les coups de feux

À Genoa City, tout le monde désormais était au courant de l’enlèvement de la fille d’Angelina et Kevin. Ce matin-là Victoria entra dans le bureau de Michael.
-         Chantal n’était pas à son poste alors je suis entrée.
-         Que veut tu, Victoria ? Si tu as un problème juridique adresse toi à un autre avocat…
-         J’ai appris pour Kevin. Michael, je suis désolée de ce qui lui est arrivé. Si je peux l’aider d’une façon ou d’une autre… dis le moi.
-         Victoria, je doute qu’il veuille de ton aide.
-         C’était-il y’a de nombreuses années, je pensais très égoïstement que Johnny aurait besoin de son parrain et sa marraine réuni pour être épanoui, je n’avais à l’époque jamais pensé qu’il pourrait grandir sans avoir ses parents sous le même toit. 
Michael soupira.
-         Je ne te blâme pas, Victoria, j’ai ma part de responsabilité également et pour des raisons bien moins altruistes. Je ne voulais pas d’Angelina dans ma famille car cela nuirait à ma carrière politique. Sans compter que je la tenais pour responsable de la venue de Carmine à Genoa City et par là même l’échec de mon mariage. Mais c’est du passé à présent et mon frère, ma belle-sœur et moi sommes réconciliés et je ferai tout ce qui est mon pouvoir pour les aider à retrouver leur fille… Chelsea, que faites-vous ici ?
-         Michael, je viens d’apprendre la disparation de la fille de Kevin et Angelina. Je tiens à dire que je suis désolée et si je peux aider à la retrouver, sachez que je suis prête à le faire.
-         Les Newman uniront leur force pour retrouver ta nièce, dit Victoria.
-         Merci, mais le FBI et Spencer Communication ont les choses en main. Je doute que Kevin et Angelina accepteraient l’aide venant de l’une de vous deux ; les meilleures amies de Chloe.
-         Chloe et moi ne sommes pas les meilleures du monde contrairement à que tu sembles penser, en réalité j’avais peur de perdre mon mari si elle n’était pas avec Kevin et au final nous nous sommes finalement perdus pour des raisons totalement indépendantes.
-         Quant à moi je voulais voir ma meilleure amie heureuse. Elle et Kevin avaient certes divorcé mais elle disait l’aimer encore. Je ne me doutais alors pas qu’elle mentait ni qu’elle serait capable d’aller aussi loin.
-         Chelsea, Victoria, je crois qu’il ne sert strictement à rien de recasser le passé. Ce qui est fait est fait, on ne peut pas revenir en arrière. Aujourd’hui tout ce qui compte c’est de retrouver Shirel saine et sauve.
 
 
 
C’était devenue une habitude, depuis l’enlèvement Angelina ne quittait plus son portable des yeux espérant qu’il se manifesterait de nouveau mais toujours rien, lorsqu’enfin…
« Sale garce, tu as osé prévenir la presse, la police, ils sont tous à ma recherche maintenant à cause de ta morveuse de fille, bien tu sais quoi, je vais la butter »
-         Non !
Angelina poussa un véritable cri de bête. En l’entendant, Kevin accouru.
-         Chérie, que se passe-t-il ?
-         Il va la tuer, Kevin, il va la tuer, il va la tuer, la tuer… dit-elle en larmes.
-         Non, non ! Angelina, chérie, non, il ne tuera pas notre fille, nous la retrouverons avant qu’il ne lui fasse quoique ce soit. Fait moi confiance.
Angelina secoua la tête.
-         Tu ne comprends donc pas, il est furieux parce que nous avons averti la police et la presse.
Kevin la serra dans ses bras et l’embrassa. De son côté Alana ressentait la peur qu’éprouvait sa sœur.
 
 
 
Kevin descendit alors au salon lorsque le portable d’Angelina sonna. Il s’en empara afin de ne pas réveiller Angelina qui venait de s’endormir.
-         Allo !
-         Papa ?
-         Shirel ? Oui c’est Papa, mon cœur. Où est tu ?
-         Sais pas, Papa.
-         Mon cœur, dis-moi ce que tu vois autour de toi ?
-         Sais pas, Papa, il n’y a que des fenêtres fermées. Papa, c’est vrai que vous m’avez abandonné Maman et toi ?
-         Quoi ! Non ! Chérie, non, que va tu imaginer ! Maman et moi ne t’abandonnerons jamais, jamais !
-         Est-ce vous allez venir me chercher alors ?
-         Oui, mon cœur, dès que nous serons où tu es nous viendrons te cherch…
-         De quel droit ose tu toucher à mon téléphone, sale petite morveuse ! dit-il en lui arrachant le téléphone des mains.
-         Je veux parler à mon papa !
-         Tu parleras à ton père quand je l’aurai décidé. C’est de la faute de ta mère tout ça, elle n’a pas voulu de moi, elle ne m’a pas cru quand je lui ai dit je t’aime, alors maintenant je t’ai toi et je n’ai pas l’intention de te lâcher.
-         Rendez- moi ma fille, espèce de cinglé ! Shirel, ma chérie, Maman et moi allons venir te chercher.
-         Ne fait pas de promesse que tu ne tiendras pas : tu ne reverras jamais ta fille, elle est à moi à présent.
-         Même pas en rêve, vous entendez, espèce de dingue, même pas en rêve !
-         Dans ce cas il y’a un moyen très simple : tu me donne ce qui me revient de droit et je te rends ta morveuse.
-         Vous êtes encore plus fou que je ne l’imaginais si vous pensez un seul instant que je cèderai à votre odieux chantage. La police est à votre recherche, on vous retrouvera et vous finirez votre vie derrière les barreaux.
-         La police ne me retrouvera jamais. Ta fille et moi partirons loin, très loin et personne ne nous retrouvera jamais.
-         Si vous pensez un seul instant dans votre cerveau dérangé que je vais abandonner ma fille, c’est que vous me connaissez bien mal.
-         Tu ne retrouveras jamais ta fille…
Il eut comme un silence au téléphone puis Kevin entendit une détonation, puis une autre.
-         Allo ! Allo !
La communication se coupa.
-         Kevin, j’ai entendu le téléphone, c’était lui ? Kevin ? Chéri qu’est ce tu as ? Kevin ?
Pétrifié, Kevin était totalement incapable de prononcer quoique ce soit.
-         J’ai…j’ai…j’ai entendu…non ! non, c’est impossible !
-         Il est arrivé malheur à notre fille, c’est ça ?
D’une voix à peine audible Kevin relata ce qui venait de se passer.
-         Ton téléphone a sonné, je n’ai pas voulu te réveiller alors j’ai répondu.  C’était Shirel.
-         Notre fille a téléphoné ? Comment va-t-elle ? Ou est-elle ?
-         Elle est…morte.
-         Quoi ?
-         Elle me parlait, je lui ai que nous viendrons la chercher, de ne pas avoir peur, et il est arrivé : il lui a retiré le téléphone des mains en me faisant du chantage c’était toi ou notre fille, alors je lui ai dit que jamais je ne céderai au chantage, il me dit alors que je ne reverrai jamais Shirel…puis j’ai entendu deux détonations et soudain…le néant. Angelina, notre fille est morte ! dit-il en larme.
-         Quoi ? Non, non ! Kevin, non, mon Amour, notre fille n’est pas morte, elle est vivante et on va la retrouver.
Kevin secoua la tête.
-         Non, chérie, non, c’est trop tard. Notre fille n’est plus, dit-il les yeux noyés de larmes.
-         Non, non, c’est impossible.
-         J’ai entendu les coups de feu, il l’a tué Ce monstre a tué notre fille.
-         Non ! hurla-t-elle avant de s’évanouir dans les bras de Kevin.