Angelina & Kevin love for ever
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Forum de fan fiction consacré à la love story d'Angelina Veneziano & Kevin Fisher des feux de l'amour
 
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 Le pouvoir de l'Amour

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Angelina Fisher
Spectateur à un concert d'Angelina
Angelina Fisher


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Age : 54
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Vos couples preferés dans le soap: Kevin & Angelina. Nick & Sharon. Christine et Michael. Victoria & Billy. Victoria & Ryan.
Si vous etiez un personnage des fda quel serait il : Michael Baldwin ou Christine Blair

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MessageSujet: Le pouvoir de l'Amour   Le pouvoir de l'Amour EmptyDim 21 Aoû - 23:14


Kevin se réveilla le visage tuméfié, les vêtements déchirés. Il passa sa main sur son front ensanglanté. Des flash-back refirent surface. Des hommes s’en étaient pris à lui en le frappant violemment sur la tête. Il mit sa main dans sa poche : tout avait disparu. Son portefeuille, son argent, son téléphone… tout avait été volé.  Ces flash-back laissèrent place à d’autre souvenirs bien plus douloureux. Sa dispute avec Angelina. Son Angelina. Son Angelina lui en voulait et refusait de lui adresser la parole. L’aimait-elle encore ? Il regarda autour de lui. Il semblait se trouver dans une zone industrielle. Où était-il ? Depuis combien de temps avait il disparut ? Sa famille le cherchait elle ? Son mariage était-il toujours d’actualité ? Il fallait qu’il sorte d’ici pour demander de l’aide pour rentrer chez lui. Si tant est que son foyer existait encore. Il se leva en vacillant et se mit à marcher sans trop savoir où il allait.
 
 
***
 
Vingt-quatre heure s’était écoulées depuis la disparation de Kevin. Michael lança un avis de recherche.
Chez Angelina et Kevin tout le monde était en effervescence tentant de s’occuper tant bien que mal.
-         Angelo, est ce vos hommes ont du nouveau ?
-         Gloria, croyez-vous sincèrement que je resterais là à ne pas appeler ma princesse si mes hommes avaient du nouveau ?
-         Quelqu’un veut un peu de café ?
-         Non merci, Colleen.
-         Daniel, voudrais tu garder Lucy ?
-         Où vas-tu ?
-         J’en ai plus qu’assez de rester ici à tourner en rond : je pars moi aussi à la recherche de Kevin. Je sais bien qu’Angelina tient à le faire seule et crois moi je respecte mais Kevin est mon frère et je lui ai fait assez de mal par le passé. J’aimerais pouvoir me racheter en faisant quelque chose de positif pour lui et sa famille.
-         Ne t’inquiète pas pour notre fille je m’en occuperai le temps qu’il faudra.
-         Je viens d’avoir Oncle Jack au téléphone : il a réuni toute une équipe pour retrouver Kevin.
-         Victor aussi.
-         À nous tous nous finirons par le retrouver.
-         J’ai également demandé à Paul d’essayer de le localiser. Pour le moment son GPS ne répond pas.
 
 
***
 
Pour la énième fois Angelina tenta de joindre Kevin. Mais derechef elle tomba sur sa messagerie.
-         Mon amour, c’est encore moi. Je t’en supplie, chéri, si tu as ce message répond moi. Si tu savais comme je suis désolée : tout est de ma faute et je comprendrais que tu m’en veuille mais je t’aime, Kevin. S’il te plait répond moi.
 
 
***
À Genoa City.
 
Eden estima qu’elle serait plus utile au Neon Ecarlate que chez Angelina et Kevin lorsque Chelsea arriva.
-         Eden, je viens d’apprendre pour Kevin. Que s’est-il passé ? Pourquoi a-t-il fallu que j’apprenne par internet la disparation de Kevin ? Pourquoi personne n’a-t-il jugé bon de me prévenir ?
-         Pourquoi aurions-nous dû ?
Chelsea fut prise un peu au dépourvue.
-         Mais je travaille pour lui. J’aurais pu aider à le retrouver.
-         Justement tu travailles pour lui : tu n’es pas un membre de la famille.
-         Tu ne l’es pas non plus et pourtant et tu étais au courant.
Eden fut stupéfaite de la réponse de Chelsea.
-         Kevin et moi n’avons peut-être pas le même sang qui coule dans nos veines mais nous sommes de la même famille !
-         Et les Newman et les Abbott sont de la famille peut être ?
-         Si tu fais allusion à Colleen et Cassie sache qu’elles sont les meilleures amies d’Angelina et Kevin. Et pour finir je dirais que tout ceci ne te regarde pas ! Quant à l’aide, nous avons déjà toute l’aide qu’il nous faut mais merci. Angelina est partie à sa recherche.
-         Angelina ?
-         Qui y a-t-il de si surprenant c’est sa femme je te rappelle.
-         Elle ne le mérite pas.
Eden resta abasourdie par la réponse.
-         Pour qui te prends tu pour porter de tel jugement ? Et tout d’abord sache que cela ne te regarde pas !  Kevin te paye pour servir le café non pour te mêler de ce qui ne te concerne pas et certainement pas pour porter des jugements péremptoires sur sa femme.
 
 
Angelina roulait en direction du Canada. Quelque chose lui disait que Kevin avait dû prendre ce chemin. En dehors de chez eux, ce motel aux chutes du Niagara avait pour eux quelque chose de symbolique.
-         Il est surement là-bas, qu’en penses-tu ?
-         Ouaf !
-         Oui, on va le retrouver. On le retrouvera et on le ramènera à la maison. Bientôt notre famille sera de nouveau réunie.
Elle passa sa main sur son ventre.
-         Petit bébé, on va retrouver ton papa. Où qu’il se trouve on ne le perdra pas. Je te le promets.
-         Ouaf !   
-         Oui, à toi aussi je te le promets.
Michael était retourné à son bureau lorsque Alejandro vint le trouver. Le visage grave.
-         Alex, as-tu du nouveau ?
Alejandro ne répondit pas.
-         Alex, que se passe-t-il ? Si tu as du nouveau dis le moi.
-         Le bureau de Miami vient de m’appeler : on a retrouvé la trace de Kevin là-bas.
Alex marqua un temps d’arrêt.
-         À Miami ? Et ? Alex, s’il te plait dis-moi ce qui se passe, est-ce qu’il est arrivé quelque chose à Kevin ? Un accident ? Il est blessé ? Mort ?
-         Kevin a commis un braquage à main armée dans une banque. Il a été mortellement blessé et a succombé à ses blessures. Je suis désolé.
-         Quoi ? Es-tu sur que c’est lui ?
-         Il est rentré dans une banque accompagné. Le visage cagoulé et armé. Après le braquage au moment de s’enfuir le vigile lui a tiré une balle dans le dos. Il est tombé mortellement blessé. A l’intérieur d’une de ses poches se trouvait ses papiers d’identité. Je suis sincèrement désolé. Si je peux faire quelque chose dis le moi.
Michael ne répondit pas tentant d’accuser le coup.
-         Je dois parler à Gloria. Angelina est allée à sa recherche. Je dois aussi la prévenir. Mais comment ? Angelina est enceinte. Je dois me montre prudent en lui apprenant la nouvelle : le choc pourrait être fatal ou elle ou le bébé.
-         Si tu le souhaite je peux le lui dire. Tu sais je suis toujours amoureux d’elle et je suis prêt à l’assumer elle et ses enfants. Je les traiterai comme s’ils étaient les miens.
-         Pas maintenant, Alex. Mon frère vient de mourir et je doute qu’Angelina soit prête pour ça.
 
 
***
 
Sur la route qui la menait aux chutes du Niagara, Angelina s’arrêtait de ville en ville se rendant aux différents postes de police montrer la photo de Kevin mais personne ne l’avait vu.
Kevin réussi à se lever et marcher droit devant lui et tomba sur la cabane où lui et Angelina avait rencontré Jeffrey lorsqu’ils étaient en fuite. Un tas de souvenirs lui revinrent en mémoire. A l’époque il n’était alors pas amoureux d’elle mais pourtant aujourd’hui il ne rêvait que d’une chose : la serrer dans ses bras et lui dire à quel point il l’aimait mais Angelina ne l’aimait plus.
 
 
***
 
Michael retourna chez Kevin et Angelina. Colleen lui ouvrit la porte.
-         Michael, il y’a du nouveau ? Angelina a retrouvé Kevin ?
Michael la fit rentrer à l’intérieur. Gloria apparu. Au visage de son fils elle comprit que quelque chose de grave s’était produit.
-         Non !
 
 
 
***
 
Angelina reçu une information sur son smartphone. 
Flash info : un braquage à main armée a eu lieu dans une banque à Miami. Au moment de prendre la fuite le braqueur a été mortellement blessé par un employé de la banque. Des papiers d’identité ont été retrouvé sur lui : il s’agirait d’un certain Kevin Fisher de Genoa City Wisconsin. Ce dernier était déjà connu pour des faits similaires il y’a de cela plusieurs années sous l’appellation de l’écureuil argenté.
-         C’est impossible ! Non, c’est impossible ce ne peut pas être Kevin !
Angelina appela aussitôt Michael.
-         Angelina, où es-tu ?
-         Michael, qu’est ce cette plaisanterie de mauvais gout ?
-         De quoi parles tu ?
-         De cette désinformation annonçant que mon mari aurait commis un braquage à main armée dans une banque à Miami et serait mort. C’est faux tu m’entends, c’est faux ! Rien de tout ceci n’est vrai : Kevin est vivant !
-         Angelina, je te prie calme toi, dans ton état tu ne dois pas t’énerver. J’ai voulu empêcher l’information de paraitre mais il était trop tard. Alex est parti à ta recherche pour te prévenir et te ramener à la maison.
-         Alex ? Je n’irai nulle part avec lui et je ne reviendrai à la maison uniquement lorsque j’aurai retrouvé mon mari.
-         Angelina, aussi dur que cela puisse être Kevin nous a quitté.
-         Non ! Non, Michael, il n’est pas mort ! Kevin est toujours vivant. Il est peut-être blessé ou malade et ce qui l’empêche de revenir mais il est vivant ! dit-elle en articulant chaque syllabe.
-         Angelina, les papiers…
-         Je m’en moque ! Ne t’es-tu pas dit qu’il a pu être volé ? Qu’est ce Kevin se serait parti faire en Floride ? Nous n’avons aucune attache là-bas ! Et faire un braquage en plus ? Non, non ! Michael, ce n’est pas lui.
-         Angelina, il y a de cela plusieurs années Kevin avait fait un hold up…
-         L’écureuil argenté, oui je sais Kevin m’en a parlé mais il n’est plus le même homme aujourd’hui. Kevin était malade en ce temps-là. Écoute-moi, Michael, Kevin est vivant. S’il lui était arrivé quelque chose je le sentirais. Je l’aime si fort, si fort…
Angelina éclata en sanglot. Kevinella lui lécha le visage.
-         Angelina.
-         Je le ramènerai à la maison.
Angelina raccrocha.
 
 
 
***
 
Chelsea se rendit chez Devon : furieuse.
-         Tu m’avais promis que personne ne serait blessé.
-         Je ne pouvais pas prévoir que ton abruti de petit copain allait faire un braquage à main armée à l’autre bout du pays.
-         Et alors tu as donné des ordres pour qu’on le tue ?
-         Crois-le ou non, Chelsea, je ne suis pour rien dans toute cette affaire. Nous touchions enfin au but, je n’avais aucun intérêt à le tuer. De plus je ne suis pas un assassin.
 
 
***
 
Chez Angelina et Kevin un silence de cathédrale s’était installé dans la pièce.
-         Comment va Angelina, s’enquerra Daniel ?
-         Ravi de constater que l’un d’entre vous pense à ma Princesse.
-         Angelo, nous pensons tous à elle. Nous sommes tous frappé par ce deuil. Kevin était mon meilleur ami.
-         Et Angelina sa femme, Daniel. Sa femme et l’Amour de sa vie et lui le sien. Elle est seule perdue au milieu de nulle part enceinte et dans le déni de la réalité.
-         Et si elle avait raison ?
-         Quoi ?
-         Daisy, aussi difficile que cela puisse être qu’Angelina nie la réalité passe mais toi ?
-         Je ne nie rien du tout, Daniel, je soulève une question. Angelina pense qu’il a peut-être était volé, cela n’a rien d’impossible.
-         Michael, où est le corps de Kevin ?
-         J’ai demandé à ce qu’on le rapatrie à Genoa City.
On sonna à la porte.
-         J’y vais ! dit Angelo.
À l’embouchure se trouvait Christine.
-         Angelo, je vous présente toutes mes condoléances. Est-ce Michael est là ?
-         Oui il est ici. Entrez !
-         Christine ?
-         Michael, j’ai appris pour Kevin, je suis tellement désolée. J’ai sauté dans le premier avion et je suis venue.
-         Merci beaucoup. Cela me touche infiniment venant de toi.
-         Daniel, je sais à quel point Kevin comptait pour toi.
-         C’était mon meilleur ami, l’oncle de ma fille. J’aurais aimé qu’elle le connaisse.
-         Comment va Angelina ? Elle doit être anéantie. Où est-elle ?
-         Elle n’est pas ici.
-         Comment ça pas ici ?
-         En fait elle était partie à la recherche de Kevin et continue de le chercher. Elle refuse de regarder la réalité en face et je ne sais même pas où elle est : elle a éteint son portable.
-         Michael, Angelina et Kevin sont tellement liés tous les deux : qui dit qu’elle n’a pas raison ?
-         Eden, s’il te plait, c’est bien assez difficile comme ça alors ne t’y met pas toi aussi avec ces théories farfelues. Kevin est mort et nous allons devoir vivre avec.
 
 
***
 
Angelina refusait de croire au décès de son mari et poursuivait ses recherches restées vaines pour le moment. Pourtant elle s’accrochait.
-         C’est ridicule n’est-ce pas : Kevin n’est pas mort. S’il était mort je le saurais mais il ne l’est pas. Kevin est peut-être malade ou blessé et ce qui l’empêche de revenir chez nous mais nous allons le retrouver. Nous n’allons pas baisser les bras, n’est-ce pas, Kevinella ?
-         Ouaf !
 
 
***
 
Cela faisait maintenant plusieurs semaines que Kevin avait disparu. Trois semaines s’étaient écoulées. À Genoa City la vie avait repris son cours normal. Michael attendait Angelina pour l’organisation des obsèques mais celle-ci refusait obstinément de rentrer.
Ce jour-là pour la énième fois Michael tenta de raisonner Angelina de rentrer à la maison.
-         Angelina, cela fait trois mois, tu ne crois pas que si Kevin était encore vivant il serait déjà revenu ? Angelina, Kevin est mort. Il est temps de rentrer à la maison : tes enfants ont besoin de toi.
-         Et ils ont besoin de leur père aussi.
-         Angelina, Kevin est mort. Son corps attend à la morgue depuis trop longtemps : il mérite d’être enterré.
-         Michael, Kevin mérite d’être avec sa famille.
-         Angelina, jusqu’à quand ? Jusqu’à quand va tu poursuivre cette course folle après une chimère ?
-         Cela n’a rien d’une chimère.
-         Angelina, je dois faire enterrer mon frère.
Angelina fulmina.
-         Ce n’est pas ton frère ! J’ignore qui est ce type à la morgue mais ce n’est pas Kevin ! Kevin est toujours en vie ! Dis à mes enfants que je les aime non, dis à mes enfants que leur père et moi nous les aimons et nous serons bientôt de retour. Caresse aussi Pheasant.
Angelina raccrocha.
-         Angelina ne rentre pas ?
Michael soupira.
-         Non, Gloria, Angelina ne rentre pas.
-         Jusqu’à quand cette fille va-t-elle laissé ton frère à la morgue ?
-         Je ne sais pas. Elle est persuadée que ce n’est pas lui.
-         Si vous voulez mon avis elle essaye surtout de se racheter parce que si Kevin est mort c’est à cause d’elle. Si elle l’avait aimé comme il l’aimait Kevin serait toujours parmi nous aujourd’hui.
-         Chelsea ! combien de fois devrais je te répéter que tout ceci ne te concerne pas !
-         Désolée, Eden, mais j’ai le droit de m’exprimer ! Kevin méritait tellement mieux qu’elle.
-         C’est plutôt Angelina qui méritait mieux que l’écureuil argenté.
-         Devon, qu’est ce tu fais ici ? Je te rappelle que tu n’as pas le droit…
-         Je n’ai pas le droit de m’approcher d’Angelina dans un rayon d’1 miles mais elle n’est pas ici. Et d’ailleurs j’ai envoyé des hommes à sa recherche.
Michael bondit.
-         Quoi ?
-         Tu es devenu sourd, Michael ? je viens de te dire que j’ai engagé des hommes pour partir à la recherche d’Angelina.
-         Devon, je te l’interdis !
-         Au nom de quelle loi, je te prie, Michael ?
-         Ne joue pas au plus fin avec moi, Devon, cela ne marche pas. Angelina n’est pas seulement ma belle-sœur, je suis aussi le procureur de cette ville et Angelina est sous ma protection.
-         Kevin est mort : Angelina n’est donc plus ta belle-sœur.
-         Angelina fait et fera toujours partie de notre famille et tu n’as pas intérêt à t’approcher d’elle.
-         Voyez-vous ça, Eden Baldwin me menace. Tu crois vraiment que je vais avoir peur d’une fille qui sert le café et a grandi dans un ashram ?
-         Eden, ne te fais peut-être pas peur mais que dis-tu de moi, Devon ? Tom Fisher était mon père, Sheila Carter ma mère et j’ai grandi avec Tante Sarah.
-         Tu ne ferais rien qui puisse mettre en péril ta relation avec ta fille. Daniel n’accepterait jamais plus la garde partagée.
-         Pas si je la défendais devant un Tribunal.
-         Comme tu viens de le dire, tu es le procureur, tu ne peux plus défendre qui que soit.
-         Il me suffirait de démissionner.
-         Ce ne sera pas utile car jamais je ne lui retirais la garde de notre fille si elle te réduisait en bouillie. Kevin était mon meilleur ami et lui n’étant plus là je veillerai sur sa femme.
-     Comme tu peux le constater, mon cher Devon, Angelina n’est pas toute seule : nous sommes et serons toujours sa famille. Angelina appartient pour toujours au clan Baldwin-Fisher. La mort de Kevin n’y changera rien.
 
 
****
 
A la cabane Kevin tentait de survivre tant bien que mal. Angelina et les enfants lui manquaient chaque jour un peu plus. Kevinella et Pheasant aussi lui manquaient mais il n’avait aucun moyen de rentrer chez lui. Angelina devait enceinte de 6 mois maintenant. Dans trois mois son fils ou sa fille serait là mais jamais il ne le connaitrait. Il était définitivement perdu.


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MessageSujet: Re: Le pouvoir de l'Amour   Le pouvoir de l'Amour EmptyDim 21 Aoû - 23:16


Comme elle avait pris l’habitude de le faire Angelina montra la photo de Kevin aux gens qu’elle croisait dans la rue mais bien sur personne ne l’avait vu.
Plus le temps passé plus l’espoir de retrouver Kevin vivant s’amenuisait. Ses enfants lui manquaient et la grossesse se faisait sentir.
-         Petit bébé, où est ton papa ? Kevinella, où est Kevin ? Allons-nous le retrouver ? Les paroles de Michael résonnaient dans sa tête pourtant elle rejetait catégoriquement l’idée même de la mort de Kevin.
-         Non ! Il est vivant : Kevin est toujours en vie et je vais le retrouver. Je ne rentrerais pas à la maison sans lui.
Elle regarda autour d’elle. Elle se trouvait à l’entrée d’un bois. Elle ouvrit la portière afin de faire que Kevinella dégourdisse un peu ses pattes lorsque la chienne se mit soudainement à courir.
-         Kevinella où va tu ? Kevinella, revient !
Mais le chien courait de plus en plus, marquant une pause de temps en se tournant en direction de sa maitresse. Angelina n’arrivait plus à suivre le rythme effréné de son chien tomba à genoux et éclata en sanglot. Tout le chagrin cumulé depuis plusieurs mois sorti. Kevinella revint sur ses pas et lui lécha le visage. Angelina épongea ses larmes et caressa son chien.
-         Kevinella, mon chien, ne m’abandonne pas toi aussi. Je sais bien que tout est de ma faute si Kevin est parti. Si tu savais comme je regrette. Je donnerais tout pour qu’il revienne auprès de nous.
-         Ouaf !
-         Veux-tu que l’on rentre à la maison ?
-         Ouaf, dit le chien en repartant vers la foret.
-         Kevinella, revient !
Mais le chien continua sa course toujours en s’arrêtant de temps en temps s’assurant qu’Angelina suivait bien. Mais la grossesse empêchait la jeune femme de courir. Épuisée elle s’écroula sur le sol. Kevinella revint sur ses pas et derechef lui lécha le visage.
-         Kevinella, mon chien, qu’essaie-tu de me dire ? Où court tu comme ça et pourquoi ? Tu essaie de me faire passer un message c’est bien ça ? Mais oui, c’est que tu essaie de faire comme tu le fis pour Kevin le jour de mon accident alors que tu ne me connaissais pas encore. Kevinella, est ce Kevin est ici ?
-         Ouaf, fit le chien en reprenant sa route.
Ils finirent par atterrir dans une prairie qu’Angelina reconnu aussitôt. C’était là que Kevin et elle atterrirent après avoir quitté leur motel, là où ils rencontrèrent Jeffrey et là où ils se marièrent la première fois. Était-il possible que Kevin soit là ?
Kevinella se mit à aboyer de plus en plus fort courant vers la cabane dont la porte s’ouvrit. De là où elle était Angelina porta ses mains sur son cœur. Kevin, son Kevin se trouvait là. Ce dernier eut un coup au cœur en voyant le chien : était-il possible que ce soit lui ?
-         Ouaf, fit le chien en remuant sa queue.
-         Kevinella ? Kevinella, c’est toi mon chien ?
-         Ouaf.
-         Mon Dieu, Kevinella, comment es-tu arrivé ici ?
Soudain il la vit. Celle pour qui battait son cœur et qui pensait ne jamais plus revoir se trouvait là à quelques centaines de mètres devant lui. Là si près qu’il lui suffisait d’avancer pour pouvoir la toucher enfin. Cette dernière sentait son cœur battre à la chamade. Kevin fit quelques pas vers elle et elle de même.
Comme dans une scène au ralenti ils coururent l’un vers l’autre en tombant dans les bras de l’autre.
-         Kevin, dit-elle dans un murmure.
Kevin la serra dans ses bras et l’embrassa.
-         C’est toi, c’est bien toi, je ne suis pas en train de rêver ?
-         C’est bien moi mon amour, tout en l’embrassant.
-         Kevin, mon amour, je te demande pardon.
-         C’est à moi de te demander pardon, chérie, si je ne t’avais pas parlé sur ce ton rien de tout ça ne serait arrivé.
-         J’aurais dû avoir plus confiance en toi, en nous.
-         C’est fini maintenant. Tu es là c’est tout ce qui compte, dit-il en la serrant d’avantage dans ses bras.
-         Je t’en supplie dis-moi que je ne rêve pas, si c’est un rêve je ne veux surtout pas me réveiller.
Kevin rit.
-         Si c’est un rêve, mon amour, alors nous faisons le même mais ce n’en est pas un, c’est encore mieux qu’un rêve : c’est bien réel : tu es dans mes bras et je t’aime.
-         Je t’aime aussi, mon amour.
Ils s’embrassèrent.
-         Viens, rentrons à la cabane. Kevinella, tu viens mon chien ?
-         Ouaf !
 
Pour la première fois depuis trois mois Angelina et Kevin s’endormirent dans les bras l’un de l’autre après avoir passé une bonne partie de la nuit à faire l’amour.
-         Je croyais t’avoir perdue, que tu ne m’aimais plus.
-         Tu ne me perdras jamais. Kevin, je t’aime.
-         Moi aussi je t’aime.
Kevin passa sa main sur le ventre de sa femme qui prenait forme.
-         Sais-tu ce que c’est ?
-         Non ! je n’ai pas voulu savoir. Au fil de mes déplacements j’ai consulté différents médecins afin de m’assurer que la grossesse se passait bien mais je ne voulais pas connaitre le sexe tant que tu ne serais pas à mes côtés.
Kevin l’embrassa.
-         Comment vont les enfants ?
-         Les enfants vont bien. Je suis avec eux chaque soir via Skype. Tu leur manque.
-         Se souviennent t’ils seulement de moi ?
-         Kevin, ne dit pas ça ! bien sûr qu’ils se souviennent de toi. Tu es leur père !
-         Un père qui les abandonné.
-         Non, Kevin, ne dit pas ça ! tu ne les as pas abandonnés. Tu souffrais. J’ai été cruelle, je t’ai blessé en te rejetant. Je voulais te faire souffrir autant que je souffrais. Aucun de nous n’aurait pu prévoir ce qui allait se passer. 
-         Tu m’avais pourtant prévenu que nous serions séparés si je ne mettais pas un terme au travail de Chelsea mais au lieu de t’écouter je traitais de paranoïaque et ridicule. Je t’ai blessée et je te demande pardon.
-         Moi aussi je t’ai blessé et j’en suis désolée. Je ne pensais que nous en arrivions là.
-         Mais c’est fini maintenant. N’est-ce pas ?
-         Bien sûr, chéri. 
Ils s’embrassèrent amoureusement.
-         Tu ne m’as toujours pas dit comment tu as atterri ici ? Pourquoi cette cabane et non notre motel ? Nous n’étions pas amoureux, du moins tu ne l’étais pas encore lorsque nous nous sommes mariés dans cet endroit alors pourquoi ici ?
-         Lorsque je suis parti de la maison j’ai roulé au hasard : mon cœur était brisé : je croyais t’avoir perdue à tout jamais. Tout ce que je voulais c’était oublié. Oublié à quel point je t’aimais et je t’aimerai toujours. Je roulais non-stop sans but précis et avant que je ne le réalise j’étais à la frontière du Canada. C’était comme si quelque chose me poussait inexorablement vers toi mais j’avais mal si mal. J’ai traversé la frontière, je roulais, roulais mais cette douleur lancinante ne passait pas. Mon idiotie, ma fierté venait de me faire perdre ma famille : mes enfants et ma femme : l’Amour de ma vie ! J’avais même perdu mon chien et mon chat. Tout ! alors je suis rentré dans un bar et j’ai bu, bu plus que de raison. Des hommes sont entrés à moins qu’ils n’étaient déjà là, je ne sais pas et au moment où je m’apprêtais à sortir ils sont tombés sur moi et m’ont frappé avant de me voler. Je me suis évanoui. À mon réveil je n’avais plus rien. Ils m’avaient tout prix : argent, voiture, portable, papier : je n’avais plus rien. Avec eux ont disparu mes souvenirs : les souvenirs de notre bonheur : toi et moi. Toi et les enfants. Les enfants avec Kevinella et Pheasant. Notre famille chez nous à Noel dernier. Je n’avais plus rien ! J’ai marché, marché sans savoir où j’allais. J’ignore combien de jours ont duré mon errance. L’unique chose que je voyais c’était toi.
-         Moi ?
-         Oui. Ton visage m'apparaissait. Il ne me quittait pas. Sans que je ne sache comment je me suis finalement retrouvé ici.
En écoutant le récit de son mari Angelina eut les larmes aux yeux.
-         Comment as-tu fait pour survivre ? Manger, boire ?
-         Chaque fois je prenais un boulot pour un jour ou deux parfois plus mais rarement plus d’une semaine.
Cette fois les larmes d’Angelina coulèrent à flot. Elle le sera dans ses bras et l’embrassa.
-         Angelina, j’ai supporté bien des choses dans ma vie mais celle-ci fut la pire à l’exception de la fois où tu as ton accident et je croyais que tu allais mourir. Cette fois la souffrance était toute aussi forte mais différente. J’étais persuadé que tu ne m’aimais plus.
À travers ses larmes Angelina eut un léger fou rire.
-         Moi ne plus t’aimer ? Kevin, je t’aimerai jusqu’à mon dernier soupir. Mon amour, je suis désolée, tellement désolée. Mais c’est fini maintenant : je t’ai retrouvé. Je t’ai enfin retrouvé ! Dès demain si tu es d’accord nous reprendrons la route pour chez nous où nos enfants nous attendent.
-         Si je suis d’accord ? Angelina, mon amour, tu me demande si je suis d’accord de rentrer à la maison avec toi, revoir nos enfants, Pheasant, et attendre impatiemment la naissance de notre futur bébé. Évidement je suis d’accord. C’est comme si un rêve devenait soudainement réalité. Chaque nuit je faisais le même rêve : nous étions chez nous avec nos enfants, notre chien, notre chat et un berceau se trouvait dans la nursery.
-         Et c’était une fille ou un garçon ?
-         J’n’en sais rien mais pour être honnête cela n’avait pas d’importance. C’était notre bébé, tu le tenais dans tes bras et nous étions heureux.
Angelina l’embrassa.
-         Demain nous reprendrons la route. Après demain au plus tard nous serons chez nous avec nos enfants et dans trois mois notre fils ou notre fille sera là.
-         Angelina, ne doute plus jamais de moi : de nous. Parce que tu sais maintenant : je ne peux ni ne veux vivre sans toi. Lorsque nous rentrerons je dirai à Chelsea que je n’ai plus besoin d’elle. J’ai longuement réfléchi à son sujet et tu avais raison, chérie. Depuis le début tu avais raison sur toute la ligne. Depuis son arrivée dans nos vies trop de choses se sont passées et cela nous a séparé.
-         Failli nous séparer. Nous sommes de nouveau ensemble et notre amour est plus fort que jamais.
-         Quoiqu’il en soit je n’ai plus envie que cela arrive.
-         Cela n’arrivera plus. Kevin, je t’aime et j’ai bien l’intention de passer ma vie à tes cotés
La passion aidant ils refirent l’amour.
Vers l’aube Angelina se réveilla. Elle sourit en voyant Kevin.
-         Tu es réveillé depuis longtemps ?
-         En réalité je n’ai pas fermé les yeux de la nuit. Je te regardais dormir. Angelina, j’étais persuadé ne plus jamais te revoir alors me retrouver ici avec toi : je n’y croyais plus.
Angelina l’attira vers elle et l’embrassa.
-         Je t’aime.
-         Ça je m’en doute pour réussir à m’embrasser comme tu le fais depuis ce matin dans l’état où je suis, dit-il en riant.
Kevin était sale, mal rasé et amaigri. Angelina rit et l’embrassa derechef. Kevin l’attira vers lui, la tête d’Angelina sur sa poitrine, lui caressant les cheveux.
-         Comment va Genoa City ? Comment vont ton père, ma mère, Michael, Colleen…
-         Aux dernières nouvelles ils vont tous très bien. Seulement, chéri… il y’a quelque chose qu’il faut que tu sache avant que nous rentrions chez nous. Là-bas tout le monde te croit mort.
-         Quoi mort ? pourquoi ?
-         Quelques semaines après ta disparation il eut un braquage à main armée dans une banque à Miami. L’un d’entre eux a été mortellement blessé par un des employés de la banque. Sur le corps ils ont retrouvé tes papiers.
-         Donc mon frère pense que je suis mort en commettant un crime. Pour lui je suis toujours l’écureuil argenté ?
Angelina le regarda tristement.
-         J’ai dit à Michael que cela ne pouvait pas être toi et continué mes recherches pour te retrouver et ceux même si Michael pensait que je courrais devant une illusion.
-         Tu n’as jamais perdu espoir ?
-         Pas une seconde !  J’ai toujours gardé la Foi. La Foi en toi, la Foi en nous.
Kevin l’attira vers lui et l’embrassa.
-         Qui d’autre me crois mort ?
-         Tout le monde. Ta mère est en colère après moi car je t’empêche de reposer en paix en refusant l’autorisation d’inhumer et ai toujours dit à nos enfants que je reviendrai avec leur papa.
Kevin lui sourit.
-         J’ai tellement hâte de les revoir et toi, petit bout de te connaitre enfin. Angelina, je ne veux plus que nous ne disputions. Plus jamais de cette façon.
-         Moi non plus je ne le veux plus.
-         Je croyais ne plus jamais vous revoir ni toi ni les enfants. J’étais persuadé vous avoir perdu à jamais.
-         Kevin, tu ne nous perdras jamais. Je suis ta femme. Je pensais chaque mot que j’ai prononcé le jour de notre mariage.
Kevin la serra dans ses bras et lui refit l’amour.
 
Au lever du jour après avoir promené Kevinella dans les bois et avaler un petit déjeuner rustique, Angelina et Kevin étaient sur le chemin départ. Angelina passa ses bras autour de la taille de Kevin.
-         Ça va, mon amour ? Tu n’appréhende pas trop le retour à la maison ?
Kevin lui sourit et l’attira à lui.
-         Ma chérie, je suis parti de la maison car je pensais que tu ne voulais plus de moi mais tu es là. Oui tu es là. Contrairement à moi tu as toujours gardé foi en nous.
-         Tu m’as manqué, Kevin. Tu m’as tellement, tellement manqué.
-         Toi aussi tu m’as manqué, ma chérie. Il n’existe pas de mot assez fort pour décrire à quel point tu m’as manquée.
Ils s’embrassèrent.
-         Kevinella, tu viens mon chien, on rentre à la maison et papa rentre avec nous, dit-elle sa main dans celle de Kevin qui la lui serra.
-         Oui, Kevinella, papa rentre à la maison. Notre famille sera de nouveau comme avant. Enfin avec un membre en plus dans peu de temps si j’en crois le ventre de ta mère.
Angelina sourit. Kevinella jappa et monta dans la voiture. Angelina et Kevin sourirent avant de s’embrasser et monter à leur tour dans la voiture.
 
 
***
 
 
Après avoir conduit plusieurs heures Kevin arrêta la voiture devant un motel Celle-ci s’étant endormie. En sentant la voiture s’arrêter elle ouvrit les yeux. Il faisait déjà sombre.
-         Sommes-nous à la maison ?
-         Pas encore. Nous sommes à Detroit. Nous allons nous arrêter là pour cette nuit. Tu dois te reposer et moi me raser et me doucher et Kevinella a besoin de se détendre les pattes. De plus je n’ai pas envie que nos enfants me voient dans cet état. Nous répondrons la route dès le lever du jour.
Après s’être douché et raser de près Kevin saisit Angelina par sa taille et l’attira vers lui pour l’embrasser.
-         Je vais appeler à la maison pour avoir des nouvelles des enfants. Dès demain nous serons de nouveau auprès d’eux.
-         Il me tarde d’y être si tu savais : les voir, les entendre, les serrer dans mes bras…
-         Chéri, si tu le désire nous pouvons reprendre la route des maintenant. Nous avons encore un long chemin à parcourir. Je conduirai ainsi cela te permettra de te reposer.
-         Non, chérie, tu dois toi aussi te reposer. Tu es enceinte ne l’oublie pas. Tu as parcouru assez de route pour me retrouver.
-         Je le referais encore sans hésiter s’il le fallait.
Kevin sourit.
-         Ça je n’en doute pas une seconde.
Angelina sourit à son tour.
-         J’avais presque oublier comment sourire. En dehors de nos enfants rien n’arrivait à me faire sourire.
-         Je te promets de tout faire pour te le rappeler.
-         Mon amour, tu l’as déjà fait.
Kevin sourit et l’embrassa. Angelina prit son portable et appela chez elle. Michael décrocha.
-         Angelina, où diable es-tu passée ? Je t’ai téléphoné un nombre incalculable de fois mais je tombais directement sur ton répondeur. Même ton père et Colleen ont essayé pour le même résultat.
-         Désolée, je n’avais pas de réseau là où j’étais.
-         Un peu plus et j’aurais lancé un avis de recherche international te concernant.
-         Je vais bien. Désolée de t’avoir inquiété. Comment vont les enfants ?
-         Les enfants vont bien. La baby sitter leur a donné à manger et mit au lit avant que je n’arrive.
-         Et comment va Pheasant ?
-         Pheasant va bien. Je me demande bien pourquoi Kevin et toi avaient tenu à l’affubler d’un tel prénom mais enfin elle va bien.
-         Bien. Dis aux enfants que je les aime et caresse Pheasant pour moi. Angelina regarda Kevin. Dis-leur aussi que leur père les aime.
-         Angelina, dit-il sur un ton mêlant colère à la tristesse.
-         Dis-leur, Michael.
Michael soupira.
-         OK.
Angelina raccrocha.
-         Angelina attend…
-         C’était ma fille ?
-         Oui.
-         Pourquoi ne me l’avoir pas passé ?
-         Elle a raccroché avant que je n’en aie eu le temps.
-         A-t-elle dit quand elle rentrerait ?
-         Non. Elle m’a seulement demandé d’embrasser les enfants pour elle et pour Kevin.
-         Elle n’a toujours pas renoncé.
-         Non.
-         Il faudra bien qu’un jour où l’autre elle arrête de courir après un rêve impossible et rentre enfin à la maison.
-         Essayez donc de convaincre votre fille. Nous souffrons tous de cette situation. Vous de ne pas voir votre fille. Les enfants d’être privés de leur mère, ma mère et moi de ne pas pouvoir dire adieu à Kevin.
 
 
***
 
Dans leur chambre de motel à Detroit, Kevin et Angelina étaient dans les bras l’un de l’autre : faisant l’amour.
Le lendemain matin dès l’aube ils reprirent la route pour Genoa City. Après plusieurs heures de route et nombreux arrêts ils arrivèrent à Newport Township dans l’Illinois puis enfin ils entrèrent à Genoa City. Vingt minutes plus tard ils étaient devant chez eux. Kevin gara la voiture dans l’allée et resta un moment à contempler la maison.
-         Mon amour, est ce va ?
-         Je ne pensais un jour revoir cette maison. En réalité je ne pensais plus du tout te revoir. J’étais persuadé t’avoir perdu à tout jamais.
-         Tu n’as pas perdu et jamais tu ne me perdras. Kevin, je t’aime. Nous deux c’est pour toujours. Je t’ai toujours aimé même lorsque tu ne m’aimais pas encore je t’aimais.
Kevin se pencha vers elle et l’embrassa. Ils entrèrent. Kevinella les devança. Tout était silencieux dans la maison. Pheasant s’approcha en faisant le gros dos et se frotta aux jambes de Kevin. Celui-ci se pencha sur elle pour la caresser.
-         Pheasant, ma belle, tu n’imagines pas la joie que j’ai de te revoir.
Elle miaula avant d’en faire de même avec Angelina.
En entendant des voix venant du dessous la baby sitter descendit voir.
-         Md Fisher, c’est vous ? En entendant des voix je suis venue voir ce qui se passait, j’eu peur d’un cambriolage. Personne n’a prévenue de votre retour.
-         Je n’avais prévenu personne de mon retour.
Soudain la nurse vit Kevin et fit un bon en arrière.
-         Mr Fisher ? Je vous croyais mort.
Kevin sourit.
-         Comme vous le voyez je suis vivant et je vous remercie de tout ce que vous avez fait pour les enfants en notre absence.
-         Je n’ai rien fait d’autre que mon travail mais puisque Md Fisher et vous êtes rentrés je vais donc vous laisser en famille et rentrer chez moi.
La baby sitter s’en alla. Kevin serra Angelina dans ses bras et l’embrassa avant de monter voir ses enfants qui dormaient à poing fermé. Malgré l’envie irrésistible qu’il avait de les prendre dans ses bras, il les laissa dormir. Angelina le rejoint et lui sourit. Il passa son bras autour de ses épaules.
-         Regarde-les, Angelina, ils sont si paisibles. Comme si rien ne pouvait les atteindre. À partir de maintenant, je te fais la promesse de ne plus jamais rien laisser s’interposer entre nous. Rien ni personne.
Angelina le fixa et l’embrassa. Pheasant, je vous confie les enfants.
Kevinella et Pheasant reprirent leur place habituelle sur le sofa près des lits des jumeaux.
Viens, dit-il à sa femme en l’entrainant dans leur chambre où ils s’allongèrent sur leur lit et firent l’amour jusqu’à en avoir le souffle coupé malgré le ventre d’Angelina. Lorsque finalement ils furent épuisés ils s’endormirent dans les bras l’un de l’autre jusqu’au lendemain matin heureux d’être à nouveau chez eux.
Au petit matin ils allèrent dans la chambre de leurs enfants qui venaient de se réveiller tout à leur joie de revoir leur chien. Angelina entra en premier. Gowan et Deidre se redressèrent dans leur lit et tendirent les bras à leur mère.
-         Ma, fit Gowan.
-         Mes chéris, comme vous m’avez manqué. Mais c’est fini maintenant maman ne vous quittera plus jamais. Je vous aime tellement fort tous les deux. J’ai une surprise pour vous, mes chéris. Avant de partir chercher papa, je vous avais promis de revenir avec lui. Vous savez quoi, j’ai retrouvé papa !
Kevin qui était resté un peu en retrait s’approcha de ses enfants.
-         Papa ! dit Deidre en lui tendant les bras que Kevin saisit immédiatement en prenant sa fille dans les bras et déposant un baiser sur sa joue.
-         Papa, dit Gowan à son tour.
Kevin prit ses deux enfants dans ses bras en les couvrant de baisers.
-         Mes chéris, vous m’avez tellement manqué. Mais c’est fini maintenant. Maman et moi sommes rentrés à la maison et plus jamais nous partirons loin de vous. Notre famille est de nouveau réunie et si j’en m’en tiens au ventre de maman elle ne tardera plus à s’agrandir. 
-         Et tu es revenu à temps, mon chéri pour faire un peu de bricolage et remonter le berceau de la cave.
Kevin la regarda avec des yeux brillants de joie.
 
 
***
 
Après le petit déjeuner Kevin et Angelina jouèrent avec leurs enfants tentant autant que faire possible de rattraper le temps perdu jusqu’au moment où les petits commencèrent à fatiguer, ils les déposèrent alors dans leur parc afin de ne pas les perdre des yeux. Kevin s’approcha d’Angelina et la saisit par derrière en l’attrapant par sa taille lui donnant un baiser sur son cou. Elle sourit tout en se retournant pour l’embrasser.
-         Chéri, comment veut tu faire pour leur annoncer à tous ton retour ?
Kevin soupira.
-         Je l’ignore, chérie. Pour le moment tout ce que je veux c’est profiter du temps présent avec toi, les enfants, Kevinella et Pheasant. En même temps il faudrait où en est le Neon Ecarlate qui est en plus de tes dividendes notre seule source de revenus. De plus je dois donner congé à Chelsea.
-         Tu n’es pas obligé. Je sais aujourd’hui que rien ni personne ne réussira jamais à nous séparer. Cela devait être mes hormones et si Eden l’aime bien…
-         Elles peuvent rester amies si cela les chante mais avant ton arrivée j’ai eu le temps de réfléchir à pas mal de choses et tu avais raison : depuis son arrivée trop de choses se sont produites et la pire des choses : notre séparation.
-         Mais c’est fini maintenant : n’est-ce pas ? Nous deux c’est pour la vie ?
-         Pour la vie et même au-delà. Si tu te sens capable de me supporter aussi longtemps, dit-il en souriant.
-         Te supporter ? dit-elle mi larmes mi sourire. Pour toute réponse elle jeta ses bras autour du cou de son et l’embrassa passionnant. Je t’aime.
-         Moi aussi je t’aime.
À ce moment-là Angelina mit sa main sur son ventre et sourit. Elle prit la main de Kevin et la posa dessus qui sourit à son tour
-         J’ignore ce que fabrique ton fils mais s’il continue ainsi il sera un sacré boxeur.
-         Et si c’était une fille ?
-         J’ai le sentiment que ce sera un garçon.
-         Il y’a un moyen très simple d’être fixé.
-         Le voudrais tu ?
-         Et toi ?
-         Je ne suis pas vraiment sûre de le vouloir.
-         Tant mieux parce que moi non plus ! Garçon ou fille c’est notre bébé.
-         Oui notre bébé, dit-elle en l’embrassant.
-         Angelina, chérie, ne pense-tu pas qu’après la naissance du bébé il sera grand temps de reprendre ta carrière ? Lorsque j’étais dans cette cabane je ne cessais d’y penser. En plus de ne pas pouvoir te voir ni te faire l’amour où même te sentir près de moi, une des choses en plus de tout ça qui me manquait était de ne plus entendre ta voix. Mon amour, ta voix est un Don de Dieu, je t’en supplie ne la gâche pas à cause de cette ordure de Devon.
-         En dehors des berceuses pour nos enfants il est vrai que ces derniers temps la musique a été laissé de côté mais je te promets d’y réfléchir à présent que notre famille est de nouveau réunie.
-         Tu me le promets ?
-         Je te le promets.
Ils s’embrassèrent. Lorsque le portable d’Angelina sonna.
-         C’est Michael.
-         Laisse sonner, dit-il en continuant de l’embrasser.
-         Tu es sur ?
-         Oui, dit-il entre deux baisers.
 
***
 
 
Angelina et Kevin passèrent la nuit à faire l’amour. Le lendemain matin ils se réveillèrent dans les bras l’un de l’autre.
-         Bien dormi ?
-         Dormir ? tu appelles ça dormir toi ?
Kevin rit et l’embrassa. Elle embrassa en retour avant de redevenir sérieuse.
-         Chéri, tu sais à quel point j’aimerais rester chez nous en famille ou faisant l’amour avec toi mais tôt ou tard nous devrons revenir à la réalité.
Kevin soupira.
-         J’en suis conscient.
-         Comment veux-tu faire ? Ton plan sera le mien.
-         Tu m’as bien dit qu’ils me croient tous morts ?
-         De Michael à Daisy, en passant par Daniel, Eden… tout le monde te croit mort.
-         Mort en faisant un braquage à main armée dans une banque. C’est bien ça ?
-         Oui.
-         Angelina, chérie, tu sais que je trouve magnifique dans ton plus simple élément mais je ne pense pas que les autres serons de mon avis et même temps je ne tiens pas à le savoir car ce corps magnifique je veux le garder pour moi et moi seul.
Angelina rit.
-         Que propose tu ? Veux-tu que j’habille les enfants et partir pour le Neon Ecarlate ?
-         Md Fisher, vous lisez dans mes pensées.
Angelina rit derechef.
Kevin la regarda amoureusement.
-         Ton rire est une des choses qui m’a le plus manqué lorsque nous étions séparés.
-         Je n’avais plus souvent l’occasion de rire non plus. Je m’efforçais pour les enfants mais c’était dur. Très dur.
-         Mais c’est fini maintenant, n’est-ce pas ? Tu sais maintenant que je t’aime plus que l’infini.
-         Oui, mon amour, c’est fini. Moi aussi je t’aime plus que l’infini.
Kevin l’attira vers lui et commença à l’embrasser de plus en plus passionnément jusqu’à lui refaire l’amour.
 
 
 
 
***
 
 
Le lendemain matin, Michael se trouvait au Neon Ecarlate lorsque Gloria vint le trouver.
-         As-tu des nouvelles d’Angelina, sais-tu quand elle va rentrer ?
-         Non, Gloria, je l’ignore. Je lui ai téléphoné hier toute la journée mais elle n’a pas répondu.
-         Dans ce cas nous devrons nous passer de sa présence et de son autorisation pour enterrer ton frère dignement.
-         Nous ne pouvons pas faire ça, Gloria. C’est elle la veuve et nous avons besoin de son consentement pour pouvoir enterrer Kevin.
-         Et vous ne l’aurez pas !
Michael se leva. Surpris.
-         Angelina, quand es-tu rentrée ? Je te croyais encore sur les routes.
-         Angie, dit Alex en souriant. Celle-ci le regarda avant de détourner le regard en direction de son beau-frère.
-         Je t’ai appelé je ne sais combien de fois mais tu n’as répondu à aucun de mes appels.
-         J’avais éteint mon téléphone.
-         Quand es-tu rentrée ?
-         Avant-hier.
-         Avant-hier, fulmina Gloria et vous nous le dites que maintenant ?
Angelo qui arriva pour prendre son café fut surpris de voir sa fille.
-         Princesse, quand es-tu rentrée ? J’allais envoyer mes hommes à ta recherche.
-         Papa, je croyais que tu en avais fini avec ça ? De toute façon Michael ne t’aurait pas laissé.
-         Détrompe-toi, Angelina, si les hommes de ton père avaient permis de retrouver ta trace que tu obstinais à nous cacher j’aurais fermé les yeux.
-         Et bien c’est du propre pour le Procureur. Mais je n’en faisais pas un secret. Je voulais juste retrouver mon mari.
-         Angelina, aussi dure cela puisse être, Kevin est mort ! Tu dois signer l’autorisation d’inhumer.
-         Ne te mêle pas de ça, Alex, il s’agit d’une affaire de famille et tu n’en fais pas parti.
-         Je le pourrais si tu me donnais une chance. Michael est mon meilleur ami et je t’aime, tu le sais. Je t’aime depuis toujours mais tu sortais avec Carmine et ensuite tu as rencontré Kevin. À chaque fois je suis arrivé en second. Cette fois nous avons une chance : épouse-moi et je ferai de toi la plus heureuse des femmes. Je prendrai soin de tes enfants comme s’ils avaient été les miens, je leur donnerai même mon nom. Michael est d’accord.
-         Parfait, si Michael est d’accord tu n’as qu’à l’épouser et soyez heureux ! Quant à moi j’ai déjà un mari et mes enfants ont déjà un père.
-         Angelina, je conçois qu’il est encore trop tôt pour toi d’envisager ton avenir avec un autre homme : tu aimais Kevin à un tel point.
-         Rectification, Michael, je n’aimais pas Kevin, je l’aime. Je l’aimais hier, je l’aime aujourd’hui et je l’aimerai encore demain, après-demain, après après demain et chaque jour jusqu’à mon dernier souffle.
-         Alors si tu l’aimes à ce point laisse le reposer en paix. Signe l’autorisation d’inhumer.
-         Je ne signerai absolument rien, il n’en est pas question ! Kevin est vivant. Tu entends, Michael : vivant !
-         Angelina, si tu t’inquiètes pour ton avenir dans la famille, sache que tu en feras toujours partie. N’est-ce pas, Gloria ?
-         Naturellement, vous êtes la mère de mes petits-enfants.
-         Je viendrai souvent les voir et je leur parlerai de leur père : je leur raconterai tout à son sujet.
-         Tu leur diras aussi que je suis mort en braquant une banque ?
Michael se retourna en direction d’où venait la voix et changea de couleur.
-         Kevin ? C’est toi ?
Angelina sourit à son mari qui lui sourit en retour.
-         Les enfants, allez voir papa.
Kevin souleva son fils du sol tandis qu’Angelina prenait sa fille. Kevinella s’allongea aux pieds de Kevin.
-         Donne-la-moi, chérie.
Angelina tendit leur fille à Kevin qui lui donna un baiser.
-         Kevin, balbutia Gloria avant de s’evanouir.
 
 
 
 
 
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