alors je l’ai cru, je l’ai cru et je l’ai appelé « Papa ». Le soir d’Halloween nous nous sommes partis pour l’Alaska mais cette fois il ne m’avait pas enlevé, je voulais partir avec lui, avoir une maison, avoir un père qui m’aimait. J’étais heureuse. Cette étrange maison était devenue ma maison. Les bois, les animaux, les montagnes : tout était devenu mon quotidien. Et lui bien sûr. Toujours lui. Il était la seule personne que je voyais du matin à mon réveil et du soir au moment de me coucher. Mais cela ne me dérangeait pas, je m’étais habituée. Il était devenu mon père… mon univers et je l’aimais. J’avais oublié ma vie d’autrefois. J’étais heureuse.
C’en était trop pour Kevin, entendre son bébé parlait avec autant de tendresse pour ce criminel qui avait pris sa place était plus qu’il ne pouvait en supporter.
-         Je crois entendre Kaylan pleurer, je vais voir ce qu’elle a, dit-il pour trouver un prétexte pour sortir.
Maligne, Angelina sentant sa détresse lui prit la main. En le regardant elle vit ses yeux noyés de larmes. Il lâcha la main de sa femme et sortit de la pièce. Il jeta un coup d’œil à ses autres enfants, les deux plus jeunes jouaient dans leur parc tandis que les ainés étaient chacun dans leur chambre. Il regagna la sienne.
-         Nous avons assez discuté pour aujourd’hui. Tu devrais te reposer.
-         Maman !
-         Oui, Shirel, dit-elle en se retournant alors qu’elle était sur le point de sortir de la chambre.
-         Non rien, dit-elle.
-         Repose-toi maintenant, je repasserai plus tard.
Angelina sortit de la chambre. Shirel se mit à pleurer silencieusement. Angelina entra dans sa chambre et serra Kevin dans ses bras.
-         Mon amour.
Ce dernier la serra contre lui et l’embrassa. Ses yeux bleus étaient noyés sous les larmes.
-         Est-ce elle dort ?
-         Je l’ai laissé se reposer.
-         Je te demande pardon, chérie, mais je ne pouvais plus rester là à l’entendre parler de ce monstre comme si rien ne s’était passé alors qu’il nous a privé d’elle durant deux ans ! Durant deux ans, vingt-quatre mois, sept centre trente jour durant il nous a privé de notre fille. L’entendre l’appeler « Papa », « son père »… c’est plus que je ne pouvais le supporter.
J’ai affronté bien des épreuves au cours de ma vie mais je m’en suis sorti et elles m’ont menées jusqu’à toi, à la famille que nous avons fondée. Mon amour, je suis né le jour où tu m’as dit « oui ». Mais il y’a deux choses que je n’ai pas supportées : la première fut la fois où je croyais t’avoir perdue à cause du piège tendu par Chloé et sa bande. La seconde fut l’enlèvement de notre fille. Notre bébé, Angelina. Comment a-t-elle pu le croire ? Comment a-t-elle pu croire cette ordure lorsqu’il lui a dit que nous ne l’aimions plus ? Tu l’as entendu lorsqu’elle parlait de son départ pour l’Alaska, elle voulait partir avec lui, « avoir une maison, avoir un père qui l’aimait ». Cette ordure était devenue « son père » ! Il avait pris ma place dans la vie de ma petite fille. De mon bébé.
Angelina le sera encore plus fort dans ses bras et l’embrassa.
 
***
 
Ce soir-là, Shirel s’endormit en pleurant. Utah monta sur le lit et tenta de la réconforter.
 
 
 
 
 
 
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