Angelina & Kevin love for ever
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Forum de fan fiction consacré à la love story d'Angelina Veneziano & Kevin Fisher des feux de l'amour
 
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 Quand les femmes s'en mêle

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AuteurMessage
Angelina Fisher
Spectateur à un concert d'Angelina
Angelina Fisher


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Localisation : Paris

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Vos couples preferés dans le soap: Kevin & Angelina. Nick & Sharon. Christine et Michael. Victoria & Billy. Victoria & Ryan.
Si vous etiez un personnage des fda quel serait il : Michael Baldwin ou Christine Blair

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MessageSujet: Quand les femmes s'en mêle    Quand les femmes s'en mêle  EmptyMer 17 Juil - 22:15

-         Mon père…
Angelina se sentit défaillir sur le sofa derrière elle.
-         Je suis désolé, mon amour, j’aurais du tout te raconter beaucoup plus tôt.
-         Mon père est toujours…vivant ?
-         Oui.
Retrouvant peu à peu ses esprits, elle se reprit.
-         Mais enfin que fiche-t-il dans le Vermont, il a toujours détesté la campagne et pourquoi se faire passer pour mort ? Ça n’a pas de sens !
-         Le FBI ne lui en a pas laissé le choix.
-         Le FBI ?
-         Ton père est placé sous la protection des témoins. Il vit là-bas sous une fausse identité fabriquée de toute pièce par le FBI et il est chargé d’entretien de l’université.
-         La protection des témoins ? Je ne comprends rien. Pourquoi mon père aurait-il besoin de la protection du FBI alors qu’il a replongé de la pire des façons en voulant assassiner Victor Newman !
-         Il n’avait pas le choix.
-         Pas le choix ? Comment ça pas le choix ?
Kevin prit une profonde inspiration afin d’expliquer à Angelina les motivations d’Angelo. Cela dit plus il avançait dans ses explications, plus Angelina sentait la colère la gagner.
-         Des dettes de jeux ? Mon père a voulu tuer un homme pour régler une dette de jeu ? C’est cela que tu es en train de me dire ? dit-elle en hochant le ton.
-         Non ! Bien sûr que non ! Ton père ne voulait pas tuer Victor, ni qui que ce soit d’ailleurs, mais cet homme, ce mafieux, ne lui avait guère laissé d’autre possibilité. Soit il tuait Victor, soit ce type te tuait ! Angelo ne pouvait rien faire d’autre qu’obéir. Il a agi ainsi pour te protéger.
-         Me protéger ?
-         Oui.

-         S’il tenait tant à me protéger, il n’aurait jamais replongé en allant jouer plus d’argent qu’il n’en avait. Mais enfin où avait-il la tête ? Il devait bien se douter que si un illustre inconnu lui règle ses dettes de jeu que ce n’est certainement pas pour rien. Les bons samaritains ne trainent pas dans les casinos !  
Kevin sourit. Son sourire eut pour effet d’apaiser la colère d’Angelina.
-         Qu’est-ce il y’a ? Pourquoi souris-tu bêtement ? demanda t’elle sur un ton mi-figue-mi-raisin.
-         Parce que c’est exactement ce que je lui ai dit, dit-il en regardant amoureusement sa femme avant de redevenir sérieux.
-          Chérie, ton père a commis une erreur de n’avoir pas su stopper pendant qu’il était encore temps. Il s’est laissé emporter par la passion du jeu et a commis l’erreur de risquer tout ce qu’il avait. C’est stupide, je te l’accorde, mais cela ne fait pas de lui un criminel.
-         Mais commettre un meurtre oui !
-         Il ne voulait pas tuer Victor mais ces monstres menaçaient de s’en prendre à toi s’il ne le faisait pas. Il devait te protéger à tout prix. Et pour tout te dire à sa place j’aurais agi exactement comme lui. Si quelqu’un vous menaçait, toi ou Graham, je ne reculerais devant rien pour vous protéger.
-         Sauf qu’à la différence de papa, tu ne serais pas assez stupide pour aller risquer tout ce que tu as dans un casino.
-         Peut-être.
Kevin s’avança lentement vers elle, l’attrapa par la taille, l’attira vers lui et plaqua ses lèvres sur les siennes.
-         Je suppose qu’étant sous la protection des témoins je ne pourrais jamais le revoir ?
Kevin acquiesça d’un hochement de tête.
-         C’est plus prudent. Si ces hommes découvraient qu’Angelo est toujours en vie, ils pourraient vouloir finir leur travail et même s’en prendre à toi, et cela, ma chérie, jamais je ne les laisserais. Je ne laisserai personne te faire du mal. Toi et Graham êtes toute ma vie.
Il l’embrassa derechef.
-         Il y’a quelque chose que je ne comprends pas, dit-elle après avoir échangé un long baiser langoureux avec son mari. Pourquoi ces hommes ont en t’ils après Victor Newman ?
-         Je l’ignore. Angelo ne sait rien non plus à ce sujet. Une question de casino je crois.
-         Casino ?
-         Oui, Victor veut je crois ouvrir un casino à Genoa City.
-         Je croyais que les jeux d’argents étaient interdits dans le Wisconsin ?
-         Ils le sont mais Victor était prêt à graisser quelques pattes de politiciens corrompus pour faire changer la législation.
-         OK. Il y’a un autre point que je ne m’explique pas : Victor est bien vivant, en revanche mon père est mort ou du moins supposé l’être, pourquoi ces gens ont-ils voulu le tuer ? Qu’est-ce sa mort pourrait bien leur rapporter ?
-         Je l’ignore, chérie. Tout ce que je sais c’est ce que ton père m’a raconté. Il a joué plus que de raison et à tout perdu quand un homme lui a réglé sa dette. Lorsqu’il a voulu le remercier, l’homme avait disparu et ce n’est que plusieurs mois plus tard, alors qu’il l’avait totalement oublié que cet individu a repris contact avec lui et l’a conduit à bord d’une voiture blindée, les yeux bandés afin qu’il ne voie pas la route, probablement, auprès de son patron, qui toujours selon Angelo, avait un accent n’appartenant à aucun des états des États-Unis.
-         Mais ces hommes parlaient anglais ?
-         Oui, ils parlent tous anglais.
-         Pourquoi Victor Newman est-il toujours vivant ? Non que j’aimerais qu’il soit effectivement mort, dit-elle comme pour rassurer Kevin qui sourit.
-         D’après ce qu’Angelo m’a dit, il aurait tendu un piège à Victor en se faisant passer pour un homme d’affaire et en lui donnant rendez-vous dans la ruelle près de chez Jimmy. Il n’avait pas envie d’actionner sur la gâchette mais il voulait te protéger. Sa main tremblait. Malgré tout il allait actionner sur la gâchette…quand soudain il eut la sensation que quelque chose le pénétrer dans le dos puis senti quelque chose de chaud couler tout au long de son corps. Quand il se réveilla plusieurs semaines plus tard, il était sur un lit d’hôpital, un policier en civil était en fraction jour et nuit devant sa porte. Paul et Ronan arrivèrent peu après et c’est là qu’ils établirent le marché.     
-         Mais comment Papa pourrait-il témoigner puisqu’il n’a jamais vu le patron ?
-         Je ne sais pas, on se basant sur sa voix, je suppose. Je ne connais pas tous les détails. Quand j’ai démissionné ni Paul ni Ronan n’avaient aucune idée de qui était l’homme en question.
-         Est-ce mon père sait que nous avons un enfant ? dit Angelina d’une voix impassible.
-         Oui il sait. Je le lui ai dit.
-         Quelle ironie du sort, n’est-ce pas ? Le jour où tu découvres que mon père est en vie fut celui où j’ai perdu notre fille.
Elle baissa les yeux s’assombrirent et commencèrent à se remplir de larmes. Kevin la serra dans ses bras.
-         Elle me manque, Kevin, elle me manque tellement, dit-elle en le regardant, son regard noyé de larmes. Pourquoi ai-je manger ce fichu gâteau ? Si je ne l’avais pas fait je n’aurais pas eu d’indigestion et je n’aurais pas perdu notre fille.
-         Je t’interdis de te culpabiliser ! Comment aurais-tu pu savoir qu’un stupide gâteau allait provoquer tout ça ?
 
De son côté Hillary ayant obtenu satisfaction de Colin quant à son plan, s’apprêtait à céder au chantage de Jimmy, non sans avoir au préalable établi un contrat stipulant que ce serait leur unique nuit ensemble et qu’il remettrait tout document en sa possession pouvant inculper Colin.
-         Qu’est ce truc ? dit Jimmy feignant l’ignorance.
-         Un contrat.
-         Je vois bien que c’est un contrat mais pourquoi faire ?
-         Un contrat stipulant que ce sera notre seule et unique nuit et tu devras me remettre tout document en ta possession pouvant inculper Colin sur n’importe quelle affaire que ce soit ici ou en Australie ou n’importe où dans le monde.
-         Tu n’as pas confiance en moi ?
Elle grimaça.
-         Signe ce document !
-         Et si je refuse ?
-         Tu n’as pas le choix. Sois-tu signes, soit je t’abats illico.
-         Au risque de perdre ton cher Colin ? dit-il d’une voix sarcastique. Tu as raison sur un point : j’ai plein de document montrant la participation de Colin dans grand nombre de crime. Dans certains états américains il encourait la peine de mort, dans d’autre la prison à perpétuité, sans compter tout ce qu’il a fait en Australie à commencer par l’assassinat de sa propre fille Samantha !  Toutes ces preuves sont en lieu sûr, tu peux m’abattre si cela te chante, mettre la maison sans dessus en dessous, tu ne trouveras absolument rien ici.
-         Tu bluffe ! Tu n’es qu’un minable homme de main, ou pourrais-tu bien avoir planqué tout ça ?  
-         Que dirais tu si j’allais trouver ton cher mari et lui dire tout ce que je sais sur toi, ma belle ? Comment crois-tu qu’il réagirait en sachant que sa femme est une criminelle qui de plus mène une double vie en le trompant sous son nez. Tous tes jolis petits plans à toi et Colin pour avoir la belle vie tomberait à l’eau, dit-il d’une voix sarcastique.
-         Qu’aurais-tu à y gagner ? Si Colin et moi nous tombons, tu tombes aussi.
-         Sauf si je passe un accord avec la police. Couche avec moi et tu as ma parole que personne ne sera rien. Colin et toi pourrait continuer votre œuvre et moi j’aurai ce que je t’ai toujours voulu : toi ! De toute façon il parait que je suis plutôt un bon coup au lit.
 
Pour la première fois de sa vie, Hillary se sentit désarmée. Elle ignorait si Jimmy disait vrai ou s’il bluffait. Cependant elle ne pouvait pas se permettre de courir le risque qu’il aille tout dire à Devon. Pas maintenant. C’était bien trop tôt. De plus il lui fallait d’abord s’occuper du reste, de que Colin et elle avaient mis au point. Colin, dont elle était éperdument amoureuse et avec qui elle voulait passer le reste de sa vie. Il lui fallait donc céder et coucher avec ce type qui la répugnait peut-être plus encore que Devon car avec ce dernier au moins elle trouvait la satisfaction de jouir de sa naïveté en pensant qu’elle l’aimait, mais avec Jimmy… il en était tout autrement.
Jimmy : sa peau blanche cireuse, ses longs cheveux blancs et ses yeux gris, sensible à la lumière, émit un sourire sadique. Pour la première fois de sa vie il allait enfin avoir ce qu’il avait toujours voulu : Hillary ! Et comme un bonheur ne vient jamais seul, il allait enfin pouvoir se venger de Colin en lui prenant ce qu’à quoi il tenait le plus après l’argent.
-         Ta parole ne me suffit pas. Il me faut tout noir sur blanc signé devant témoin. Apelle ton avocat et j’appelle le nôtre. Une fois que tout sera daté et signé et rangé en lieu sûr alors seulement je coucherais avec toi. Pas avant.
-         Je comprends ce qui fascine tellement Colin chez toi : tu es une redoutable femme d’affaire.
-         Appelle ton avocat et finissons-en !
 
 
Angelina n’avait quasiment pas fermé les yeux de la nuit après les révélations de Kevin. Ainsi donc son père était vivant et placé sous le programme de protection des témoins grâce à l’intervention de Paul Williams. Elle comprenait enfin pourquoi il avait empêché Kevin de poursuivre l’enquête sur le meurtre de son père. Cependant cette histoire était loin d’être terminée. Angelo vivait dans un trou perdu du Vermont sous une fausse identité tandis qu’une organisation criminelle rodait toujours dans la nature et pouvait derechef commettre d’autre crimes.
Bien sûr cela ne la concernait pas, mais…mais il y’avait Kevin. Kevin, son mari, le père de son fils et de cette petite fille qui ne verrait jamais le jour. Kevin, l’amour de sa vie, qu’elle pensait ne jamais revoir après avoir quitté Genoa City. Mais qui pourtant avait accouru pourtant à son chevet dès que la nouvelle de la mort d’Angelo se fit savoir et qui par amour remua ciel et terre pour découvrir l’identité du meurtrier pour finalement démissionner en découvrant qu’il avait été, d’une certaine façon, manipulé. Pourtant, elle le savait, Paul Williams était un homme intègre. Ce n’était pas dans ses habitudes de manipuler les gens. Tout le monde à Genoa City aimait Paul, y compris Kevin. Et c’était là le plus important pour elle : Kevin. Kevin qui des mois durant lutta avec sa conscience avec dans l’idée de lui mentir au sujet de son père mais qui par amour fini par lui révéler ce qu’il savait. Elle le connaissait suffisamment pour savoir combien son travail au poste de police lui manquait. Bien sûr il aidait Fen au Neon Ecarlate quelque fois mais il n’avait plus cette même étincelle dans ses yeux qu’il avait autrefois quand il gérait encore ce café. Pourtant cette étincelle était toujours là, simplement elle n’était plus dans la gestion d’un café mais dans un poste de police où il pouvait se rendre utile à la société qui lui avait tant donné depuis sa guérison. Kevin devait retourner travailler. Il en avait besoin, il le voulait, même s’il ne le savait pas encore, et de plus, elle en était persuadée, on avait besoin de lui là-bas. Ceci dit, Kevin était un homme têtu et orgueilleux et jamais il ne s’abaisserait à demander à Paul de le réembaucher. C’est pourquoi ce serait elle qui le ferait à sa place et ceux dès demain matin. Après avoir pris cette décision, Angelina se senti apaisée, se lova dans les bras de Kevin et s’endormit presque aussitôt.  
 
Le lendemain avant de se rendre au supermarché, Angelina fit un détour par le poste de police non sans avoir au préalable envoyé un SMS à Paul afin de s’assurer qu’il sera là.
-         Merci de me recevoir aussi vite, dit-elle en prenant place sur la chaise qu’il lui désignait.
-         Votre message a aiguisé ma curiosité, je dois l’avouer. De quoi voulez-vous me parler ?
-         Je ne vais pas aller par quatre chemins. Votre temps est précieux et le mien aussi. Je sais tout, dit-elle d’une voix impassible.
-         Tout quoi ?
-         Au sujet de mon père. Kevin m’a tout raconté.
-         Je vois, il n’aurait pas dû, dit-il impassible.
-         Angelo est mon père. Vous ne pensez pas que j’avais le droit de savoir qu’il est toujours en vie ?
-         Non. J’avais prévenu Kevin : personne en dehors de Ronan et moi devions le savoir. Même lui n’aurait jamais dû être au courant.
-         Pourquoi l’avoir envoyé travailler dans cette université si vous ne vouliez qu’il sache ?
-         Je n’ai aucun moyen de savoir où le FBI place les personnes faisant partie de ce programme.
-         Vous, peut-être mais Ronan ?
-         Il n’y a pas accès non plus. Quand il doit parler à un témoin il doit passer par sa hiérarchie.
-         Je vois. De toute façon on ne peut plus rien changé à ce qui s’est passé.
-         Qu’allez-vous faire maintenant ? Comptez-vous aller voir votre père pour lui dire que vous savez ?
-         Je n’en ai pas l’intention.
-         Je vous demande pardon ? dit il stupéfait.
Angelina sourit.
-         Je ne vais pas mettre la vie de mon père en péril ni celle de ma famille.
-         En ce cas qu’attendez-vous de moi ?
-         Que vous réengagiez Kevin.
-         Je ne l’ai pas renvoyé, c’est lui qui a démissionné.
-         Parce qu’il s’est senti trahi et il a réagi au quart de tour. Kevin est un professionnel, il aime aller jusqu’au bout de ce qu’il entreprend. Or vous l’aviez mis sur cette affaire avant de savoir que mon père était impliqué dans la tentative d’assassinat de Victor Newman, et soyez franc, vous n’auriez probablement pas le moindre élément où chercher si Kevin n’était pas remonté jusqu’à mon père.
-         Oui et dès qu’il a su que votre père était impliqué, le pensant mort, il nous a laissé tomber Ronan et moi ainsi que toute l’enquête pour sauter dans le premier avion pour vous revoir.
-         Kevin est quelqu’un de bien. Vous l’ignorez peut-être mais nous avions été mariés autrefois. Ce mariage fut annulé malgré tout nous étions restés amis.
-         Je suis au courant, Lauren m’en a parlé.
-         Lauren ? Est-elle au courant que…
-         Non ! Bien sûr elle ignore. J’essayais simplement de comprendre pourquoi Kevin était aussi proche de vous et pourquoi cette affaire l’avait autant chamboulé. Au-delà le fait qu’il connaissait comme chacun de nous dans cette ville la victime.
-         Par victime, vous voulez dire Mon père ? Je suis surprise que vous soyez souvenu de lui. Sa venue à Genoa City remonte à de nombreuses années maintenant et ce n’est pas comme si vous étiez les meilleurs amis du monde.
-         Non je veux dire Victor. Victor Newman. Quelqu’un a tout de même voulu le tuer.
-         Et risque encore de recommencer puisque mon père n’a Dieu merci, pas réussi. D’ailleurs avez-vous une idée de qui a tiré sur mon père ?
-         Aucune !
-         C’est bien pourquoi vous avez besoin de Kevin pour vous aider dans votre enquête.
-         Je ne vous contredirais pas.
-         Alors vous savez ce qu’il vous reste à faire. Demandez à Kevin de revenir. Paul, son travail lui manque.
-         Je vous le répète, je n’ai pas poussé Kevin vers la porte de sortie, il a fait de lui-même.
-         Mais parce que vous lui avez retiré une affaire en plaçant sur des enquêtes de voitures volées ! Vous ne pensez pas qu’il mérite mieux ? dit-elle d’une voix accusatrice.
Après une pause elle reprit.
-         Je peux comprendre que vous ne lui ayez rien dit au sujet de mon père pour la sécurité de tous mais vous n’aviez pas le droit de le traiter comme vous l’avez fait, même si vous pensiez agir pour son bien. Dites-moi franchement : est-ce cette enquête est résolue ? Savez-vous qui a voulu tuer Victor Newman et pour quelle raison on a ensuite tiré sur mon père ? Car je suppose que le tireur, ou du moins le commanditaire du meurtre du premier est celui qui a tué, pardon, blessé grièvement, mon père, sont une seule et même personne. N’est-ce pas ?
-         Il y’a des chances.
-         Des chances ? dit-elle en haussant un sourcil.
-         OK, je suppose, oui, cela me parait logique mais pour le moment je n’ai aucune preuve et cette enquête est au point mort. Ronan a été rappelé par sa hiérarchie pour une autre enquête à New-York. J’ai du boulot par-dessus la tête et je manque de personnel.
-         Et surtout d’hackeur de la trempe de Kevin, avouez-le.
-         Je l’admets, dit-il après qu’Angelina l’ait poussé dans ses retranchements.
-         Vous avez besoin de Kevin.
-         Je n’ai jamais dit le contraire seulement il n’est plus là et n’a jamais fait la moindre démarche pour revenir.
-         Et il ne le fera pas. En revanche si vous lui demandiez de revenir en lui présentant des excuses dans ce cas je suis certaine qu’il reviendra.
-         Qu’est-ce qui vous fait dire ça ?
-         Je connais mon mari. Il adorait ce qu’il faisait içi : mettre sa passion au service des gens. Pour la première fois de sa vie, il avait ainsi l’impression de faire quelque chose d’utile pour la société. Allez lui parler, Paul ! Je suis certaine qu’il vous écoutera et acceptera de revenir. Je ne vous le demande pas comme une faveur, je suis consciente que vous ne me devez rien, après tout c’est à peine si nous nous connaissons. Je ne vous le demande pas non plus pour mon père qui s’est mis lui-même dans cette situation, et je ne vous le demande pas non plus pour Kevin mais pour la société. Kevin peut vous aider à résoudre des enquêtes. Je le sais et plus important encore vous le savez. Faites-le pour les citoyens de cette ville.
Paul avait écouté Angelina sans l’interrompre. Sa bouche s’étira en un sourire.  
-         N’avez-vous jamais pensé à devenir avocate ? Si un jour votre métier de chanteuse ne vous plait plus, une carrière d’avocate vous attend.
Angelina sourit.
-         Dois-je comprendre que vous allez lui parler ?
-         Ou puis je le trouver à cette heure-ci ? dit-il en se levant de sa chaise.
 
Kevin fut surpris de trouver Paul au seuil de sa porte.
-         Paul ? Qu’est ce vous faites ici ?
-         Je dois vous parler, Kevin. C’est important.
-         Chéri, écoute ce que Paul est venu te dire, ensuite tu seras libre de prendre une décision.
-         Parce que tu sais ce qu’il a me dire ? dit-il d’une voix manifestant un certain agacement.
-         Oui, dit-elle d’une voix basse.
-         Ok, vous pouvez entrer, dit-il en soupirant.
Dans le salon, Angelina se tenait aux cotés de Kevin. En dépit des apparences elle craignait que l’entêtement de son mari l’empêcherait de prendre la bonne décision. Malgré tout et quelque puisse être sa réponse, elle se tiendrait à ses côtés.
-         OK, Paul, je vous écoute. Qu’avez-vous donc de si important me dire ?
-         Très bien, je ne vais pas y aller par quatre chemins : Kevin, je vous demande de revenir travailler au poste. J’ai besoin de vous, Kevin. Je ne vous ai rien dit au sujet d’Angelo car j’avais bien compris depuis le début de cette affaire que vous étiez proches et cette histoire vous touchez particulièrement. J’étais dans l’obligation de vous cacher le fait que votre beau-père était en vie pour sa sécurité comme pour la vôtre.
-         Ça j’avais bien compris, répondit Kevin en bougonnant. Je ne vous reproche pas de m’avoir caché la vérité à ce sujet, je sais ce qu’est la protection des témoins.  D’ailleurs je l’ai moi-même fait quand je l’ai su j’ai mis énormément de temps avant d’en parler à ma femme car je voulais la protéger.
-         Ok, si vous comprenez pourquoi avoir démissionné en ce cas ?
-         J’aimais travailler au département de police. J’étais heureux d’aider la police à arrêter des criminels. Quand cette affaire a débuté, je savais qu’elle n’était pas comme toutes les autres et qu’il faudrait du temps pour tout hacker. Vous avez vu le temps que j’ai mis pour trouver leur mot de passe, leurs pare feux, anti-virus sont des plus sophistiqués et d’ailleurs n’étaient pas encore sortis sur le marché. Or j’ai fini par trouver.
-         Et quand vous avez fait la relation entre le mot de passe et votre ex-beau-père, vous avez sauté dans le premier avion pour courir au secours de votre ex-femme.
-         Angelina était toute seule en Californie. Angelo était tout pour elle. Vous ne pensiez sincèrement pas que j’allais la laisser ainsi ? J’ignorais tout de ce Cartel et de ses liens avec Angelo. Mais je savais une chose : cela devait être une organisation criminelle des plus dangereuses pour prendre autant de précautions à dissimuler ses crimes. Je devais protéger Angelina.
-         Kevin, je peux comprendre que vous ayez ressenti le besoin de voler au secours de votre ex-femme. Lauren m’a dit que malgré l’annulation de votre mariage vous étiez restés proches. Je ne vous reproche pas d’avoir voulu protéger une jeune femme innocente, mais comprenez-moi, je ne connaissais ni Angelo ni Angelina et quand vous êtes revenus marié à la fille de celui qui était responsable de la tentative de meurtre sur Victor Newman, je devais me montrer prudent et je…
-         Et vous m’avez retiré le dossier en me mettant sur des affaires que n’importe quel débutant aurait pu déjouer.
-         J’ai agi comme j’ai cru devoir faire. J’ai laissé mes sentiments de cotés en agissant comme le chef du département de police et uniquement lui.
-         Bon sang, Paul, il vous aurait suffi de me poser des questions sur Angelina et je vous aurais répondu. Ou même questionner Michael, Lauren ou même Gloria qui l’ont connu par le passé et tous vous aurez répondit la même chose : Angelina n’a rien à voir avec les affaires de son père ! Angelo était l’homme de main de Hoogan, mais Angelina n’a jamais été impliquée. 
-         Je le sais.
-         Vous le savez ? Comment ? dit-il d’une voix hébétée tout en fronçant ses sourcils.
-         Enfin, Kevin, que croyez-vous que j’aie fait ? Vous vous envolez pour aller porter secours à votre ex-femme qui n’est autre que la fille de l’homme soupçonné d’être à l’origine de la tentative de meurtre sur Victor Newman et comme si cela ne suffisait pas vous revenez marié à cette femme. Je me devais de mener une enquête sur elle.
-         Vous m’auriez demandé des informations à son sujet et je vous aurais dit tout ce que je savais, dit Kevin fulminant.
-         Chéri, Paul faisait simplement son travail. On ne peut pas lui en vouloir là-dessus, dit Angelina d’une voix douce tout en mettant une main sur le bras de son mari comme pour l’apaiser. Puis ce tournant vers Paul, elle reprit la parole.
-         Que vous ayez enquêté sur moi : passons. Ce qui l’est moins en revanche, c’est pourquoi avoir relégué Kevin au placard en lui confiant des enquêtes sans intérêt ?
-         Il était bien trop impliqué. Ronan a jugé bon qu’il valût mieux qu’il en soit ainsi. Il craignait que tu ne saches pas comment rester objectif à la vue de la situation.
-         Vous auriez pu me mettre à l’épreuve et je vous aurai prouvé que les craintes de Ronan étaient non fondées. 
-         J’aurais peut-être dû, c’est vrai. J’ai commis une erreur et je m’en excuse. Aujourd’hui je te demande de revenir travailler. Kevin, on a besoin de toi. La société a besoin d’homme comme toi à son service.
Kevin marqua une pause. Ses yeux se tournèrent vers sa femme.
-         Excusez-nous, Paul, j’ai besoin de m’entretenir avec ma femme un moment. Ce ne sera pas long.
Il prit la main d’Angelina et l’entraina vers le patio. Il n’eut pas besoin de poser une question qu’elle sut :
-         Chéri, c’est à toi de décider. Je sais à quel point tu aimes ce que tu faisais au département de police mais si tu n’as plus confiance, si tu estimes que Paul t’a manqué de respect et ne mérite pas une seconde chance, alors n’accepte pas sa proposition. Sache seulement que quelque puisse être ta décision, je te soutiendrai.
Il sourit. Ses mains toujours dans les siennes, il plaqua ses lèvres sur les siennes et l’embrassa.
-         Je t’aime.
-         Je t’aime, moi aussi.
-         J’ai besoin de réfléchir seul un moment.
-         Aucun problème, je vais promener Vig en attendant.
 
Quand Kevin revint dans le salon, Paul était toujours là à l’attendre, regardant les photos sur la cheminée. Il se retourna vers lui en l’entendant arriver et sourit.
-         C’est une bien jolie famille que tu as là. Moi comme tu le sais je n’ai réussi aucun de mes mariages et je n’ai pas eu l’occasion d’élever mes enfants.
Kevin opina du chef. Son visage demeurait impassible.
-         As-tu pris une décision ?
Kevin hocha de la tête quand Angelina rentra de sa promenade avec Vig et Graham. En voyant que Paul était toujours là, elle comprit que Kevin ne lui avait pas encore donné sa décision. Elle se pencha vers son fils en s’accroupissant afin d’être à sa hauteur.
-         Chéri, va t’amuser avec Vig dans le jardin. Je dois rester auprès de Papa.
Le petit disparu avec son chien dans le jardin.
-         Alors, Kevin, quelle est ta décision ? Tu reviens travailler au poste de police ?
Kevin ne répondit pas immédiatement, puis quand il prit la parole dit :
-         J’ai bien réfléchi, j’ai tourné et retourné cent fois le problème dans ma tête pour en arriver aux mêmes conclusions. Je suis d’accord pour revenir sous quelques conditions toutefois.
Le sourire de Paul présent quelques secondes auparavant s’estompa et fit une moue.
-         Quelles sont-elles ?
-         Pour commencer j’aimerais être au courant des dernières nouvelles de l’enquête si c’est un dossier que je suis. Deuxièmement je pouvoir de nouveau m’atteler à l’affaire sur le cartel et voir si je peux faire sauter certains de leurs par feux.
-         Il est plus qu’évident que nous n’arriverons pas sans toi. Aucun de nous n’a tes compétences en informatique.
-         Je crains que vous ne m’ayez mal compris, Paul. Je ne veux pas simplement vous servir d’hackeur sur cette affaire, je veux pouvoir enquêter, mais enquêter vraiment. 
-         Kevin, tu n’es pas inspecteur de police.
-         Je le sais, mais que je le veuille ou non, je ne peux rester détaché de cette affaire qui implique ma famille.
Paul voulu ouvrit la bouche pour protester mais Kevin ne lui en laissa pas le temps.
-         Angelo est sous la protection des témoins, je le sais. Mais cela ne veut pas dire qu’il est hors de danger et ma famille non plus. D’après ce qu’il m’a dit ces hommes sont très dangereux. Je dois protéger ma famille et pour cela il me faut comprendre qui ils sont et leurs motivations.
-         Je comprends mais je te répète : tu n’es pas inspecteur de police.  
-         Mais Alex oui.
-         Alex ?
-         Alejandro.
-         Je sais qui est Alex, merci beaucoup ! Que vient-il faire au milieu ?
-         Je lui ai parlé de la situation. Il sait qu’Angelo est vivant.
-         Kevin ! dit-il d’une voix furieuse.
-         Alex est quelqu’un de droit. Je ne savais pas si je devais ou non en parler à Angelina alors que cela concerne son père alors j’ai pris conseil auprès d’Alex. Il est au courant de tout. Si je reviens à la police se sera sous ces conditions sinon débrouillez-vous pour démanteler cette affaire. Mon seul travail consistera à protéger ma femme et mon fils.
Paul resta silencieux quelques minutes.
-         C’est d’accord, dit-il en soupirant. J’accepte tes conditions. Mais en dehors de toi, moi, Ronan et Alex, personne ne devra rien savoir au sujet d’Angelo. Cela fait déjà bien trop de monde au courant. Cela ne devait pas se passer ainsi.
-         Vous oubliez Angelina.
-         Et Angelina. Bien sûr, j’oubliais Angelina, dit-il d’une voix morose.
-         Rassurez-vous, Paul, je ne dirai rien. Angelo est quand même mon père. Il a fait une erreur stupide qui aurait pu lui couter la vie mais cela ne fait pas de lui un criminel, dit-elle d’une voix solennelle. Je ne ferai rien qui puisse le mettre en danger.
-         Angelina, vous réalisez que si vous parlez, ce n’est pas simplement la vie d’Angelo que vous mettrez en danger mais aussi celle de Kevin et peut être beaucoup d’autre encore.
-         En quelle langue fait-il vous le dire ? Je ne suis pas stupide. Jamais je ne ferai quoique ce soit qui puisse mettre la vie de ceux que j’aime en danger. J’ai déjà perdu un père, bien qu’il soit en vie sur un plan physique mais c’est tout. Je ne connais pas Kenneth Ford. Angelo Veneziano est mort. Sans compter que j’ai aussi perdu un enfant, bien que cela ne soit pas liée à cette affaire. Je ne suis pas disposée à perdre un être cher supplémentaire. 
Paul réfléchi quelques minutes.
-         C’est bon, je vous crois et j’accepte que tu fasses équipe avec Alex sur cette affaire, mais sur cette affaire là seulement ! Pour toutes les autres ton rôle sera de déjouer les codes informatiques. Marché conclu ?
-         Marché conclu.
 
 
Après le départ de Paul, Kevin prit Angelina dans ses bras et la fit tournailler au-dessus du sol. Ce qui la fit éclater de rire. Il lui donna un baiser sur ses lèvres.
-         Oh toi, je t’aime ! dit-il en la reposant au sol.
-         Je t’aime aussi.
-         C’est à toi que je dois tout ça, dit-il les yeux brillants de joie.
-         Tu ne me dois rien du tout. Tout ceci est ton œuvre. C’est toi le meilleur hackeur de tous les temps. Paul sait qu’il a besoin de toi et tu adores ton métier.
-         C’est vrai, dit-il redevenant sérieux. J’aime me sentir utile à la société. J’aimais gérer le Neon Ecarlate, mais là c’est totalement différent. Je me suis épanoui comme jamais dans ce boulot. Me dire qu’à ma façon j’aide à faire un monde meilleur. En pensant d’où je viens ce n’était pas dit qu’un jour Kevin Fisher aiderait la police à assurer la sécurité du citoyen, moi l’Écureuil argenté.
-         Kevin, c’est de la vielle histoire et à l’exception de toi, je crois bien que tout le monde à Genoa City a oublié.
-         Peut-être mais je ne veux pas oublier d’où je viens, ni ce que j’ai fait avant d’en arriver là, ainsi cela me permettra d’aider notre fils à ne pas commettre les mêmes erreurs que son père.
-         Chéri, la vie ne t’a pas fait de cadeau avec Tom le terrible. Tu as à surmontais tes peurs et tes souffrances pour devenir l’homme que tu es aujourd’hui et tu peux en être fier. Moi en tout cas je le suis, dit-elle les yeux brillants de joie avant de l’embrasser langoureusement.
Leurs bras encerclant la taille de l’autre ils s’embrassèrent.
-         Je t’aime, dit-il.
-         Je t’aime, moi aussi.
-         Pas tant que moi.
-         Tu veux parier ? dit-elle taquine.
-         Je relève le pari, dit-il en la faisant tomber sur le sofa.
 
Au milieu de la nuit, le téléphone de Kevin sonna. Nu comme un vers dans les bras d’Angelina, il bougonna tout en saisissant son téléphone, ce qui la fit rire.
-         Allo ! dit-il d’une voix à moitié endormie.
-         ***
-         Comment ? meugla-t-il au téléphone en écarquillant ses yeux.
-         ***
-         C’est entendu, j’arrive tout de suite, dit-il en raccrochant.
-         Que se passe-t-il ? dit-elle inquiète en voyant l’attitude de Kevin.
-         C’était Paul. On a tiré sur Victor. Il est mort.
 


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