Angelina & Kevin love for ever
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Forum de fan fiction consacré à la love story d'Angelina Veneziano & Kevin Fisher des feux de l'amour
 
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 Rattrapé par le passé

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AuteurMessage
Angelina Fisher
Spectateur à un concert d'Angelina
Angelina Fisher


Messages : 559
Date d'inscription : 09/08/2015
Age : 54
Localisation : Paris

Notre feuilleton favoris
Vos couples preferés dans le soap: Kevin & Angelina. Nick & Sharon. Christine et Michael. Victoria & Billy. Victoria & Ryan.
Si vous etiez un personnage des fda quel serait il : Michael Baldwin ou Christine Blair

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MessageSujet: Rattrapé par le passé    Rattrapé par le passé  EmptyMar 16 Mai - 22:08


À New-York les répétitions étaient quasiment terminées : la Première arrivait et Angelina arrivait au terme de son premier trimestre de grossesse. Celle-ci commençait à se voir.
Ce soir-là après une énième répétition, dans l’intimité de leur chambre d’hôtel, Angelina se blottit dans les bras de Kevin qui lui sourit avant de déposer un baiser sur ses lèvres.
-         Tu as été fantastique ce soir, il me tarde d’être à la première pour voir le public se lever pour t’acclamer.
-         C’est notre fille qui mériterait cette standing ovation : elle s’améliore de jour en jour.
-         Elle aura elle aussi ne t’inquiète pas.
Angelina passa les mains sur son ventre.
-         Cela ne va plus tarder à se voir. À notre retour à la maison il va nous falloir apprendre la nouvelle à Papa mais aussi téléphoner à Caroline et Thomas. Cela va faire bizarre de leur apprendre la nouvelle séparément.
-         C’est leur vie, Chérie, ils ont fait ce choix c’est eux que cela regarde.
-         Promets-moi que cela ne nous arrivera jamais.
-         Tu n’as aucun souci à te faire, dit Kevin en souriant. Mon amour, toi et moi nous revenons de loin : personne n’aurait parié sur nous à l’époque.
-         Pas même nous, dit-elle en riant.
-         C’est vrai pas même nous, dit-il en riant lui aussi avant de l’embrasser.
-         J’ai hâte de rentrer chez nous, retrouver notre foyer, les montagnes de l’Utah. M’occuper de nos enfants, notre maison : retrouver la routine quotidienne si méprisé par certains mais qui fait tellement de bien lorsque on est loin de chez soi.
-         Qu’est ce tu as, mon amour, ça ne va pas ?
-         Je suis juste un peu lasse d’aller d’un endroit à l’autre. Après ce concert j’aimerais vraiment décrocher un peu : rentrer chez nous, me reposer un peu et pourquoi pas adopter un chien.
-         Tu aimerais que l’on adopte un chien ?
-         Tu ne veux pas ?
-         Je n’y ai jamais pensé mais pourquoi pas ? À notre retour nous irons avec les enfants au refuge de Logan adopter celui qui deviendra notre chien. Notre bébé n°4 à moins qu’il ne soit le n°5 ? dit-il en souriant.
-         Kevin, je t’aime !
-         Je t’aime, moi aussi.
 
 
***
 
À leur descente d’avion, Eden et Michael s’engouffrent dans un taxi en direction de leur hôtel.
-         As-tu une idée de l’hôtel où ils ont bien pu descendre ? dit Eden.
-         Aucune non, en même temps New-York est immense mais qu’importe l’hôtel où ils sont descendus, nous les verrons après le concert.
-         Les réservations doivent être complète à quelques heures à peine de la Première.
-         Nous avons eu de la chance, il y’a eu une annulation de dernière minute de deux personnes. Bon OK, ce n’est pas une place en VIP, mais le plus important, Eden, est que nous y serons. À la fin du concert nous reverrons Kevin et Angelina et nous ferons la connaissance de nos nièces et neveu.
 
 
***
 
Le soir de la Première était enfin arrivé. Pour l’occasion Angelina avait revêtu une robe en soie rouge à épaule nue avec une ceinture dorée, taillé tout près du corps laissant quelque peu apparaitre l’arrondissement de son ventre. Cadeau de son mari
-         Comment suis-je ?
-          Ma chérie, tu es magnifique ! dit-il en la regardant avec des yeux éblouis d’admiration.
Angelina sourit.
-         Et moi, Papa, comment me trouve tu ?
Kevin se retourna vers sa fille.
-         Ma chérie, tu es magnifique !
Coiffé d’un chignon, Shirel portait une robe à bustier blanc en satin avec une jupe noire tout en dentelle.
-         Merci, Papa !
-         Venez ici toutes les deux que je vous serre dans mes bras.
Alana arriva toute de rose vêtue avec des cheveux retombant sur ses épaules. Lisandro, qui à l’instar de son père portait un costume, fut le premier à succomber au charme de sa grande sœur.
-         C’est toi, Alana ? Qu’est ce tu es belle !
Kevin se détacha des bras de sa femme et son autre fille pour être à son tour ébloui par sa seconde. Il sourit.
-         Ton frère a raison, ma chérie, tu es éblouissante ce soir.
-         Alana, qu’est ce tu es belle !
-         C’est vrai, chérie, tu es magnifique. Vous êtes tous les trois magnifiques et je suis très fière d’être votre mère ! dit-elle en les serrant dans ses bras sous le regard attendrit de Kevin.
-         Ça va être l’heure, chérie, il est temps pour toi de monter sur scène.
-         OK. Chérie, avec Papa nous avons décidé que tu me rejoindras vers la fin. Nous chanterons ensemble une chanson puis je m’éclipserai le temps de te laisser chanter seule et je clôturerai.
-         C’est d’accord, Maman.
-         Souhaite moi bonne chance, dit-elle à son mari.
-         Tu n’en as pas besoin, ce soir tu vas tous les éblouir, dit-il en l’embrassant.
-         Je t’aime.
-         Moi aussi, je t’aime.
Angelina s’éclipsa tandis que Kevin et les enfants allèrent s’installer au premier rang. La soirée s’écoula sous des tonnerres d’applaudissement jusqu’au moment tant attendu par Shirel.
-         Merci. Merci à tous. Vous êtes vraiment un public génial.
Les applaudissements redoublèrent d’intensité.
-         J’ai ce soir une surprise pour vous : j’aimerais vous présenter ma fille Shirel Fisher qui fait ses débuts sur scène ce soir devant vous. Je vous demande de lui réserver un accueil chaleureux. Chers amis pour la première fois ce soir, voici Shirel !
Un tonnerre d’applaudissement se fit entendre. La jeune fille salua chaleureusement le public puis entama une des chansons de sa mère « I wish » À la fin de la chanson, Shirel sourit, s’inclina et remercia le public avant de repartir vers les coulisses.
À la fin du concert Angelina remercia une fois de plus son public.
-         Merci. Merci à tous ! Vous êtes le meilleur public au du monde. J’aimerais remercier les personnes qui me sont le plus cher et sans qui rien ne serait arrivé : mon mari Kevin, dit-elle en se retournant vers les coulisses en tendant la main à son mari qui arriva sur la scène en souriant et saluant le public et nos enfants : Shirel, que vous avez pu découvrir ce soir, Shirel, ma chérie, dit-elle en tendant sa main vers sa fille qui arriva et salua le public et nos deux autres enfants : Alana et Lisandro.
Le public applaudit à tout rompre. Michael à l’instar du reste du public se laissa gagné par l’esprit qui régnait.
-         C’est vraiment bien, dit Eden qui applaudissait elle aussi.
Personne ne remarqua la présence d’un homme à la carrure imposante, tout vêtu de cuir noir se tenait dans l'ombre de la foule et de la scène. Son regard d'un bleu acier perçant, dissimulé par des lunettes sombre, fixé sur la chanteuse témoignait d'une personnalité toute aussi ténébreuse.
Une fois dans sa loge Angelina jeta ses bras autour de Kevin.
-         Comment j’ai été ?
-         Mon amour, tu as été fabuleuse. Le public a adoré. Et toi, mon petit cœur, tu as été sensationnelle.
-         C’est vrai, Papa, tu as aimé ?
-         Bien sûr, chérie, j’ai adoré. Je ne me suis pas trompé en te donnant ton prénom.
Shirel sourit.
-         J’ai adoré chanté au Carnegie Hall moi aussi. Je veux vraiment devenir chanteuse comme Maman.
-         Eh bien si tu me promets de continuer tes études, je pourrais m’occuper de lancer ta carrière sur internet comme je l’ai fait avec Maman.
-         C’est vrai, Papa ? dit-elle les yeux brillants de joie.
-         Mettrais-tu ma parole en doute, jeune fille ?
Shirel rit.
-         Papa, je t’adore ! dit-elle en jetant ses bras autour de son cou.
-         Moi aussi, je t’adore !
Fatiguée Angelina mit sa main sur son ventre.
-         Ça ne va pas, Maman ?  
-         Si, Alana, ça va aller, ma chérie, mais je dois ralentir le rythme. Il est heureux que nous n’eussions qu’une seule soirée à donner.
-         Alors on rentre à la maison ? dit Lisandro de sa petite voix qui fit sourire sa mère.
-         Oui, Lisandro nous rentrons chez nous. Tu es content ?
-         Oh oui alors !
-         Comment peux-tu préféré chez nous à New-York, Lisandro ?
-          J’aime notre maison, Shirel.
-         Shirel, tu savais que New-York ne durerait pas toute notre vie.
-         C’est vrai mais il y’a tellement de choses à voir, à faire à New-York ! Cette ville n’est comparable à aucune autre.
-         Mais ce n’est pas chez nous.
-         Je sais. Maman et toi préféraient les petites villes et j’aime Logan moi aussi, particulièrement mes amies Mélanie et Brian.
-         Brian, dit sa mère taquine. Qui est Brian ?
-         Shirel rougit.
-         Brian et elle sont inséparable. Ils s’arrangent pour être dans les mêmes cours, dit Alana en riant.
-         Cafteuse, tu avais promis de ne rien dire aux parents !
Tout le monde rit de bon cœur.
-         Tu sais, mon cœur, il n’y a rien de mal à être amoureux à ton âge.
-          C’est vrai, Maman ? Toi aussi tu étais amoureuse à mon âge ?
-         J’avais plusieurs soupirants.
-         Est-ce Papa était l’un d’entre eux ?
-         Non, Alana. Je n’ai rencontré ton père que bien des années après le lycée.
-         Et ce fut le coup de foudre ?
-         Pour moi en tout cas.
-         Pas pour toi, Papa ?
La conversation fut interrompue par des frappes à la porte. Angelina soupira.
-         C’est surement encore des journalistes.
-         Ne t’inquiète pas : je m’en occupe !
Quelle ne fut pas la surprise de Kevin lorsque en ouvrant la porte il se retrouva face à…
-         Michael ?
-         Salut, Kevin !
Kevin referma la porte sur lui mais Michael l’en empêcha d’une main.
-         S’il te plait ne ferme pas la porte.
-         Que viens-tu faire ici ?
-         J’aimerais te parler.
-         Je n’ai rien à te dire ! dit Kevin.
Voyant que Kevin tardait, Angelina le rejoignit pensant se trouver face à des journalistes. Elle pâlit en voyant Michael.
-         Michael ? Qu’est ce tu fais ici ?
-         Je suis venu vous présenter des excuses.
-         Des excuses ? C’est un peu tard pour ça tu ne crois pas ?
-         J’ai eu tort, Kevin et c’est toi qui avait raison : Angelina est la femme de ta vie. Lorsque on vous voit tous les cinq et l’amour qui vous lie les uns aux autres est évident.
-         Content que tu le reconnaisses mais c’est trop tard ! Pas après tout le mal que tu nous as fait. Tu l’as peut-être oublié mais nous non.
-          Je suis désolé.
-         Désolé ? Tu es désolé ? C’est tout ce que tu trouves à nous dire, Michael ? Après tout ce que tu nous as fait endurer depuis le jour où je suis revenu de Californie avec Angelina, depuis le moment où je vous ai annoncé mon intention de l’épouser, que je l’aimais et voulais passer ma vie avec elle, toi et les autres n’avaient cessé de tout faire pour nous séparer en faisant revenir Carmine, Chloe et Delia pensant provoquer notre rupture et d’ailleurs cela a presque fonctionné puisque Angelina m’a quitté pensant que je la menais en bateau en prétendant l’aimer. J’ai sombré dans l’alcool. Angelina avait mis un terme à sa carrière. Vous avez laissé sous-entendre que j’allais me remarier avec Chloe au point où Angelina en est arrivée à intenter à sa vie. Si Harmony et les Forrester n’étaient pas intervenus à temps Angelina serait morte à l’heure qui il est.
-         Je n’ai pas participé à cette mascarade et Eden non plus. Bien au contraire nous avons tout fait pour retrouver Angelina.
-         Pour mieux la poignarder dans le dos après. Rappelle-toi Thanksgiving.
Michael le regarda surpris.
-         Quoi tu es surpris que je n’aie rien oublié ? Tout comme je n’ai pas oublié ce type qui a tenté de la violer, le fait que vous ayez voulu me faire passer pour un malade mental souffrant du syndrome de Stockholm, fait du chantage à ma femme en la monnayant pour qu’elle me quitte sous peine de prison en la privant de ses enfants : nos enfants !
-         Kevin, tout ceci remonte à si longtemps
-         Pas suffisamment à mon gout. Même après qu’elle ait failli mourir dans cet incendie criminel, tu n’avais qu’une hâte t’occuper des papiers de notre divorce. Non content de cela tu été prêt à accepter la proposition de l’avocat de Chloe sur l’irresponsabilité pénale alors que tu savais très bien qu’elle n’était pas malade mentale. Malgré ton mariage avec Christine tu n’avais pas digéré le fait que Lauren t’est trompée avec Carmine alors tu en as fait payer le prix fort à ma femme. Tout comme les autres d’ailleurs mais ce fut plus dur venant de toi car tu es mon frère mais tu m’as obligé à faire un choix entre toi et l’Amour de ma Vie ! Alors ne viens surtout pas me dire que tout ceci appartient au passé, ou plutôt si, effectivement tout ceci appartient au passé car aujourd’hui je suis le plus heureux des hommes avec Angelina et nos enfants. Rentre chez toi, Michael et surtout ne revient jamais. N’essaie plus de rentrer en contact avec moi d’une manière ou d’une autre.
-         Kevin, en quelle langue dois-je te dire que je suis désolé : je suis sincèrement désolé. J’ai eu le temps de réfléchir depuis votre départ. Pour commencer j’ai démissionné de mon poste de Procureur et j’ai ré ouvert mon cabinet avec Christine. Nous attendons notre premier enfant pour la fin de l’été.
-         J’en suis ravi pour toi mais cela ne change rien pour nous.
-         Bien au contraire cela pourrait tout changer. Si j’en crois ce que je vois nos enfants pourront avoir de véritables relations de cousins. Par ma faute Fen n’aura pas vu grandir ses cousines ni son cousin. Nos enfants à naitre auront peut-être cette chance si vous êtes d’accord.
-         Ne l’amène pas sur ce terrain, Michael. Angelina et moi aurions adoré voir nos enfants grandir ensemble mais Gloria, toi et tout Genoa City en avaient décidé autrement.
-         Que puis-je dire si ce n’est : je suis désolé.
-         C’est vrai, Kevin, Michael est sincère.
-         Ne te mêle pas de ça, Eden ! De toutes les personnes qui avaient des raisons à tort ou à raison de m’en vouloir, tu es celle qui en avait le moins. Tu t’es braquée contre moi dès mon arrivée. Tu n’avais qu’un mot à la bouche : Chloe ! Chloe fait ci, Chloé fait ça. Delia a fait ceci, Delia, Chloe. Chloe, Delia : tu n’avais que ces deux prénoms à la bouche même le jour de Thanksgiving où je t’avais reçu chez moi. Ah oui j’oubliais : ce n’était pas ma maison mais celle de Chloe.
J’en ai souffert : au début. Tout comme je me culpabilisé d’obliger Kevin à choisir entre vous ou moi, mais au fond je n’y suis pour rien. Ce n’est pas moi qui l’est contraint de faire un choix : c’est vous !
-         Je le sais, Angelina et j’en suis désolée, crois-moi. J’ai conscience d’avoir mal agi et si je pouvais revenir en arrière je changerais beaucoup de choses mais je ne peux pas : je n’ai pas ce pouvoir. La seule chose que je puisse faire c’est te demander de me pardonner, et toi aussi, Kevin, et me laisser jouer un rôle dans vos vies.
-         Pour mieux nous poignarder par la suite ? Non, Eden, je n’ai plus confiance : pas après tout le mal que vous avez fait à ma femme.
-         Kevin, cela fait si longtemps : s’il te plait accorde moi une chance. Que dois-je dire au faire pour que tu me croies ?
-         Rentre chez toi et oublie-moi. Pendant des années quand j’avais besoin de toi tu n’étais pas là et puis nous avons fini par nous retrouver tant que je faisais ce que tu voulais. Je reconnais avoir commis pas mal d’erreur dans ma vie et la pire de toute fut d’avoir rejeter Angelina mais Dieu merci, elle m’a pardonné et aujourd’hui grâce elle j’ai enfin tout ce dont j’ai toujours rêvé : une famille ! Oui, Michael, Eden ; Angelina, Shirel, Alana, Lisandro et cet enfant à naitre, dit-il en caressant le ventre qui commençait à s’arrondir d’Angelina, sont ma famille. Je n’ai besoin de personne d’autre.
Michael soupira.
-         Si tu changes d’avis tu sais où me trouver. Ma porte te sera toujours ouverte, frérot.
Michael et Eden sortirent de la loge. Aucun d’eux ne remarqua la présence de l’homme à la carrure imposante, tout vêtu de cuir noir qui errait près de la loge faisant mine de s’occuper du ménage de la loge voisine.
Angelina serra Kevin contre elle qui l’embrassa sous le regard angoissé des enfants.
 
 
***
 
 
La famille Fisher regagna l’Utah sans que personne ne remarque à aucun moment qui fut la présence mystérieuse de cet homme à la carrure imposante et dont les yeux bleu acier étaient cachés par de grosses lunettes noires.
Le voyage se déroula sous un silence pesant. Dans l’avion Angelina prit la main de Kevin dans la sienne et la serra.
Arrivée devant chez eux, Kevin s’arrêta et fit face à la maison, sa main dans celle d’Angelina.
-         Je t’aime, chérie, surtout n’oublie jamais ça.
-         Je t’aime moi aussi, dit-elle en l’embrassant. Il va falloir parler aux enfants : je m’inquiète pour eux ; nous les avions protéger jusqu’à maintenant mais ils ont dû entendre certaines choses sans vraiment comprendre.
-         Tu as raison : allons leur parler !
Main dans la main ils montèrent dans la chambre de leurs enfants qui étaient entrain de ranger leurs affaires.
-         Les enfants, Maman et moi aimerions vous parler. Vous avez dû entendre certaines choses lorsque nous étions à New-York, n’est-ce pas ? Nous aimerions savoir ce que vous avez compris et aussi ce que vous n’avez pas compris.
-         Tu aimais une autre femme avant Maman ?
-         Oui, Alana.
-         Mais quand tu as rencontré, Maman, tu es tombé amoureux d’elle et vous vous êtes mariés.
-         Non, Lisandro, cela ne s’est pas passé ainsi : Maman a piégé Papa pour qu’il l’épouse.
-         Maman n’aurait jamais ça ! C’est pas vrai.
-         Alana, réveille-toi, nous ne sommes pas dans l’un de tes romans à l’eau de rose ici mais dans la réalité et la réalité est que notre mère a piégé notre père pour qu’il l’épouse au détriment d’une autre.
-         Non, Shirel, ta mère ne m’a pas piégé pour que je l’épouse.
-         Pourtant c’est ce qu’ils ont dit.
-         Ce n’est pas l’exact vérité.
-         Alors qu’elle est la vérité ?
-         Je t’en prie, Kevin, nous nous étions promis d’être toujours honnête avec nos enfants leur racontons le moment venu notre histoire. Le moment est venu, je crois. C’est vrai à l’époque où j’ai connu votre père il était engagé avec une autre et il est tout aussi vrai que j’ai piège votre père le jour de son mariage avec cette femme en le faisant traverser tout le pays sous un motif fallacieux.  A l’époque j’étais une femme différente de celle que je suis maintenant.
-         Différente en quel sens ?
-         J’étais venue à Genoa City pour retrouver votre grand-père et c’est là que j’ai connu votre père. Je suis immédiatement tombée amoureuse de lui mais lui non. Alors le jour de son mariage je l’ai piégé en prétextant une menace de mort sur la femme qu’il aimait. Nous avons erré à l’aventure durant des mois. Votre grand-père me recherchait de partout et un jour un de ses hommes a fini par nous retrouver et menaçait Papa de le tuer. Alors j’ai menti en disant qu’il allait m’épouser. J’ai fait venir un juge de paix et nous nous sommes mariés.
-         Votre mère m’a sauvé la vie.
-         Et ensuite tu t’es tombé amoureux de Maman et vous nous avez eu ?
-         Pas exactement, Alana. Ce fut plus compliqué, Kevin regarda Angelina et serra sa main dans la sienne, je n’étais pas amoureux de ta mère mais de cette autre femme. Nous sommes restés mariés quelques mois mais finalement votre mère a accepté de me rendre ma liberté et je me suis marié avec Chloe et Maman est allée vivre à Los Angeles. En dépit de tout j’avais de l’affection pour votre mère et j’ai continué à la suivre sur les réseaux sociaux. J’aimais sa voix, sa musique… j’avais toute une playlist des chansons d’Angelina Veneziano, dit-il en souriant.
-         Et que s’est-il passé ? Tu disais être amoureux de cette femme… Chloe c’est ça ?
-         Chloe, oui, Shirel c’est bien ça. Cette femme a transformé ma vie en enfer. J’ai finalement demandé le divorce et elle a quitté Genoa City pour New-York. Une de mes meilleures amies est décédée. En réalité elle était plus qu’une amie : c’était une Dame comme il n’en existe plus. Ce fut une mère pour moi bien plus que ma vraie mère ne le sera jamais. Sa mort laissa un grand vide pour beaucoup d’entre nous à Genoa City. Plus rien ne fut pareil depuis. Malgré tout la vie continuait : le jour de l’Indépendance approchait, mes amis s’apprêtaient à partir le fêter au lac. Il y’a beaucoup de lac qui entoure le Wisconsin, vous avez dû l’apprendre en cours de géographie ? Ils souhaitaient que je me joigne à eux mais j’avais d’autre projet en tête. Je ne cessais de penser à Angelina, à ce que ma vie aurait pu être avec elle si je lui avais laissé une chance : une toute petite chance. Mais c’était trop tard : elle n’était plus là. Elle vivait à Los Angeles et moi à Genoa. Elle était devenue une chanteuse à la stature internationale et devait certainement avoir un homme dans sa vie : un homme moins idiot que je ne le fus et qui avait su l’apprécier à sa juste valeur. Je devais en avoir le cœur net alors j’ai envoyé un mail à Angelo : Grand-Père.
-         Et tu sortais avec quelqu’un ?
-         Non, chérie. J’aimais ton père et lui seul. Il m’était impossible d’aimer quelqu’un d’autre. Lorsque on tombe amoureuse de Kevin Fisher il est impossible d’aimer quelqu’un d’autre par la suite.
Kevin sourit et l’embrassa sur son temple.
-         Que s’est-il passé alors ? Comment vous êtes-vous retrouvés ? demanda Shirel.
-         Comme je viens de le dire je voulais m’assurer qu’il n’y ait personne dans la vie de votre mère. Je ressentais pour elle des sentiments mais avant toute chose je voulais la savoir heureuse : je lui avais fait suffisamment de mal. J’ai donc envoyé un mail à Grand-Père. La réponse ne se fit pas attendre : Angelina était toujours célibataire. J’ai donc acheté un ticket pour assister à ce gala de charité et j’ai sauté dans le premier vol pour LA. À la fin de la soirée je suis allée la trouver dans sa loge et depuis nous nous ne sommes plus jamais quitté et j’ai demandé à votre mère de m’épouser tout en marchant sur Walk of Fame.
-         C’est donc toi qui a demandé Maman en mariage la seconde fois : elle ne t’a pas obligé.
-         En effet, Shirel, ta mère ne m’a jamais obligé en quoique ce soit la seconde fois. Je l’aimais, je l’aime et je l’aimerai toute ma vie.
-         Dans ce cas pourquoi les habitants de Genoa City ne l’ont pas accepté ? Tu aimais Maman et elle t’aimait : votre famille, vos amis auraient dû se réjouir pour vous.
-         Tu as raison, chérie, ils auraient dû. Hélas ce fut l’inverse. Ils n’ont cessé de faire du mal à votre mère en remuant ciel et terre pour nous séparer. Mais ils n’ont pas réussi : votre mère et moi nous nous sommes battus et bien loin de nous séparer cela n’a fait que renforcer nos sentiments l’un pour l’autre et vous trois êtes là pour le prouver.
-         Et bientôt un quatrième, dit Alana en souriant.
-         Oui, ma chérie, c’est exactement ça, dit son père en souriant et la serrant dans ses bras.
-         Mais pourquoi ? Pourquoi ont-ils fait ça ? Maman avait mal agi au départ mais tu lui as pardonné et tu l’aimes. En plus c’est toi qui est allé à sa rencontre à LA et non l’inverse. Alors pourquoi ont-ils fait ça ?
-         Je ne sais pas, Shirel. Je ne l’ai jamais su et peut-être ne le saurais je jamais.
-         Mais qu’est en s’en fiche après tout ? C’est vrai quoi, ils ne veulent pas de Maman dans leur vie et bien nous nous ne voulons pas d’eux dans la nôtre.
-         Alana a raison : Papa, ces gens ne sont pas ta famille : c’est nous ta famille désormais : pas eux !
 
 
 
***
 
 
Michael et Eden regagnèrent Genoa City affligé que cela ne soit pas passé comme ils l’avaient souhaité.
-         Je suis désolée pour toi, Michael, je sais combien tu avais souhaité te réconcilier avec ton frère.
-         J’aurais dû m’en douter, Chris : oui j’aurais dû me douter qu’il ne pardonnerait pas aussi vite après tout le mal que j’ai pu faire à Angelina. Tu les aurais vu, Chris ! Tu les aurais vu à la fin de la soirée lorsque Angelina a remercié tout le monde. Elle a appelé sa famille sur scène : une de ses filles a chanté avec elle. Elle a la même voix que sa mère. En les voyant tous les cinq sur la scène, j’ai pleinement pris conscience de l’amour qu’ils éprouvent les uns pour les autres : pour leurs enfants mais aussi l’un pour l’autre. Kevin est vraiment amoureux d’elle. Qu’est qui m’a pris de ne pas le comprendre dès le départ ? J’ai rejeté cette femme uniquement par orgueil : oui par orgueil, Chris. Je ne voulais pas d’elle dans ma famille uniquement parce que elle est la fille d’Angelo Veneziano, l’homme de main d’Hogan et j’étais Procureur ! De quoi aurais-je eu l’air face à mes électeurs avec un tel individu au sein de ma famille ? Alors j’ai voulu priver mon frère du bonheur auquel il avait le droit : lui plus que n’importe lequel d’entre nous après tout ce qu’il a vécu avec Tom Fisher. J’aurais dû être heureux pour lui : il avait enfin trouvé une femme qui l’aimait mais non au lieu de ça je n’ai pensé qu’à moi : à moi seul ! Aujourd’hui mon frère ne veut plus entendre parler de moi. Mes nièces et neveu ignorent qui je suis et ce qu’ils ont entendu dire sur mon compte hier n’est guère reluisant. Je ne saurai jamais « Oncle Michael » mais juste l’homme qui a tout tenté pour séparer leur père de leur mère. Mieux : je suis l’homme qui avait accepté un accord avec l’avocat de la Défense afin que la femme qui a tenté d’assassiner leur mère et eux sorte de prison. Comment ai-je pu croire qu’il allait me pardonner aussi facilement uniquement sur ma bonne mine ? Angelina est enceinte : nos bébés auraient pu jouer ensemble en grandissant. Au lieu de ça notre bébé ne connaitra jamais son cousin ou cousine qui aura le même âge que lui.
Christine regarda tendrement Michael, se pencha sur lui pour l’embrasser.
 
 
 
***
 
 
En Utah Angelo fulmina lorsqu’il apprit ce qui s’était produit à New-York.
-         Dites-moi que j’ai mal entendu ! Michael Baldwin est venu dans la loge de ma Princesse ? Kevin ! Kevin m’as promis de toujours prendre soin de toi.
-         Ça va, Papa, à aucun moment je n’ai été en danger. Michael est mon beau-frère non un serial killer et Kevin est l’homme le plus merveilleux de la Terre : je l’aime autant qu’il peut m’aimer. Je te rappelle tout de même qu’il a sacrifié sa vie, coupé les ponts avec sa famille, déménagé en Utah où il ne connaissait personne. Tout cela il la fait pour moi. Tous ces sacrifices c’est pour moi qui les a faits.
-         Et je le referais sans hésiter s’il le fallait. Si s’était à refaire je recommencerais sans la moindre hésitation. Tous ces sacrifices ne sont rien en comparaison de celui que tu as fait, mon amour en me rendant ma liberté, en composant cette chanson… Crois moi, chérie : je ne suis pas prêt d’oublier tout ce que tu as fait pour moi ; pour mon bonheur. Alors crois moi, mon Amour, en comparaison de tout ça je n’ai vraiment rien fait si ce n’est prendre soin de toi de près comme de loin.
-         Je t’aime, dit-elle les larmes aux yeux en se blottissant dans les bras de Kevin.
-         Moi aussi, je t’aime, dit-il tout en la serrant dans ses bras avant de l’embrasser. Angelo, que diriez-vous de garder vos petits-enfants ce soir ? J’emmène ma femme diner en ville : nous rentrerons tard dans la nuit ou peut-être pas du tout !
Les deux amoureux sortirent diner, danser dans une boite de nuit branchée qui venait d’ouvrir avant de louer une chambre d’hôtel où ils firent passionnément l’amour jusqu’au petit matin.  Aucun d’eux ne remarqua la présence de l’homme au regard d’acier caché par de grosses lunettes noires et qui cette fois avait troqué son costume de cuir contre un élégant trois pièces en flanelle.  
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