Angelina & Kevin love for ever
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Forum de fan fiction consacré à la love story d'Angelina Veneziano & Kevin Fisher des feux de l'amour
 
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 Lucy

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Angelina Fisher
Spectateur à un concert d'Angelina
Angelina Fisher


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Vos couples preferés dans le soap: Kevin & Angelina. Nick & Sharon. Christine et Michael. Victoria & Billy. Victoria & Ryan.
Si vous etiez un personnage des fda quel serait il : Michael Baldwin ou Christine Blair

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MessageSujet: Lucy   Lucy EmptyJeu 16 Mar - 21:06


-         Pas là ?
-         Non pourquoi le serait-elle ?
-         Parce que je l’avais déposé chez toi avant d’aller au Neon Ecarlate où j’ai appris ce qui était en train de se passer.
-         Daisy est peut-être venue la récupérer avant que nous étions encore à l’hôpital, dit Kevin.
-         Oui, tu as probablement raison. Il est déjà tard, Daisy doit surement dormir depuis longtemps. Autant laisser Lucy dormir chez elle.
 
 

***
 
Après le départ de Daniel et Cassie, Kevin serra Angelina dans ses bras en lui donnant un baiser.
-         Pas trop fatiguée ?
-         Si quand même un peu mais comblée. Mon amour, je suis de retour chez nous et tu t’es réconcilié avec ton meilleur ami. Il manque une seule petite chose pour que mon bonheur soit vraiment complet. Te voir démarrer ta startup.
-         Même si cela signifie devoir déménager en Californie ?
-         Même si nous devions déménager en Alaska ça m’est égal tant qu’on est tous les deux. 
Kevin l’embrassa langoureusement.
-         Allez viens, montons nous coucher !
 
 

***
 
Le lendemain matin Daisy sonna à la porte de Kevin et Angelina. En voyant sa belle-sœur de retour chez elle, Daisy en fut heureuse.
-         C’est génial que les médecins t’aient laissé sortir.
-         Ils n’avaient aucune raison médicale de me garder plus longtemps. De plus rester clouée dans ce lit d’hôpital ne faisait qu’augmenter le stress.
-         Et qu’en est-il pour le procès ?
-         Il n’y aura aucune poursuite : Heather a classé l’affaire. Toutes les charges retenues contre moi ont toutes étaient abandonnées. De plus tout reposait sur cette vidéo me « montrant » avec Devon et cet héritage dont je n’étais pas au courant et ne désire d’aucune manière.
-         Je suis vraiment contente pour toi. Est-ce Daniel est au courant ?
-         Oui il est passé hier soir. Nous avons longuement discuté et j’ai finalement accepté ses excuses. Grace à ma merveilleuse épouse qui m’y a vivement encouragé.
-         Tant mieux je suis contente.
-         Il était là avec Cassie. Ils nous ont annoncé une bonne nouvelle : ces deux-là vont enfin se marier !
-         Vraiment ? Il était temps depuis le temps qu’ils se tourne autour. Je me doutais bien qu’avec Kelly cela ne durerait qu’un temps. Lucy doit être aux anges. Où est-elle ? Je ne l’ai pas encore vu. Dort-elle encore ?
-         Lucy ? Mais elle n’est pas là, dit Kevin surpris par la question de sa sœur.
-         Elle est chez Daniel ou Cassie ?
-         Non. Daniel comptait venir la chercher chez toi ce matin, dit Angelina.
-         Chez moi ? Pourquoi ?
-         Lucy n’est pas avec toi ? Tu n’es pas venue la récupérer hier avant qu’Angelina et moi rentrions de l’hôpital ?
-         Quoi ? Mais qu’est c’est que cette histoire ? Lorsque j’ai quitté le Neon Ecarlate, j’ai travaillé quelques heures chez Jimmy puis je suis rentrée chez moi. Je n’ai pas eu le temps de passer récupérer Lucy.
-         Phyllis l’a peut-être récupéré et emmené au Manoir Abbott, suggéra Kevin.
On sonna à la porte.
-         Je vais ouvrir, dit Angelina.
Daniel et Cassie étaient à l’entrée.
-         Suis-je toujours le bienvenu ? Kevin et toi n’avez pas changé d’avis depuis hier, dit Daniel en plaisantant.
-         Bien sûr que oui ! Je veux dire bien sur tu es toujours le bienvenu. Entrez !
-         Daisy ! Ces deux-là t’ont annoncé la bonne nouvelle ?
-         Au sujet de votre mariage ? Oui, ils m’en ont parlé. Toutes mes félicitations à vous deux. Daniel, sais-tu si Lucy est chez ta mère ?
-         Lucy ? Pourquoi serait-elle chez ma mère ?
-         Elle n’est pas ici et pas non plus avec moi.
-         Comment ça pas avec toi ? Est-ce tu n’es pas venue la récupérer hier avant l’arrivée de Kevin et Angelina ?
-         Non. En quittant le Neon Ecarlate je me suis rendue chez Jimmy où j’ai travaillé une bonne partie de la nuit. Ensuite je rentrée chez moi. Ce matin je suis venue la chercher pensant voir la baby sitter ou Angelo. Je ne savais pas qu’Angelina était sortie de l’hôpital.
-         Nous n’en plus. Ce fut une surprise, dit Cassie.
-         Daniel, y a-t-il la moindre chance que Lucy soit chez ta mère ?
-         Non ! Nous revenons de chez elle où nous lui avons appris la bonne nouvelle ; si Lucy avait été là elle me l’aurait dit.
-         Peut-être était-elle avec Summer ?
-         Daisy, je ne voudrais pas t’inquiéter mais Summer était avec nous dans le salon des Abbott au moment où Daniel et moi leur avons appris nos fiançailles.
-         Peut-être les enfants sont-ils au courant de quelque chose ? Je vais leur demander ! dit Angelina. Les enfants, vous voulez bien descendre s’il vous plait ?
Gowan et Deidre débarquèrent plus rapidement qu’une fusée.
-          Mama, tu viens jouer avec nous et Eleonore ?
-         Plus tard, chérie. Pour le moment j’aimerais vous poser une question. Savez-vous où est votre cousine Lucy ?
-         Elle n’est pas chez nous.
-         Oui ça nous le sait mais la question est : savez-vous où elle est ?
-         Elle est partie, dit Deidre laconiquement.
-         Comment ça partie ? Partie où ?
-         Je ne sais pas, mama.
-         Elle est partie chez elle.
-         Non, Gowan, elle n’est pas chez elle. Hier soir Oncle Daniel était là et Lucy n’était pas avec lui.
-         Il n’est plus notre oncle : c’est fini ! Il t’a fait de la peine, Mama. Il a crié après toi. À cause de lui tu es partie à l’hôpital et le bébé a failli mourir dans ton ventre, Mama. Papa était fâché contre lui alors nous aussi nous sommes fâchés contre lui. Comme Papa ! 
-         Et Lucy n’est plus notre amie. Deidre et moi ne voulons plus d’elle dans notre maison. Jamais !
-         Lucy n’est pas votre amie mais votre cousine. Vous êtes de la même famille.
-         Pourquoi il est revenu ? Il va encore te faire de la peine et tu vas retourner à l’hôpital. On ne veut plus le voir chez nous. On le déteste comme Lucy.
-         Ou est ma fille, sale petit malotru !
-         Lâche immédiatement mon fils ! Je t’interdis, tu m’entends j’interdis à toi ou à quiconque de lever la main sur l’un de mes enfants. Dit Kevin en repoussant Daniel en arrière.
Daniel avait saisi et secoué Gowan sous le regard outré et effrayé de Daisy, Cassie et naturellement Angelina qui serra son fils qui pleurait dans ses bras.
-         Ça va, chéri ?
-         Oui, Mama.
-         Tu en es sur, mon cœur ?
-         Oui, Papa.
-         Très bien dans ce cas montez dans votre chambre avec Kevinella et Pheasant. Mama et moi vous rejoindrons plus tard.
-         Mama, tu ne vas pas retourner à l’hôpital, dis ?
-         Non, Deidre chérie, ne t’inquiète pas : je vais bien mais faites ce que papa vous a dit.
-         Je t’aime, Mama.
-         Moi aussi, je t’aime, chérie.
-         Tu viens, Gowan ?
Les enfants étaient sur le point de monter lorsque Kevin les arrêta.
-         Hey, hey, et moi je n’ai pas le droit à un câlin ?
Les enfants se mirent à rire et enlacèrent leur père avant de regagner leur chambre.
-         Chérie, peut être devrais tu monter toi aussi ?
-         Ça va aller, ne t’inquiète pas pour moi.
-         Cela vous arrive de penser à quelqu’un d’autre que vous-même ? Ma fille est quelque part : je ne sais pas où et vous vous en moquez éperdument.
-         Tu te trompes, Daniel. La disparation de Lucy nous préoccupe autant que toi mais jamais ni Kevin ni moi ne laisserons ni toi ni personne  lever la main sur nos enfants. 
-         Ma fille a disparue à cause de vos pourritures d’enfants gâtés qui l’ont renvoyés de chez eux.
En attendant Daniel parlait de la sorte, Kevin fulmina.
-         Mes enfants ne sont pas des pourritures. La seule pourriture ici c’est bien toi ! Je déplore la disparation de Lucy et je remuerai ciel et terre pour retrouver ma nièce, mais je ne laisserai ni toi ni personne d’autre toucher à une mèche de cheveux d’un de mes enfants. Tu n’es plus le bienvenu chez nous. Après ce que tu as osé faire à mon fils, ne compte pas sur moi pour être témoin à ton mariage.
-         Cet enfant méritait une correction. Il a osé parler de ma fille comme d’une ennemie.
-         Ils n’ont que 5 ans ! du haut de leur jeune âge ils ont déjà vécu tellement d’épreuves. Tu n’as aucun droit de leur parler comme tu l’as fait. Tu m’as accusé d’un crime dont j’étais innocente puis tu nous as supplié de te pardonner : nous l’avons fait. Mais tu n’as aucun droit de toucher à nos enfants.
-         Fou le camp ! Je ne veux plus jamais te revoir. J’ai eu tort d’accepter tes excuses au sujet de ma femme mais elle a eu la bonté de te pardonner mais après ce que tu viens de faire... tout est fini ! Notre amitié est morte !  
Furieux Daniel sortit de chez les Fisher. Daisy resta bouche bée avant de retrouver la parole.
-         Kevin, Angelina, je déplore la manière dont Daniel a traité Gowan : il n’en avait aucun droit, mais je dois absolument retrouver ma fille. Avec votre permission j’aimerais parler à Gowan ou Deidre. Peut-être savent ils quelque chose dont ils n’auraient pas parlé. Je ne veux pas leur faire du mal, je veux seulement retrouver ma fille.
-         Je monte les chercher.
-         De mon côté j’appelle la police.
-         Et moi j’appelle au ranch. Qui sait peut-être un des employés du ranch l’aurait vu ?
Quelques minutes plus tard Kevin redescendit avec les enfants.
Daisy se mit à leur hauteur pour leur parler.
-         Gowan, Deidre, vos parents m’ont autorisé à vous poser une question : les enfants, j’aimerais savoir si Lucy, juste avant votre dispute ou une fois précédant ne vous aurais-t-elle pas parlé d’un endroit qu’elle aimerait tout particulièrement ?
-         Non ! Lucy est rentrée chez elle.
-         Non, Gowan. Lucy n’est pas rentrée à la maison sinon je ne serais pas ici à la chercher.
-         Pourquoi ?
-         Pourquoi quoi, Deidre ?
-         Pourquoi Lucy n’est pas rentrée chez elle ? Gowan et moi lui avons dit pourtant.
-         La police va arriver, dit Angelina qui marchait en mettant sa main sur le ventre.
-         Ça va, chérie ?
-         Oui, dit-elle en s’asseyant.
-         Mama, tu es encore malade à cause de Lucy ?
-         Elle n’est plus notre amie, Mama. Gowan et moi lui avons dit de s’en aller. On ne veut pas que tu sois encore malade à cause d’elle et son père.
-         Daisy, Cassie, vous voudriez bien aller sur la terrasse. Kevin et moi devons parler à nos enfants.
-         Les enfants, reprit-elle une fois Cassie et Daisy sortie, Lucy n’est pas responsable de ma maladie et elle n’est pas non plus votre amie mais votre cousine. C’est totalement différent. On peut se fâcher avec une amie mais pas avec sa cousine. Que vous le vouliez ou non vous êtes de la même famille.
-         Mais son père a crié après toi, il a dit que tu avais fait quelque chose de mal mais c’est pas vrai. C’est Papa qui la dit.
-         En plus il a été méchant avec Gowan. Il lui a crié dessus et bousculé.
-         Oui c’est vrai, Daniel a été méchant et Papa et moi l’avons renvoyé de chez nous : il ne reviendra plus. Jamais nous ne laisserons personne vous faire le moindre mal : jamais !
-         Gowan, Deidre : Eleonore et vous deux êtes nos bébés. Nous vous aimons tous les trois tellement fort et jamais ni Maman ni moi ne laisserons personne vous faire du mal. Nous vous protègerons toujours.
-         Mais, Papa, nous ne sommes plus des bébés ! Le bébé est dans le ventre de Mama.
Angelina et Kevin sourirent de l’innocence de leurs enfants.
-         Mais vous serez toujours nos bébés. Même lorsque vous aussi deviendrez à votre tour des parents pour papa et moi vous resterez nos bébés. Tout comme Lucy restera pour toujours le bébé de Tante Daisy.
Vu l’animosité qui régnait à l’encontre de Daniel, Angelina évita de prononcer son prénom devant les enfants.
-         Ce que Mama essaye de vous dire c’est que Lucy compte pour Tante Daisy comme vous comptez pour Mama et moi.
-         Vous souvenez vous de la fois où vous vous étiez perdu dans les bois avec Kevinella ?
-         Oui, on avait froid.
-         Et peur aussi.
-         Non, moi j’avais pas peur. Les garçons n’ont jamais peur de rien.
-         Qui t’as raconté ça, Gowan ?
-         Le père de Masson, mon copain au parc.
-         Et bien c’est faux ! Même les garçons peuvent avoir peur quelque fois.
-         Mais non c’est pour les filles et nous on doit les protéger.
-         En principe oui, mais parfois ce sont elles qui nous protège, dit Kevin en regardant Angelina.
-         Est-ce Mama t’a déjà protégé, Papa ?
-         Oui, Deidre
-         C’est vrai, Mama ? Mais c’est à Papa de te protéger.
-         Gowan, peu importe qui protège l’autre. Papa et moi nous nous aimons et nous nous protégeons mutuellement tout comme nous vous protégeons tous les trois. Mais admettant que tu es raison : Lucy est toute seule. Elle n’a personne pour la protéger : ni papa, ni mama, ni même un grand frère.
-         Mais Lucy est méchante ! C’est la fille de Daniel et Daniel est méchant !
-         On ne veut plus jamais le revoir ! C’est fini, il n’est plus notre Oncle Daniel.
-         Et vous ne le rêverez plus, c’est promis. Mais Lucy est une petite fille à peine plus âgée que vous et votre cousine.
-         Mais si on est fâché après son père alors on doit l’être aussi contre elle ?
Kevin sourit.
-         Lorsque l’un de vous deux fait une bêtise, est ce Mama ou-moi vous grondons tous les deux ?
-         Non seulement celui qui a fait la bêtise.
-         Alors pourquoi Lucy devrait-elle être punie à cause de son père ?
-         Je n’avais jamais pensé à ça. Et toi, Gowan ?
-         Moi non plus.
-         Alors ça veut dire que Gowan et moi avons fait une bêtise ?
Angelina hocha de la tête.
-         Est-ce on va être punis ?
-         Mama et moi y réfléchirons plus tard. Maintenant je vais demander à Tante Daisy et Tante Cassie de rentrer et vous allez nous dire tout ce que vous savez au sujet de la disparation de votre cousine.
-         A qui vous devrez demander pardon lorsque on la retrouvera.
-         Il le faut vraiment ?
-         Oui, Gowan, il le faut vraiment.
-         S’il le faut alors…
-         Je vais chercher Daisy et Cassie.
On sonna à la porte.
-         Je vais ouvrir : ce doit être la police.
Kevin alla dans le patio retrouver sa sœur tandis qu’Angelina alla ouvrir la porte à Alex.
-         Alex !
-         Angelina !
-         Entre !
-     Que se passe-t-il ? J’étais en route pour rentrer au poste de police lorsque j’ai reçu un message de mes supérieurs me demandant de passer chez vous pour une disparation d’enfant. De qui s’agit il Gowan ou Deidre ?
-         Ni l’un ni l’autre. Il s’agit de Lucy Romalotti, la fille de ma belle-sœur Daisy Carter. Elle a disparu depuis hier mais nous n’en sommes rendu compte que maintenant.
-         Comment se fait-il ?
-       Mon ex-mari a déposé Lucy chez Kevin et Angelina au moment où celle-ci était encore à l’hôpital. Or les enfants se sont disputés et Lucy est partie on ne sait où. Elle n’est pas rentrée chez moi vu que je n’étais pas à la maison et n’est pas non plus partie chez son père. J’ai téléphoné à mon ex belle-mère Phyllis Abbott mais elle ne l’a pas vu non plus.
-         N’avez-vous pas la plus petite idée de l’endroit où elle aurait pu se rendre ?
-         Pas la moindre non.
-      Très bien. Avez-vous un objet lui appartenant afin que nos chiens puissent flairer son odeur ?
-         Non… si ! Tenez ! C’est sa peluche fétiche elle avait oublié à la maison.
-         Très bien. Je vous appelle dès que j’ai du nouveau.
-         Je dois partir moi aussi. Victor a mis tous les employés du ranch à sa recherche.
-         Merci, Cassie.
-         Daisy, veut tu une tasse de café ?
-         Non merci, Angelina. Je vais rentrer chez moi.
-         Tu peux rester chez nous à attendre. Alex appellera dès qu’il l’aura retrouvé.
-         C’est gentil, Angelina mais je dois rentrer chez moi. De plus j’aimerais avoir une discussion avec Daniel.
-         Appelle-moi si tu as du nouveau, dit Kevin.
Daisy hocha de la tête et sortie de chez les Fisher.
-         Kevin, si tu veux aller à la recherche de Lucy, je comprendrais.
-        Je sais, chérie, mais d’abord j’aimerais avoir une petite discussion avec nos enfants. Lorsque j’ai vu Daniel secouer Gowan comme il le fit… Je me suis revu enfant lorsque Tom le Terrible s’en prenait à moi. À cette époque je ne pouvais pas me défendre. Aujourd’hui je ne laisserai personne s’en prendre à toi où l’un de nos enfants. Je vous protègerai.

Lorsque tu m’as annoncé ta grossesse la première fois, j’ai eu peur : très peur de ressembler à Tom le Terrible et de faire du mal à nos enfants mais tu m’as convaincu que je n’étais pas comme lui. Aujourd’hui je n’imagine pas ma vie sans vous tous.      
Angelina l’embrassa.
-         Tu es aux antipodes de ressembler à Tom le Terrible. Tu es un excellent père : nos enfants t’adorent tout comme je t’adore.
Kevin l’embrassa.
-         Il va néanmoins falloir avoir une petite conversation avec les enfants. Je ne veux pas qu’ils s’imaginent avoir tous les droits et plus particulièrement agir comme ils l’ont fait. Ils doivent comprendre que les actes ont des conséquences. Il est temps de leur apprendre.
-         Tu as raison. J’aime nos enfants de tout mon cœur mais je ne veux pas non plus qu’ils se croient tout permis. Ils l’ont fait avec Lucy, rien ne nous dit que demain ils ne le referont pas avec quelqu’un d’autre voir avec Eleonore lorsqu’elle sera plus âgée et en âgé de s’exprimer.
-         Je vais les appeler. Gowan, Deidre, vous voulez bien descendre ?
-         Tante Daisy est partie ?
-         Elle est rentrée chez elle attendre des nouvelles de Lucy.
-         Elle n’est pas encore rentrée chez elle ?
-         Non.
-         On voulait juste qu’elle s’en aille de chez nous, c’est tout. S’il elle n’est pas rentrée chez elle s’est pas de notre faute.
-         Je crois que si au contraire. Vous lui avez fait de la peine. Beaucoup de peine.
-         Mais, Mama, Gowan et moi on a juste pris ta défense.
-         Ma défense ? Et sur quoi, je te prie, Deidre, ton frère et toi deviez prendre ma défense ?
-         Sur ce que Daniel avait dit. Il n’avait pas le droit de te crier dessus comme il la fait.
-         Et Oncle Michael non plus mais ensuite il a changé.
-         C’est vrai, je vous l’accorde Daniel n’avait pas le droit de crier après Maman comme il le fit. De la même façon qu’ensuite il n’avait pas le droit de s’en prendre à toi. Mais c’était à moi de corriger tout ça. Vous êtes encore des enfants. C’est ma responsabilité en tant que mari et tant que père à vous trois. Lucy s'est-t-elle une seule fois montrée méchante avec vous ?
-         Non.
-         Non.
-         Alors pourquoi lui avoir dit toutes ces méchancetés ?
-         Tu es en colère après nous, Papa ?
-         Tu ne nous aimes plus ?
Kevin soupira.
-         Bien sûr que si je vous aime. Je vous aimerai toujours. Rien au monde ne changera ça mais oui je suis en colère car vous avez fait de la peine à quelqu’un.
-         Mais tu viens de dire que tu étais en colère après nous. Ça veut dire que tu ne nous aimes plus Deidre et moi.
-         Gowan, je viens de te dire que je vous aimerai toujours mais c’est justement parce que je vous aime plus que tout au monde que je vous réprimande. C’est mon rôle de père afin que plus tard lorsque vous serez des adultes, vous soyez polis et gentils sinon cela voudra dire que j’aurai échoué en tant que parent.
-         Gowan, Deidre, si Papa et moi ne vous aimions pas, nous vous laisserions faire et dire ce que vous voulez. Vous souvenez vous de la fois où vous étiez à l’anniversaire de Mélanie ?
-         Le jour où nous avons mangé tout plein de bonbons ?
-         C’est ça, Deidre. Ce jour-là.
-         Oui.
-         Que vous est-il arrivé ensuite lorsque vous êtes rentrés à la maison ?
-         Nous étions malades Deidre et moi.
-         L’êtes-vous lorsque Mama ou moi nous vous autorisons à un deux bonbons ?
-         Non.
-         Vous comprenez où Papa et moi voulons en venir ?
-         Si vous nous dites non c’est parce que vous nous aimez et vous ne voulez pas nous voir malade.
-         Exactement !
-         Mais quel est le rapport avec Lucy ?
-         Lucy est votre cousine et vous lui avez fait de la peine : beaucoup de peine. Alors quand on la retrouvera, vous vous comporterez en enfant bien élevé en lui présentant vos excuses pour votre comportement et vous ferez la paix avec elle. Elle ne vous a rien fait. C’est la famille.
-         Si on présente nos excuses à Lucy, aurons-nous malgré tout une punition ?
-         Gowan, dire à votre cousine : je suis désolé de t’avoir fait de la peine n’est pas une punition.
-         De plus vous ne le ferez uniquement lorsque se sera sincère et vous aurez compris que ce que vous avez fait n’est pas bien. Pas bien du tout.
-         Une fois que vous aurez compris cela Papa et moi vous diront quelle punition nous vous réservons. En attendant, montez dans votre chambre pour réfléchir à tout ça.
-         Et interdiction de jouer avec votre tablette ! C’est compris ?
-         D’accord, Papa ! dit Gowan en chinant.
-         Deidre, c’est également valable pour toi.
-         Oui, Mama.
Angelina passa ses bras autour de la taille de Kevin et l’embrassa.
-         Ils vont comprendre.
-         Je n’en doute pas une minute.
-         Tu t’inquiètes pour Lucy ?
-         Cela fait maintenant un nombre considérable d’heure qu’elle a disparue. Si seulement nous avions la moindre idée où elle a bien pu aller.
 
 

***
 
Seule dans son appartement Daisy était furieuse après Daniel lorsque ce dernier passa la voir.
-         Du nouveau ?
-         Si j’en avais tu ne crois pas que je te l’aurais dit !
-         Jamais je ne pardonnerai à ces sales gamins ce qu’ils ont fait à notre fille.
Daisy fulmina.
-         Ces sales gamins ? Ces sales gamins dis-tu ? Daniel, je te rappelle qu’ils n’ont que 5 ans et oui je suis d’accord ils ont fait de la peine à Lucy mais le plus grand fautif c’est toi. Tu as traité leur mère de criminelle ! Comment voulais-tu qu’ils puissent réagir ? Ils s’en sont pris à la première personne à leur portée : Lucy ! et comme si cela ne suffisait pas tu as secoué Gowan et là, je te peux te garantir que ni Kevin ni Angelina ne te pardonneront jamais. Surtout pas Kevin. Pas après tout ce que Tom le Terrible nous a fait endurer. Lever la main sur un enfant : est-ce tu as perdu la tête ?
-         J’étais inquiet pour notre fille. Je le suis toujours.
-         Parce que selon toi je ne le suis pas ? C’est ma fille à moi aussi et je l’aime ! Je n’ai pas toujours été une mère à la hauteur mais j’ai appris de mes erreurs. J’attends avec impatience d’entendre sonner ce fichu téléphone m’informant qu’ils ont retrouvé Lucy mais jamais, non jamais, je m’en prendrai à un enfant comme tu l’as fait. Ton comportement, Daniel, est inexcusable.
Daisy soupira.
-         À quoi dois-je m’attendre, Daniel ? Est-ce tu pourrais faire ça à Lucy le jour où forcement elle te décevra parce que elle aura fait une erreur ?
-         Jamais ! jamais ne je m’en prendrai à notre fille. C’est ma chair et mon sang qui coule dans ses veines.
-         Ta chair et ton sang ? Si je résume ta pensée, tu ne feras jamais rien à Lucy car elle est ta fille biologique mais qu’arrivera-t-il si un jour nous nous marions et adoptions un enfant ? Tu le secourras comme tu as secoué Gowan ?
-         Cassie ? Comment es-tu entrée ?
-      J’ai frappé mais personne n’a entendu. La porte était mal fermée. Mais répond à ma question, Daniel, n’essaie pas de changer de sujet. Feras-tu la même chose si un jour nous adoptions un enfant et qu’il te déçoive ou se querelle avec Lucy qui contrairement à lui sera de ton sang.
-         Cela n’a pas de rapport.
-         Je crois que si au contraire cela à tout à voir. Nous n’aurons jamais un enfant biologique et tu viens de dire que jamais tu ne ferais à Lucy ce que tu as fait à Gowan parce que Lucy est ta chair et ton sang. Notre enfant, si nous allons jusqu’au mariage et adoptions un enfant ne le sera pas. 
-         Comment ça si nous allons jusqu’au mariage, bien sûr nous nous marierons !
-         Cela ne répond pas à ma question, Daniel : que feras tu si l’on adopte un enfant et un jour te déçoive. Le maltraitas tu comme tu as maltraité Gowan ? Le fils de ton meilleur ami.
-         Jamais un de mes enfants agira comme ces sales gosses gâtés pourris. Kevin et Angelina les ont gâtés jusqu’à la moelle !   
-         Ce ne sont simplement des enfants, Daniel : des enfants ! Ils ont mal agi je suis d’accord mais étais-ce une raison de les maltraiter comme tu l’as fait ? Il nous arrivaient souvent de nous disputer Noah et moi lorsque nous étions enfant. Parfois j’avais tort, parfois c’était lui mais jamais non jamais nos parents ne nous ont maltraité comme tu l’as fait avec Gowan.
-         Je ne l’ai pas maltraité, tout au plus secoué un peu.
-         Parce que tu t’imagines sans doute que ce n’est pas grave ? Tu sembles oublier qui était mon père et celui de Kevin.
-         Tom Fisher maltraitait sa famille : je ne ferai jamais ça à Lucy.
-         Mais à un autre enfant oui.
-         Cassie, ces sales garnements ont fait du mal à Lucy et n’en éprouve aucun remords. Ils méritaient une bonne punition.
-         Et je suis certaine que mon frère et ma belle sœur seront quoi faire mais certainement pas ainsi.
-         Je suis contente d’avoir assisté à cette scène avant de m’engager davantage avec toi et envisager de fonder une famille d’un enfant qui ne serait pas de ton sang.
Cassie tourna les talons.
 
 

***
 
 
A la résidence Fisher les enfants étaient dans leur chambre à discuter de leur acte.
-         Papa et Mama sont vraiment fâchés après nous je crois, dit Deidre.
-         Oui. On a vraiment fait quelque chose de mal tu crois ?
Deidre réfléchit un moment.
-         Oui je crois sinon Papa et Mama ne seraient pas autant en colère.
-         Lucy est gentille.
-         C’est vrai.
-         Elle n’est pas comme son père.
-         Non.
-         Deidre ?
-         Oui ?
-         Je suis un garçon, je dois aller chercher notre cousine.
-         Papa et Mama ne seront pas d’accord.
-         Je sortirai par la fenêtre ils n’en sauront rien.
-         Ils vont te punir.
-         Pas si je reviens avec notre cousine.
-         Alors je viens avec toi. Si on retrouve notre cousine alors Papa et Mama seront contents de nous et ne nous punirons pas.
-         Non, tu es une fille, tu ne peux pas venir.
-         Lucy aussi est une fille !
Gowan soupira.
-         Alors d’accord, viens !
Gowan ouvrit la fenêtre et jaugea la hauteur jusqu’au sol. Il jugea que s’était un peu haut mais vit un lierre qui recouvrait la maison.
-         On va passer par là. Il faudra bien s’accrocher à la plante sinon tu vas tomber. Suis-moi !
Gowan sortit en premier par la fenêtre en s’accrochant à la plante comme sur une corde à nœud puis ce fut au tour de sa sœur mais cette dernière fut arrêtée par sa jeune sœur qui venait la voir et lui tendit sa poupée pour jouer avec elle.
-         Plus tard, Eleonore. Pour le moment Gowan et moi on va chercher notre cousine Lucy.
Gowan sortit en premier en s’accrochant à la vigne vierge puis ce fut au tour de Deidre mais cette dernière regarda en bas, tomba, se tordu la cheville et se mit à pleurer.
Kevinella se mit à aboyer.
Dans le salon Kevin et Angelina s’interrogèrent.
-         Pourquoi Kevinella crie t’elle autant ?
-         Je vais voir, dit Kevin.
Il monta dans la chambre des enfants d’où provenait les aboiements de Kevinella. Il vit le chien avec Eleonore qui tenait Pheasant dans ses bras mais aucune trace des jumeaux.
-         Eleonore, où sont ton frère et ta sœur ?
-         Partis, dit la fillette.
-         Comment ça parti ?
-         Parti, dit-elle en pointant du doigt la fenêtre.
Kevin se pencha et regarda par la fenêtre et vit ses deux ainés au-devant de la maison
-         Oh bon sang ! Il se tourna aussitôt vers sa petite dernière. Chérie, reste ici avec Kevinella et Pheasant. Amuse-toi, mon petit ange. Papa va aller chercher ton frère et ta sœur.
La petite fille comprenant que son frère et sa sœur venaient de commettre une bêtise se mit à rire. Kevin se pencha sur elle pour lui donner un baiser et descendit.
-         Que se passe-t-il ? demanda Angelina.
-         Gowan et Deidre sont sur le perron.
-         Quoi ? comment sont-ils sortis ?
-         Devine : par la fenêtre et apparemment Deidre a dû se faire mal en descendant.
-         C’est pas vrai ! Qu’es ce qu’ils ont dans la tête !
Kevin ouvrit la porte et trouva sa fille assise au sol qui pleurait en se tenant la cheville. Son frère à cote d’elle.
-         Que faites-vous là tous les deux ?
-         Papa, je me suis fait mal.
-         Je t’avais dit de ne pas venir avec moi.
-         Puis-je savoir où vous comptiez vous rendre ?
-         On voulait aller retrouver Lucy.
-         Non, je voulais aller la chercher. Tu ne devais pas venir avec moi.
-         Kevin, que se passe-t-il ? Comment vont les enfants ?
-         Ne t’inquiète pas, chérie, tout va bien. Allez viens toi, dit-il en prenant sa fille dans les bras pour éviter de la faire appuyer sur sa cheville qui de toute évidence était foulée.
Il la posa sur le sofa pendant que sa mère alla chercher une poche de glace qui lui apposa sur le cheville.
-         OK, maintenant vous allez tout nous dire et surtout n’omettez aucun détail. Où comptiez-vous aller ?
-         Chercher Lucy, Papa.
-         Chercher Lucy ? La dernière fois où nous vous avions demandé si vous saviez où elle se trouvait vous aviez dit "non". Nous auriez-vous menti par hasard ?
-         Non, Mama !
-        Dans ce cas-là expliquez-nous comment vous comptiez vous y prendre pour la trouver si vous n’avez aucune idée de l’endroit où elle est ? dit Kevin.
-         Mes supers pouvoirs m’auraient aidés mais il ne fallait pas qu’il y’ait une fille entre nous.
Angelina perdit son sang-froid.
-         Tes supers pouvoirs ? Tes supers pouvoirs ? Et à quoi auraient servis tes supers pouvoirs à ton père ou à moi si vous aviez eu un accident ?
-         Mais, Mama, je n’aurais pas eu d’accident avec mes supers pouvoirs mais il ne fallait pas qu’une fille m’accompagne voilà tout.
-         Lucy est une fille !
-         Oui mais il faut la sauver et c’est le travail des supers héros. Pas des filles !
Ce fut au tour de Kevin de perdre son sang-froid.
-         Je peux savoir ce que vous avez dans la tête tous les deux ? Vous ne trouvez pas qu’il y’a assez de drame comme ça pour en rajouter ? Votre cousine a disparu et nous ignorons où elle est, votre mère sort à peine de l’hôpital où elle a failli perdre votre futur petit frère. À son retour à la maison je vous ai expliqué qu’il ne fallait surtout pas la stresser et vous aviez promis d’être gentil mais à la première occasion vous remettez ça et sortez par la fenêtre. Vous auriez pu vous blesser ou pire ! Puisque c’est ainsi vous serez privé de télé durant un mois !
-         Un mois ?
-         Un mot de plus, Gowan et je rajoute un mois de plus, dit sa mère.
-         Même si on présente nos excuses à Lucy ?
-       Présenter vos excuses à votre cousine n’est pas inclus dans votre punition : c’est votre devoir.
-         Mais Lucy est agaçante à nous parler tout le temps d’Hermione. À quel point elle est belle, à quel point elle aime la monter, lui donner une carotte… ses maisons.
-         Qui est Hermione ?
-         Son cheval chez Cassie.
-         Son cheval ? Chéri, est ce…
-         J’n sais rien mais on ne perd rien à vérifier.
Pendant que Kevin était au téléphone, Angelina discutait avec ses enfants.
-         J’ai bien conscience que vous étiez inquiets mais cela ne vous autorise pas à agir comme vous l’avez fait. Et non content de cela vous sortez sans notre permission. Vous auriez pu vous faire très mal ! Qu’est-ce qui vous est passé par la tête ?
-         Chérie, calme toi. Rappelle-toi ce que le médecin à dit, dit Kevin qui venait de raccrocher.
-         Tu as pu avoir le ranch ?
-         Oui, j’ai eu Nicolas. Je l’ai informé de ce que les enfants nous appris, il va aller lui-même vérifier les écuries. Quant à vous deux, vous allez monter dans vos chambres et vous n’en ressortirez uniquement si Mama ou-moi vous l’autoriserons.
-         Mais, Papa, je ne peux pas appuyer sur ma jambe, dit la fillette en refoulant ses larmes.
Kevin prit sa fille dans les bras et la porta jusqu’à sa chambre. En les voyant, Pheasant qui était couchée en boule sur le lit fit le gros dos, s’étira et sortit de la pièce.
Aussitôt la porte refermée, Deidre mit sa tête sur l’oreiller et éclata en sanglot.
 
 
 

***
 
Au ranch, Nicolas entra aux écuries sans faire de bruit et se dirigea vers le box d’Hermione et trouva Lucy en train de brosser son cheval. Il l’interpela.
-         Lucy !
La petite se retourna laissant ses longs cheveux retomber sur ses épaules.
-         Mr Newman ?
-         Qu’est ce tu fais ici, Lucy ?
-         Ne me grondez pas s’il vous plait. Je n’ai rien fait de mal, je n’avais nulle part où aller. J’étais juste entrain de brosser Hermione et lui donner une carotte. Je n’ai touché à rien d’autre.
-         Là n’est pas le soucis, Lucy, ta famille te cherche de partout depuis des heures.
La petite fille secoua tristement la tête.
-         Je ne crois pas non. Mes parents ne veulent plus rentrer à la maison, ma tante est malade à cause de mon père, enfin je crois. Je ne sais pas exactement ce qu’il a fait, et mes cousins ne veulent plus de moi chez eux.
-         Écoute, Lucy, je ne sais pas exactement ce qui s’est produit avec tes cousins ni entre ton père et tante mais sache tout d’abord qu’elle va mieux : elle est sortie de l’hôpital, quant à tes parents, ils sont très inquiets pour toi tout comme ton oncle et ta tante. D’ailleurs c’est ton oncle Kevin qui m’a averti que tu pourrais te trouver là.
-         Comment le sait-il ?
-         Je ne sais pas exactement, il me semble que ce sont tes cousins qui lui ont dit mais pour le moment ce n’est pas le plus urgent. Tu vas venir chez moi, prendre une bonne douche et un bon petit déjeuner. Je vais demander à Miguel de te préparer des œufs Bénédicte.
 
 

***
 
En entendant les sanglots étouffés de sa sœur, Gowan brava l’interdiction de sortir de sa chambre pour aller la voir.
-         Pourquoi tu pleures ?
-         Parce que.
-         Parce que quoi ?
-         Parce que Papa et Mama sont fâchés après nous et nous aiment plus.
 
 

***
 
 
Assis sur le sofa, Kevin était pensif lorsque Angelina vint s’assoir auprès de lui et passa son bras autour de son cou et lui donna un baiser langoureux.
-         J’ai été trop dur envers les enfants : j’ai perdu mon sang froid mais lorsque j’ai vu Deidre au sol sur le perron de la maison se tenant la cheville parce que elle était passée par la fenêtre… un tas d’idée m’ont traversé l’esprit.
-         Je sais : j’ai ressenti la même chose.
-        Angelina, s’il vous arrivez quoique ce soit à toi ou un de nos enfants… je n’y survivrai jamais. Vous êtes tout pour moi.
-         Hey, tout va bien. Je vais bien, notre bébé aussi va bien et la cheville de Deidre se remettra vite.
Le téléphone sonna. Kevin alla répondre.
-         Allo !
-         Kevin, c’est Daisy : Nicolas Newman vient de m’appeler. Lucy est chez lui. Je m’apprête à aller la récupérer avec Daniel.
-         C’est une super nouvelle : je suis content pour toi. Je passerai demain avec les enfants.
Kevin raccrocha tout sourire et serra Angelina dans ses bras.
-         C’était Daisy : Nicolas Newman lui a téléphoné : il a retrouvé Lucy. Daisy et Daniel vont aller la chercher.
-         C’est une bonne nouvelle.
-         J’irai la voir demain avec les enfants afin qu’ils lui présentent des excuses.
 
 

***
 
 
Lucy et Daniel se trouvaient chez Nick et Sharon, quand Lucy vit ses parents elle leur sauta au cou.
-         Maman, Papa !
-         Lucy, tu nous as fait une de ses peurs.
-       Pardon, Maman, mais Gowan et Deidre ne voulaient plus de moi chez eux alors je suis partie me refuser auprès d’Hermione. Mr Newman a dit qu’il m’en faisait cadeau. C’est mon cheval maintenant.
-         Et bien c’est un cadeau très généreux de la part de Mr Newman. Nick, je vous remercie d’avoir pris soin d’elle. Maintenant il va nous falloir prendre congé. Lucy, remercie Mr et Md Newman de leur hospitalité.
 
 

***
 
Au Neon Ecarlate Colleen et Cassie discutaient entre elles.
-         Alors Lucy est chez toi ?
-         Oui. Papa la trouvé ce matin dans le box d’Hermione. Il a aussitôt prévenu ses parents, ils doivent être en ce moment même au ranch c’est pourquoi j’ai préféré m’en éloigner afin de ne pas voir Daniel.
-         Cassie, il va bien falloir que vous discutiez. Tu ne pourras fuir éternellement.
-         Je ne le fuis pas c’est juste qu’entre lui et moi tout est fini.
-         En es-tu si sure ?
-         Sure et certaine, Colleen.
-         Cassie, je doute fortement qu’il y’ait quoique ce soit entre Daisy et lui. Je les ai croisés plusieurs fois ensemble mais en dehors de l’amour qu’ils portent à leur fille rien ne les lie.
-         Daisy n’est pas le problème.
-         Ah non ?
-         Non ! comme tu l’as dit en dehors de Lucy rien ne les lient l’un à l’autre. Daisy me la dit elle-même.
-         Daisy ?
-         Oui. Au fil du temps nous avons appris à nous connaitre, nous faire confiance et même devenir amies.
-         Dans ce cas tout va bien ?
-         Non, tout ne va pas bien. Avant hier soir Daniel m’a demandé en mariage et j’ai dit oui.
-         En mariage ? Cassie, toutes mes félicitations…
-         Colleen, il n’y aura pas de mariage : nous avons rompu.
-         Quoi ? Pourquoi ?
-         Le jour où nous apprit la disparation de Lucy et la responsabilité qui en incombait aux enfants de Kevin, Daniel a attrapé Gowan par son col et s’est mis à le secouer afin qu’il lui dise où se trouvait Lucy.
-         Comment ? Il a secoué Gowan ? Le pauvre enfant a eu très peur et il n’était pas le seul. Lorsque Daisy lui a demandé si un jour il agirait comme ça avec Lucy lorsque arrivera le jour où elle le décevra, il a répondu que jamais il n’agirait de la sorte avec sa chaire et son sang. Mais rien ne me dit qu’il ne fera pas la même chose avec l’enfant que nous aurions adopté en particulier si un jour il devait se fâcher avec Lucy.
-         Je comprends mais dis-toi que même stérile, tu n’es pas forcée d’adopter. Votre enfant pourrait être moitié Newman moitié Romalotti en ayant recours au service d’une mère porteuse.
Cassie secoua la tête.
-         Non, Colleen, je refuse d’avoir recours à ce genre chose. J’ai été adopté, tu le sais, et jamais mon père n’a fait de différence entre tous ses enfants. Si Daniel est ce genre d’homme alors j’ai bien fait de le découvrir avant le mariage. Lui-même n’est pas le fils biologique de Dany Romalotti et pourtant Dany a toujours agit avec lui comme tel. Tu n’étais pas là, Colleen, tu ne l’as pas vu secouer Gowan comme il la fait. Le pauvre petit est resté hébété. Si tu avais été là tu aurais été aussi surprise et outrée que nous.
-         Je ne reconnais plus Daniel depuis la mort de Devon.
-         Lyly lui a lobotomisé le cerveau.
-         Il n’y a aucune chance de réconciliation ?
-         Non. Je refuse d’avoir à faire à un homme pareil.
-         Je comprends.
 
 
 

***
Chez les Fisher, le petit déjeuner du lendemain matin était étrangement calme. La veille Kevin les avait informés que Lucy avait été retrouvée et qu’ils iraient lui présenter leurs excuses le lendemain.
Kevin et Angelina se regardèrent sans dire un mot.
-         Chérie, ce petit déjeuner était succulent.
-         Merci, mon amour. Contente que cela t’ait plu.
-         Qu’en pense tu, Eleonore, c’était bon n’est-ce pas ?
-         Oui, dit la petite fille en souriant.
Mais les deux ainés se muraient dans le mutisme. Kevin et Angelina échangèrent un autre regard.
-         Je vais mettre en route le lave-vaisselle et nous partons.
-         On va au parc faire du toboggan ? demanda Eleonore.
-         Plus tard, chérie, pour le moment nous allons chez ta Tante Daisy : ton frère et ta sœur ont quelque chose à dire à votre cousine Lucy.
-     Nore aime bien Lucy.
-         C’est bien, chérie.
-         Mais d’abord, Mlle vous allez enfiler votre manteau, dit son père tout en l’aidant à enfiler sa gabardine.
-         Deidre, peut tu appuyer sur ta jambe ?
-         Non, Papa.
-         OK, Gowan, monte dans la voiture. Chérie, tu veux bien installer Eleonore dans le siège auto ? Je porterai Deidre et l’installerai dans la voiture.
Vingt minutes plus tard, Kevin gara la voiture sur le parking de l’immeuble où habitait Daisy : celui-là même où vivait Kevin avant son mariage et où habitait Michael tout d’abord avec Lauren puis maintenant avec Christine.
Kevin sortit de la voiture, ouvrit la portière arrière et prit sa fille dans les bras et montèrent jusqu’à chez Daisy où il sonna à la porte. Cette dernière vint ouvrir.
-         Kevin, Angelina : passez ! Angelina, veut tu t’assoir ?
-         C’est gentil mais non merci.
-         Comment va Lucy ?
-         Elle va bien. Par chance à aucun moment elle ne s’est sentie en danger, bien au contraire elle a adoré dormir dans les écuries auprès de son cheval. Victor Newman le lui a offert.
-         Est-elle là ? Les enfants ont quelque chose à lui dire.
-         Bien sûr : je vais la chercher.
-         Oncle Kevin ! Tante Angelina, Maman vous a dit pour mon cheval ? dit Lucy qui arriva en courant depuis sa chambre.
-         Oui, Lucy elle nous la dit. Lucy, Gowan et Deidre ont quelque chose à te dire. Gowan !
-       Lucy, je regrette ce que nous t’avons dit Deidre et moi l’autre soir lorsque tu étais chez nous.
-         Moi aussi je regrette.
-         Oh c’est rien ! Si vous ne m’aviez pas renvoyé alors je n’aurais pas été me réfugier au ranch Newman et je n’aurais jamais eu mon cheval.
 


***


Daniel entra au club et vit Cassie attablée avec un client au moment où elle prenait congé de lui. Il s’avança vers elle.
-         J’ai été ravi de vous rencontrer, Mr Holistair. Je sens que notre collaboration va être fructueuse. Ma secrétaire vous rencontrera afin de fixer notre prochain rendez-vous.
-         C’est un réel plaisir de travailler avec vous, Mlle Newman. Je vous dis donc à bientôt, dit-il en lui serrant la main. Mr, dit-il à l’adresse de Daniel qui attendait pour parler à Cassie.
Cassie était ravie, elle venait de conclure un important contrat.
-         Cassie, puis je m’assoir ?
-         Nous sommes dans un pays libre.
-         J’ai attendu vainement un coup de fil de ta part ou même un SMS mais il n’y a rien eu.
-         Que veut tu que je te dise. Je suis contente que tout se soit bien terminé pour Lucy. Je suppose que vous n’allez plus tarder à repartir pour la Géorgie tous les trois ?
-         Lucy doit reprendre les cours et Daisy son travail. Quant à moi j’ai un vernissage dans moins de trois semaines.
-         Bien.
-         Bien ? C’est tout ce que tu trouves à dire ?
-         Que veut tu que je dise ? Je suis ravie pour toi ? Oui, je le suis et j’espère que cela marchera.
-         Ce n’est pas de ça dont je suis en train de te parler. Je veux savoir où nous en sommes, Cassie.
-         Je pensais avoir été clair après ce qui est arrivé à Gowan.
-         Je regrette, je me suis laissé aller mais comprends-moi, j’étais si inquiet pour ma fille.
-         Ton inquiétude ne justifie pas ton comportement. Daniel, tu t’en es pris à un enfant : un enfant !
-         J’ai perdu mon sang froid et je me suis excusé plus d’une fois auprès de toi. Je suis désolé de t’avoir fait peur. Cassie, je ne veux pas te perdre.
Cassie se tut quelques secondes.
-         Je t’ai aimé, Daniel. Depuis notre adolescence je t’ai aimé, mais tu n’es pas l’homme que je pensais. L’homme dont j’étais amoureuse n’aurait jamais secoué un enfant comme tu l’as fait et ce même s’il était mort d’inquiétude pour sa fille. Je suis désolée mais cela ne justifie pas tout. Au revoir, Daniel. Tu diras à Lucy qu’elle pourra venir aussi souvent qu’elle le souhaite lorsque vous serez de passage à Genoa City pour voir Hermione mais pas seulement mais entre nous c’est définitivement terminé.
Cassie se leva de table, régla l’addition et quitta le restaurant.


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