Angelina & Kevin love for ever
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Forum de fan fiction consacré à la love story d'Angelina Veneziano & Kevin Fisher des feux de l'amour
 
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 Abby

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Angelina Fisher
Spectateur à un concert d'Angelina
Angelina Fisher


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Vos couples preferés dans le soap: Kevin & Angelina. Nick & Sharon. Christine et Michael. Victoria & Billy. Victoria & Ryan.
Si vous etiez un personnage des fda quel serait il : Michael Baldwin ou Christine Blair

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MessageSujet: Abby    Abby  EmptySam 27 Mar - 13:22

Cela faisait maintenant plusieurs semaines que Carmine était parti. Abby n’avait plus aucune nouvelle de lui. Elle vivait seule dans cet immense appartement devenu soudain bien trop grand pour elle et ses souvenirs. Chaque pièce, chaque objet de la maison lui rappeler son amour perdu. Qu’avait-elle bien pu faire de travers pour qu’il abandonna ainsi ? Pourquoi lui avoir menti en prétendant l’aimer ? Elle regarda tout autour d’elle ; la tête lui tourna : elle devait impérativement sortir si elle ne voulait pas sombrer dans la folie.
 
Elle roula jusqu’au club où elle s’arrêta au bar, commanda un verre, quand elle tomba nez à nez sur son ami Devon.
-         Abby ! dit-il avec le sourire. Ça fait longtemps !
-         Devon ! Je ne m’attendais pas à te rencontrer. Ni personne d’ailleurs.
-         Je reviens de la salle de sport. Garçon, apportez-nous ceci dans la salle s’il vous plait. J’ai appris pour toi et Carmine. Je suis navré.
-         Les nouvelles vont vite, dit-elle sur un ton sarcastique.
-         Angelina m’a tout raconté.
-         Angelina ! dit-elle sur la même tonalité. J’aurais parié, j’aurais gagné.
-         Abby, Angelina n’a rien à voir dans ce qui est arrivé. Elle n’a jamais encouragé Carmine de près ou de loin. Le seul coupable c’est Carmine.
Abby soupira.
-         Merci de ne pas me faire remarquer : « Je te l’avais bien dit. »
-         Non, je ne te le dirai pas. Tu souffres suffisamment comme ça et cela ne servirait pas à grand-chose. On commet tous des erreurs.
-         Certaines plus grandes que d’autres. Tout le monde m’avait mise en garde : mes sœurs, ma mère, Oncle Jack, Tante Tracy et même Angelina et Kevin. Mais je n’ai rien voulu entendre. Comme d’habitude je n’en ai fait qu’à ma tête et j’ai cru en ce qu’il me disait. J’ai accusé Angelina d’être la cause de l’échec de mon mariage mais en réalité elle n’y est absolument pour rien. L’unique responsable de l’échec de mon mariage c’est moi et personne d’autre !
-         Ne soit pas trop dur envers toi-même.
-         Fort heureusement nous n’avons pas eu d’enfant. Il n’aura pas à souffrir de la stupidité de sa mère.

Malgré sa discussion avec Devon l’état psychologique d’Abby ne s’améliorait toujours pas.   Celle-ci était toujours autant mélancolique ou parfois agressive quand quelque chose ne fonctionnait pas comme elle le souhaitait notamment chez Jabot et s’en prenait au personnel. Ce qui lui valut des remontrances de Jack qui la mirent hors d’elle.
-         Je pense avoir fait preuve de suffisamment de patience avec Abby vis-à-vis à ce qu’elle traverse, dit Jack à Ashley. Ce type ne l’a pas seulement trompé une fois mais deux. Moi-même il m’a abusé : je lui ai fait confiance au point de les autoriser à se marier dans le salon de la maison familiale. Mais trop c’est trop. Carmine est parti depuis des semaines et ce n’est pas en s’en prenant à tout le monde chez Jabot qu’elle ira mieux. Son travail en souffre mais elle n’en a rien à faire.
-         Je sais et je suis d’accord. J’ai essayé de lui parler également mais elle s’est braquée. Colleen a essayé mais elle est arrivée au même résultat.
-         Il va bien falloir qu’elle se fasse aider par un professionnel si elle n’arrive pas à faire face toute seule. Pour le moment je lui ai donné un congé sans solde pour une durée déterminée. Passé ce délais s’il elle revient avec le même état d’esprit je devrais la licencier.
 
 
Jack Abot n’avait rien exagéré. Il était même en deca de la vérité. Pourtant ce qui allait arriver personne à Genoa City ne l’avait prévu : pas même Abby !
 
Depuis son adolescence Abby avait toujours un cycle régulier à une date précise. Tantôt il apparaissait en début de mois, tantôt le milieu voire la fin. Evidement afin d’éviter tout risque de grossesse elle utilisait les moyens contraceptifs. Elle ne s’inquiéta donc pas outre mesure quand ses règles n’apparurent pas.  Ce jour là pourtant elle ressenti des douleurs dans le bas ventre qui la firent penser que ses menstruations allaient débuter. Par moment elle avait des sauts d’humeurs qu’elle expliquait par la mélancolie : Carmine-lui manquant tous les jours un peu plus. Elle tenta de l’oublier en s’inscrivant sur un site de rencontre mais rien n’y faisait : aucun des hommes avec lesquelles elle engageait un semblant de conversation n’était Carmine. Fatiguée de se morfondre chez elle, elle prit ses clefs de voiture et roula jusqu’au club où elle tomba sur Angelina en pleine conversation avec un homme qui partait. Elle s’approcha de la table.
-         Je peux m’assoir ou tu attends quelqu’un ?
-        Tu peux. J’avais rendez-vous avec un producteur de San Francisco mais nous n’étions d’accord sur rien.
-        Je suis navrée.
-        Ça n’a pas importance : j’aime travailler avec Noah. Nous formons une bonne équipe et le studio d’enregistrement est à Genoa City. Ce qui me laisse la possibilité de rentrer chez moi le soir et m’occuper de ma famille.
-        Comment ça se passe depuis que Priscillia est de retour dans vos vies à toi et à Kevin ?
-        Le mieux du monde. Cillia est une enfant merveilleuse. Elle me rappelle Graham au même âge, dit-elle en souriant.
-        Colleen et Alex vivent la même chose avec Becky et bientôt Priscillia aura un petit copain avec qui jouer quand Colleen aura accouché. C’est une chose que je connaitrai jamais avec Carmine. Non que nous n’ayons jamais discuté de fonder une famille rapidement. D’ailleurs je ne sais même pas si je suis faite pour la maternité.
-        Abby, je suis désolée que cela n’ait pas fonctionné entre vous, mais je n’y suis pour rien. Entre Carmine et moi cela n’a jamais été très sérieux. Et quand j’ai rencontré Kevin ce fut d’une certaine manière le coup de foudre. La suite tu la connais. Quand Carmine et toi avez annoncé votre intention de vous marier, j’ai mis en garde Carmine de ne jamais plus te faire du mal. Il m’avait promis qu’il avait changé et que jamais plus il ne te ferait souffrir.
-        Je n’ai rien vu venir. Tout allait pour le mieux jusqu’à ce qu’il me dise être toujours amoureux de toi et tout était fini entre nous.
-         Tu trouveras un jour un homme qui te mérite à ta juste valeur et tu fondras une famille avec lui.
 
 
Après avoir quitté le club, Abby rentra chez elle quand on sonna à sa porte.
-         Victoria ! dit-elle surprise. Si tu es venue pour me faire la leçon à propos de Carmine ce ne sera pas nécessaire. Je me la suis déjà faite. J’ai fait une erreur tout comme toi avec Billy.
-         Nos deux situations n’ont absolument rien de comparable mais je ne suis pas venue pour ça. Abby, j’aimerais que tu reviennes travailler chez Newman Entreprise. Là où es ta place.
-         Est-ce Nikky et Nick sont au courant ?
-         Ce n’est pas eux de décider mais à moi. Je suis le PDG de Newman Entreprise. Et maman est d’accord avec moi.
-         Et Nick ?
-         Nick n’a pas son mot à dire. Il ne travaille pas pour Newman Entreprise. Lui et Sharon sont trop occupés avec leur boite de nuit.
-         Je ne sais pas, Victoria. Jack m’a donné un congé sans solde mais il ne m’a pas pour autant renvoyé.
-         Tu es une Newman, Abby. Ta place est chez Newman Entreprise. Non chez Jabot.
-         Il n’y a pas si longtemps tu m’avais tourné le dos quand je me suis mariée avec Carmine et maintenant tu voudrais que je revienne travailler dans ton entreprise ?
-         Dans l’entreprise familiale. C’est que papa voudrait.
-         Victor m’a renié le jour où j’ai pris le parti d’Oncle Jack et mon père s’appelait Brad Carlton. Non Victor Newman. Si tu t’attends à avoir des informations confidentielles sur Jabot grâce à moi, tu t’es trompée de personne.
Furieuse qu’Abby ait découvert ses intentions, Victoria s’en alla. Apres son départ Abby se laissa tomber sur le sofa quand elle commença à sentir des picotements dans son ventre. Elle ne tenu pas compte pensant que son cycle allait enfin arriver. En voulant chercher quelque chose dans le tiroir de la petite table placée près du sofa, elle tomba sur une photo d’elle et Carmine lorsque un jour ils s’amusèrent à aller au photomaton. Ils semblaient alors si heureux à jouer comme des enfants. Elle ne put retenir ses larmes.
« Pourquoi m’as-tu fais ça, Carmine ? Pourquoi nous as-tu fais ça ? »
 
 
 
En préparant ses œufs brouillés le lendemain matin alors qu’elle avait une faim de loup, Abby se sentit nauséeuse. L’odeur des œufs même des œufs lui était insupportable. Elle courut aux toilettes pour vomir.
« Non. » se dit-elle. « Ce ne peut pas être ça, non. C’est impossible ! non ! »
« Ça ne peut pas être ça : nous avons pris toutes nos précautions. »
Abby sortit acheter un test de grossesse et passa le test. 3 minutes plus tard les deux barres colorées indiquaient sans l’ombre d’un doute une grossesse.  
Abby était abasourdie : elle ne savait quoi penser. Avoir un bébé. Oui, Carmine et elle, en parlaient mais c’était juste un projet lointain. Et là, Carmine était parti. Elle n’avait aucune nouvelle de lui et ne s’attendait pas à en avoir.
« Reprends-toi, Abby, ce test n’est pas fiable. Il doit y avoir une erreur. Il y a forcément une erreur ! Il lui fallait en avoir le cœur net. Une simple prise de sang confirmera le fait qu’elle n’est pas enceinte !
 
 
En réalité il en fut exactement le contraire du résultat escompté. La prise de sang confirma les résultats du test de grossesse. Abby fut prise de panique.  Un tas de pensée se bousculèrent dans sa tête. Un bébé ? Pourquoi maintenant alors qu’elle venait de se séparer. Devait elle mener à terme cette grossesse ? Colleen et Angelina semblaient s’épanouir dans leur rôle de mère tout en poursuivant leur carrière. Mais toutes deux avaient fait un mariage heureux. Ce qui était loin d’être son cas. Carmine reviendrait il en apprenant qu’il allait être père ? La tête lui tourna. Elle sentit qu’elle devait sortir prendre l’air si elle ne voulait pas devenir folle.
A son retour elle en vint à la décision que même si son corps lui appartenait, ce qu’il y’avait à l’intérieur, quoique ça puisse être, n’était pas uniquement le sien mais également celui de Carmine. Il avait le droit de savoir qu’elle était enceinte.
 
Int. – appartement d’Abby- Genoa City
Anxieuse, Abby sortit son téléphone cellulaire de son sac et composa le numéro. Chez Carmine : le téléphone sonne.
 
Int. – appartement de Carmine- Chicago
Carmine
Allo !
 
Intercut – Appartement d’Abby/Appartement de Carmine
 
Abby
Carmine, c’est moi. Serait-il possible de nous voir et nous parler ?
 
 
 
Carmine
 
Pourquoi faire ? dit-il en soupirant. Je t’ai déjà dit que tout était fini.
 
Abby
J’en ai conscience mais il faut absolument que je te parle. C’est très important.
 
Carmine
Très bien, si c’est vraiment si important peut tu venir jusqu’à Chicago ?
 
Abby
 
Tu es libre cette après-midi ?
 
Carmine dans un soupir
Je t’envoie l’adresse par SMS.
 
 
***
 
La caméra fit un gros plan sur le lit qui jusqu’ici resta en arrière-plan. Une femme d’entre deux âge se trouvait sous les draps.
-         Qui étais-ce ?
-         Mon ex.
-         Laquelle ? La chanteuse ou l’autre ?
-         Abby : mon ex-femme.
-         La millionnaire ? Que voulait-elle ?
-         Elle veut me voir. Elle dit que c’est important.
-         Que lui as-tu dit ?
-         Je lui ai dit « oui. » Que voulais-tu que je dise d’autre ?
-         Elle va venir ici ?
-         Je n’avais pas le choix.
-         Pauvre roudoudou. Viens voir maman elle va te consoler.
Le visage de Carmine s’étira en un sourire avant de se faufiler dans les draps retrouver la femme.

 
 
Abby se présenta comme convenu à l’adresse indiquée. L’appartement était un simple meublé sans charme ni élégance et surtout sans âme.
Les deux ex conjoints étaient assez mal à l’aise en se retrouvant face à face. Ce fut Carmine qui en premier brisa la glace.
-         Abby ! Tu as l’ai radieuse comme toujours.
-         Merci.
-         Je peux t’offrir quelque chose ? Un café ? un thé ?
-         Rien de tout ça je te remercie.
-         Très bien. Abby, je ne voudrais pas paraitre grossier ni impoli mais je dois reprendre mon travail dans environ deux heures. Ton coup de téléphone m’a intrigué je dois l’avouer. Je pensais avoir été clair quand nous nous sommes quittés.
-         Tu veux dire « quand tu m’as quitté » mais ne jouons pas sur les mots n’est-ce pas ?
-         Je suis navré, Abby, mais la vie que tu mènes n’est pas faite pour moi. Ton monde, les gens que tu fréquente : ce n’est pas pour moi.
-         Mon monde, ton monde…tout ceci est parfaitement ridicule. Ce n’est pas parce que j’ai de l’argent que je suis si différente de toi. Et il semblerait que la nature soit d’accord avec moi sinon je ne serais pas ici devant toi aujourd’hui.
-         Que veut-tu dire ?
-         Je suis enceinte.
-         Quoi ?
-         Je suis enceinte.
Carmine resta un moment sous le choc.
-         Tu es en…enceinte ! finit-il par sortir.
-         Ce fut une surprise pour moi aussi. Je refusais d’y croire pourtant c’est le cas : je suis enceinte et tu es le père de ce bébé.
-         Comment est-ce possible ? tu m’avais dit que tu prenais la pilule.
-         C’est le cas.
-         Alors comment est-ce possible ? hurla t’il.
-         J’ai dû l’oublier un soir ou alors je fais partie des quelques pourcentage des femmes qui tombe enceinte malgré la pilule.
-         Non, non, non : ce n’est pas possible ! ce n’est pas possible tu n’es pas enceinte, tu mens pour que je revienne !
-         J’ai les résultats du test si tu veux.
-         C’est un gag c’est ça ? Oui c’est ça : il y a des caméras cachées quelque part pour voir ma réaction.
-         Mais enfin de quoi tu parles ? Je viens de te dire que j’étais enceinte et tout ce que tu trouves à me dire c’est que c’est un gag !
-         Tu es sérieuse ? Tu es enceinte ? Tu es vraiment enceinte ?
-         Hallelujah ! Tu as enfin compris !
-         Qui me prouve que je suis bien le père de ton gosse ? dit Carmine sur la défensive.
Clac ! une gifle atterrit sur la joue de Carmine qui ne s’y attendait pas et mit la main sur sa joue.
-         Qu’est ce qui te prends de me gifler ? Tu es devenue folle ?
-         Comment ose-tu me demander si tu es le père ? Qui voudrait tu que ce soit d’autre ? Le Président des Etats-Unis d’Amérique, peut-être ?
-         Enfin bon sang, Abby ! que veut-tu que je te dise ? Que veut-tu que je fasse ? Tu vois où j’habites ! Tu me vois avec un gosse ? Ce genre de truc est bon quand on habite une belle maison comme ta sœur Colleen ou encore ton pote Kevin. Mais moi ? Nous étions d’accord pour ne pas d’enfant !
-         Je n’ai pas fait exprès, Carmine ! Je m’y attendais absolument pas ! Je suis complètement déboussolée depuis que je l’ai appris. Je ne sais pas encore ce que je vais faire. Plusieurs options s’offrent à moi : la première aurait été d’élever cet enfant avec toi.
-         N’y compte pas. Je ne suis pas fait pour être père. J’ai une vie ici : un boulot, une copine.
-         Une copine ? Tu n’as pas perdu de temps.
-         Elle m’accepte tel que je suis. Elle ne cherche pas à faire de moi « un homme meilleur. » exactement comme l’était Angelina autrefois.
 
 
Abby repartit pour Genoa City la mort dans l’âme. Déboussolée elle ne savait plus où elle en était. Devrait elle élever cet enfant toute seule ? Le faire adopter ? Se sentait-elle capable de mener à bien cette grossesse ? Le souhaitait-elle ? Sans qu’elle s’en rendit compte elle était parvenue devant la maison d’Angelina et Kevin. Elle gara sa voiture de l’autre coté de la rue et sortit. Elle entendit les rires d’Angelina et Kevin et Graham.
Cette nuit-là Abby ne réussit pas à trouver le sommeil. Son dernier espoir de vie avec Carmine s’était évanoui. Lorsque finalement elle réussit à s’endormir peu avant l’aube, elle entendit des pleurs de bébé, des cris d’enfant. Elle se vit prendre le bébé dans les bras et lui donner le biberon or les pleurs continuaient de plus belle. Elle vit sa mère ; sa sœur Victoria : le visage totalement déformé se moquant d’elle. Elle se réveilla en sursaut : le visage en sueur. Quel genre de mère serait-elle pour ce bébé ? Elle n’avait pas réussi à garder son père auprès d’elle ; elle avait perdu son travail chez Jabot Cosmetic. Sa décision était prise. Elle ne mènerait pas cette grossesse à son terme. Demain matin elle prendrait rendez-vous pour une interruption volontaire de grossesse. Une fois sa décision prise elle poussa un soupir de soulagement et se rendormit.
 
 
Deux jours plus tard Abby subissait une IVG. Elle avait préféré y aller seule sans en parler à personne afin d’éviter que l’on ne tente de la dissuader ou au contraire : de la plaindre. Quinze minutes plus tard tout était fini. Abby rentra chez elle : un nœud à la gorge. Bien sur elle avait choisi de ne pas mener cette grossesse à terme, mais malgré tout elle ne pouvait s’empêcher de se sentir vidée. Les larmes lui montèrent aux yeux. Pourtant elle ne pouvait supporter cela toute seule toute sa vie. Tôt ou tard elle devrait en parler à quelqu’un. Elle prit ses clefs de voiture et roula en direction de la maison familiale des Abbott. Elle trouva sa mère seule dans le salon face à son ordinateur.
-         Je viens de voir Oncle Jack partir en trombe avec sa voiture. Quelque chose ne va pas ?
-         Nous ne sommes pas d’accord sur un projet. Il est persuadé avoir raison alors qu’il a tort.
-         Je vois.
-         Où étais-tu passé cela fait deux jours que j’essaye de te joindre : en vain. Ni Colleen, Cassie ni même Devon ou Angelina ne t’on vu.
-         J’avais éteint mon téléphone. Je voulais être sûre de faire le bon choix sans avoir à le regretter plus tard.
-         Le bon choix à propos de quoi ?
-         Ma vie.
-         Ma chérie, je sais que tu espère toujours qu’un jour Carmine reviendra mais je te le redis et redirai toujours : Carmine n’est pas un homme bien. Il ne mérite pas ton amour. Si ton père était encore parmi nous il lui aurait fait mordre la poussière. Il est heureux que Christine ait établi un contrat de mariage stipulant qu’il renoncerait à tout en cas de divorce. Il y a beaucoup de garçon bien avec lesquels tu pourrais sortir. Pourquoi pas Chance ou Ronan Malloy ? dit Ashley d’un ton enjoué.
-         Chance est amoureux de Chloe et je connais à peine Ronan. De toute façon je ne suis pas encore prête pour une nouvelle aventure amoureuse. Maman, j’ai quelque chose d’important à t’annoncer. Tu risque de ne pas me comprendre mais je ne pouvais pas faire autrement.
-         Je t’écoute, chérie, de quoi s’agit-il ?
-         Cela n’a pas du t’échappé, je n’étais pas moi-même ces derniers temps. J’ai fait pas mal d’erreur chez Jabot et je m’en suis pris à beaucoup de gens.
-         Ma chérie, vivre un divorce ce n’est jamais facile.
-         En effet. Mais ce n’était pas la raison de mon humeur exécrable où du moins pas la seule. Il s’est passé quelque chose. Les sauts d’humeur se sont accompagnés d’autres symptômes : dont un retard de règle.
-         Oh mon Dieu, Abby, tu es enceinte ?
Abby fixa sa mère dans ses prunelles.    
-         J’ai passé un test de grossesse qui s’est avéré positif. Je ne voulais pas y croire alors j’ai fait une prise de sang : positive également.
-         Alors c’est ça : tu es bien enceinte. Ma chérie, mais c’est magnifique ! Bien sur les circonstances ne sont pas idéales : être mère célibataire ce n’est pas simple, mais je serai là pour t’aider. Toute la famille sera là pour t’aider.
-         Ce ne sera pas nécessaire.
-         Bien sûr que si.
-         Je me suis fait avorter.
Abby regarda sa mère.
-         Je ne suis pas sûr d’avoir bien entendu : tu t’es faite avortée ?
-         Oui.
Le visage d’Ashley se décomposa.
-         Mon Dieu, Abby, pourquoi ?
-         Je ne pouvais pas garder cette grossesse, maman : j’étais pas prête.
-         Tu n’aurais pas dû. Non, tu n’aurais pas dû te sacrifier pour elle. Chérie, elle ne va pas mourir : elle ment !
-         Sacrifice ? Mort ? Maman, de quoi tu parles ? Je n’ai pas fait de sacrifice : c’est ma décision !
-         Elle a su que tu étais enceinte et alors elle t’a fait croire qu’elle allait mourir pour avoir Victor pour elle seule. Mais faux : elle ne va pas mourir. Nikky va vivre mais pas ton enfant !
-         Nikky ? Maman, de quoi tu parles ? Je n’ai fait aucun sacrifice, je t’assure. J’ai bien réfléchi avant de prendre ma décision, maman : j’étais pas prête ! Je ne voulais pas de cet enfant. Je ne sais pas de quel sacrifice tu parles ni ce que Nikky vient faire dans cette histoire.
-         Ashley, tu veux bien aller à la bibliothèque voir si je n’ai pas oublié là-bas la nouvelle formule de la crème à raser, dit Jack qui de retour à la maison entendit en partie la conversation entre sa sœur et sa nièce.
Une fois Ashley hors de la pièce, Jack toisa sa nièce : les yeux larmoyants. Abby le regarda. Les larmes aux yeux également.
-         Tu as entendu ?
-         Oui, prononça-t-il d’une voix blanche.
-         Pourquoi maman parle t’elle d’un sacrifice ? Quel est le rapport avec Nikky et sa prétendue maladie ?
-         Il y a des années de cela, bien avant ta naissance, ta mère s’est fait avorter elle aussi. Elle était amoureuse de Victor qui était en instance de divorce avec Nikky. Or cette dernière contracta une grave maladie. Elle allait mourir. Victor se remit avec elle sans savoir qu’Ashley était enceinte. Elle prit alors la pire des décision et subit un avortement afin de laisser Victor prendre soin de Nikky le temps qu’il lui restait à vivre. Nikky survécut mais ta mère sombra dans une très grave dépression et mit des mois et des mois avant de se reconstruire grâce à l’aide du Dr Lassiter.
-         Son premier mari.
-         Oui.
-         Je n’étais pas au courant.
-         Je sais mais en apprenant que toi sa fille et celle de Victor a subi la même chose qu’elle…cela a dû raviver en elle de terribles souvenirs.
-         Mais, Jack, ce n’est pas la même histoire. Je n’ai fait aucun sacrifice. Je n’étais pas prête à avoir un enfant. J’ai longuement hésité avant de me décider et j’ai choisi la meilleure option pour moi mais aussi pour cet enfant à qui j’aurais été incapable de donner de l’amour.
 
Dans les jours qui suivirent la famille Abbott au grand complet était au courant de l’avortement d’Abby. Sa sœur Colleen lui fit d’un grand réconfort. Quant à Ashley elle suivait derechef une thérapie qui semblait lui réussir. Le moment était venu pour elle d’apprendre la nouvelle à ses amies : Cassie et Angelina avec lesquelles elle avait pris ses distances. Elle estimait leur de son devoir de leur avouer la situation et ainsi pouvoir espérer leur pardon tant elle avait été odieuse. Ce jour là elle leur donna rendez-vous chez Society. Assise à une table, après que le serveur leur apporta leurs commandes. Ce fut Angelina qui rompit la glace en premier.
– Ok, Abby, tu nous a demandé de venir alors nous voilà, mais s’il te plait dépêche-toi de nous dire ce que tu as nous dire. J’ai très peu de temps devant moi. Je dois passer au studio d’enregistrement avant de rentrer chez moi m’occuper de Cillia qui fait ses premières dents.
-         Et quant à moi, je dois passer voir Esteban.
Le regard d’Abby passa de l’une à l’autre de ses amies. Ses lèvres s’étirèrent en un léger sourire.
-         Vous êtes fâchées contre moi : je comprends. Je le saurais aussi à votre place. Mais peut-être me pardonnerez-vous quand vous connaitrez les raisons de ma mauvaise humeur.
-         Acariâtre tu veux dire.
-         Ok, si tu veux.
-         Viens au fait, Abby. Comme je l’ai dit j’ai très peu de temps devant moi. Kevin a un rendez-vous pour un emploi et je dois prendre le relais au chevet de Priscillia. La pauvre n’a quasiment pas dormi de la nuit.
-         Tu aimes être mère, n’est-ce pas, Angelina ?
-         Quoi ? fit Angelina prise de cours par la question. Bien sur que j’aime ça quelle question !
-         Et si cela n’avait pas fonctionné avec Kevin, si vous ne vous étiez jamais retrouvé, aurais-tu également être mère ?
-         Je, heu…
-         Tu ne sais pas quoi répondre n’est-ce pas ?
-         Quand je pensais qu’entre Kevin et moi il n’y avait pas d’espoir, je n’ai jamais envisagé la maternité ni quoique ce soit d’autre d’ailleurs.
-         Et toi, Cassie ? Esteban et toi envisagez-vous votre avenir avec des enfants ?
-         Esteban et moi ne sommes que des amis rien de plus.
-         Alors tu comprendras ce que je m’apprête à vous apprendre. Ma séparation avec Carmine fut brutale et inattendue. Je l’aimais et j’étais persuadée qu’entre nous ce serait pour la vie. Mais il ne m’aimait pas comme je l’aimais et il m’a quitté. Il disait t’aimer, Angelina mais je ne suis même pas sur qu’il connaisse l’essence même de ce mot. Quelques semaines après son départ j’ai commencé à me sentir bizarre. Ma mauvaise humeur pour commencer. J’avais des maux de tête, mal au ventre… et un retard de règle.
Angelina porta ses mains à sa bouche.
-         Oh mon Dieu, Abby : tu es enceinte ?
-         Oui, ou du moins je l’ai été : un bref moment.
-         Tu veux dire que tu as fait une fausse couche ? demanda Cassie.
-         Non. Je me suis fait avorter.
Après avoir lancé la phrase son regard passa de l’une à l’autre de ses amies. Un silence d’église s’abattu soudain.
-         J’ai découvert que j’étais enceinte peu de temps après le départ de Carmine. Si je ne me trompe ce fut le jour où nous nous sommes brouillées, Angelina. Je n’allais pas bien depuis quelques temps en plus de ma mauvaise humeur, je me sentais nauséeuse, j’avais mal à la tête. Je voyais mes seins plus des douleurs abdominales. Enfin mes règles ne venaient pas. Moi qui ai toujours été réglé comme une horloge. Alors je pris peur et acheté un test de grossesse qui s’est révélé positif. Je ne voulais toujours pas croire alors j’ai fait une analyse de sang qui n’a fait que confirmer ce que je redoutais le plus. J’étais enceinte. J’étais enceinte d’un homme qui ne voulait pas de moi et de plus était parti. Qu’allais-je bien pouvoir faire ? Avec Carmine nous avions parlé une fois ou deux d’avoir un jour des enfants mais c’étaient juste des paroles en l’air : rien de très réel. Nous faisions très attention. Il a fallu d’une nuit : une malheureuse et stupide nuit où pris par le feu de l’action, nous oubliâmes le préservatif. Mais je prenais la pilule alors les risques étaient réduits. Du moins c’est que je pensais.
-         Et tu as gardé cela pour toi sans en parler à personne : pas même à Colleen ?
-         Colleen est au courant. Maintenant.
-         Est-ce Carmine est au courant ? demanda Angelina.
-         Oui. Je le lui ai dit. Naïvement j’avais espéré que ce bébé le ramènerait auprès de moi et du bébé. Je me suis dit que peut-être nous deviendrions comme Colleen et Alex ou Kevin et toi. Tout semble si facile à vous voir. Le jour où j’ai appris formellement que j’étais enceinte j’ai roulé jusqu’à chez toi et je vous ai observé toi et Kevin avec vos enfants. Vous nagiez dans le bonheur pendant que moi je me posais plein de question sur mon avenir, ma vie. Qu’allai-je devenir ? Cette chose qui était en moi n’était encore qu’un caillou de sang. Pourtant s’il était là c’est bien parce que Carmine et moi avions été ensemble. Imprudents, certes, mais ensemble. Je devais lui dire. Mais rien ne s’est passé comme je l’aurais voulu. Carmine a tourné la page à notre histoire et ne sentait pas plus prêt à être père que moi à être mère. De retour à Genoa City je fixai un rendez-vous pour un avortement.
-         Tu n’as jamais pensé à faire adopter ton enfant ? demanda Cassie.
-         Je ne me sentais pas apte à mener à terme cette grossesse.
 
 
Hillary Curtis qui déjeunait avec Mattie quelque tables plus loin sans que personne ne fit attention à elle, entendit toute la conversation. Elle eut le sourire maléfique. Sournois. Machiavélique.
-         Qu’est ce qui te fais sourire ? Notre entreprise ne fonctionne pas comme elle le devrait. Tu devrais être avec grand-père or tu es encore enchainée à Devon et tu trouve le moyen de sourire !
Mattie était totalement consternée.  
-         Tu n’as pas entendu la conversation d’Abby avec ces deux idiotes.
-         Elle s’est fait avorter et alors. Qu’est cela peut bien faire ! Des tas de femmes se font avorter tous les jours partout dans le monde. La terre ne s’arrête pas de tourner pour autant.
-         Mais ici il s’agit de l’héritière Newman !
-         Où veux-tu en venir ?
-         Elle ne le sait pas encore mais elle vient de me donner la clé pour enfin mettre à exécution notre projet.
-         Comment-ça ?
-         Laisse faire l’experte. Tu comprendras plus tard, dit-elle dans un sourire.
Hillary prit son téléphone cellulaire et sous un pseudo publia sur une page anti-avortement
« Honteuse par sa grossesse non désirée, l'héritière Newman décide d'y mettre un terme !»
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